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1907 Fenerbahçe

 

         
        Turkey Berke "Thaldrin" Demir Toplane
        South Korea Kang "Move" Min-su Jungle
        South Korea Kim "Frozen" Tae-il  Midlane
        Turkey Ege "padden" Acar Koparal

Carry AD

        Turkey Bahadır "JAPONE" Çolak 

Support


En TCL, il y a une constante qui existe depuis 2015. D’abord SuperMassive gagne le segment de printemps et va au MSI ; puis SuperMassive perd le segment d’été et ne va pas aux Worlds. Cette année ne fera pas exception et ce sont donc les Fenerbahçe Esports qui représenteront pour la première fois les couleurs de la Turquie.

 

 

Les Fenerbahçe Esports sont une équipe assez classique dans son exécution. Ils jouent la meta actuelle et l’appliquent en minimisant le nombre possible d’erreurs. Ils jouent bien en équipe et se regroupent dès la fin de l’early game pour chercher des agressions à plusieurs. Ces dernières sont la plupart du temps initiées par leur toplaner Thaldrin et leur jungler Move.

 

Trois membres de l’équipe disposent d’une expérience internationale : Thaldrin avec Besiktas et SuperMassive aux MSI 2015 et 2016, puis Move et Frozen avec respectivement Unicorns of Love et Longzhu Gaming aux IEM Oakland. Nul doute que cela sera un avantage, mais il ne sera que maigre. L’équipe est en soi assez équilibrée et est largement capable d’emballer le rythme d’une partie pour snowball. Son problème vient plutôt des capacités mécaniques de ses joueurs. Si Thaldrin a un bon niveau de jeu et l’a déjà montré, Move et Frozen n’ont encore jamais su réellement convaincre : le premier était considéré comme le point faible des Unicorns of Love et son remplacement par Xerxe l’a confirmé, tandis que les performances des Longzhu en saison 6 avaient été très discutables. Cela vaut aussi pour les deux autres joueurs, assez inexpérimentés et capables d’erreurs grossières. Padden s’est rendu coupable de certaines actions dignes de Woolite et Lattman dans cette finale – on retiendra le moment où il bondit sur trois adversaires avec Tristana en partie 2 avec à peine un tiers de ses points de vie, et meurt assez logiquement.

 

Sans être d'un niveau exceptionnel, les Fenerbahçe sont sans doute l'une des meilleures équipes Wildcard. Ils devront compter sur leur bon jeu d’équipe et sur leur exécution propre de la meta pour sortir de la phase de qualification. Mais il leur sera difficile de faire face à des équipes agressives comme les Gambit et les Marines à même de bousculer leur plan de jeu.

 

 

Dire Wolves

 

         
        Flag Ryan "Chippys" Short Toplane
        Malaysia Shern "Shernfire" Tai Jungle
        Flag Richard "Phantiks" Su Midlane
        Flag Calvin "k1ng" Truong Carry AD
        Flag Mitchell "Destiny" Shaw

Support

 

Ceux qui avaient détrôné les Chiefs au segment de printemps l’ont à nouveau fait au segment d’été. Les surprenants Dire Wolves, forts d’une saison régulière presque parfaite (neuf victoires pour une seule défaite), sont facilement venus à bout de leurs adversaires, en les battant 3-1 à la suite d’un match assez disputé. Eux qui n’avaient pas particulièrement brillé lors du MSI auront à cœur de représenter au mieux leur région qui, comme quelques autres, fera ici sa toute première apparition dans les championnats du monde à la faveur du changement de règles effectué par Riot Games.

 

 

 

Les Dire Woves sont une équipe qui aime jouer la meta. Ils ne sortent des sentiers battus qu’à quelques occasions. L’une d’elle fut le pick Kog’maw surprise effectué par le midlaner Phantiks, qui fit une performance correcte lors d’une partie remportée par sa formation. La grande force de cette formation semble plutôt résider dans son jungler, Shernfire. Le Malaisien fut le chef d’orchestre de son équipe durant cette finale, une menace constante qui s’abattait impitoyablement sur les Chiefs, notamment avec son Zac. Son magnifique vol de Baron Nashor à 28 minutes de la deuxième partie n’est qu’un de ses nombreux coups d’éclat. Présent dans toutes les engages et menant toujours la charge, Shernfire a prouvé qu’il ne serait pas à sous-estimer durant la compétition.

  

Stats MSI 2017 et Rift Rivals 2017 

 

Le défaut des Dire Wolves semble par contre résider dans leur contrôle de la carte et des différents objectifs. Même lorsqu’ils sont devant, les Australiens ont du mal à surpasser leurs adversaires notamment au niveau des tours et des dragons. Ils sont l’une des équipes les moins à l’aise de ces Worlds d’un point de vue macro et cela risque de leur porter préjudice, notamment face aux formations des ligues majeures qui, elles, sont à même d’exploiter cette faiblesse à la perfection.

 

Stats MSI 2017 et Rift Rivals 2017  

 

À l’instar des Rampage, les Dire Wolves sont dans le ventre mou des équipes de la phase de qualification, ni l’une des meilleures ni l’une des pires. Ils ont néanmoins beaucoup de qualités, notamment des combats d’équipe bien organisés qui leur donneront un avantage certain. Mais ils devront grandement améliorer leur macro s’ils souhaitent aller jusqu'en phase de poules.

 

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