Surement l'un des Hack'n Slash les plus connus au monde, Diablo jouit depuis 1997 de la notoriété de Blizzard Entertainment. Entre assassins et magicien, le Sanctuary héberge une multitude de joueurs tous accros à l'épais Gameplay qu'offre le jeu et toujours prêts à combattre en ligne grâce au serveur sur Battle.net.

C'est le 28 juin 2008, lors de la Worldwide Invitational organisée par ladite société, qu'un tournant s'est marqué dans la continuité de ce jeu. En effet, Diablo III était annoncé, il ne suffisait plus que d'attendre. Alors futurs Féticheurs, Barbares ou Sorciers, cramponnez-vous à votre épée et notez toutes les informations qui pourraient vous aider à affronter ce maudit diable...

 

Activités prévues :

21 août (heures locales)

Diablo III conférence : 12h00-13h00

Diablo III gameplay : 16h30-17h30

 

22 août (heures locales)

Diablo III Lore & Art : 15h00-16h00

 

Vous l'aurez constaté, le programme concernant Diablo III est beaucoup moins dense que celui de World of Warcraft ou encore Starcraft II. En réalité, ça ne fait que refléter l'avancement général du développement du jeu. En effet, l'annonce de l'existence de cette suite étant encore fraîche, on peut se douter que peu d'éléments peuvent nous être communiqué au risque d'en dévoiler trop et de transformer les conférences en de véritables Making of , chose qui nuiraient incontestablement à la réception du jeu et a son effet surprise. Il est temps d'oublier un peu Diablo pour pouvoir le ressortir au moment propice.

 

 

[MàJ] Nouvelle classe : Le Moine

 

Dès la cérémonie d'ouverture, les spéculations furent confirmée. Une nouvelle classe verra le jour dans Diablo III : Monk. Vous trouvez ci-dessous quelques images de ladite classe en combat.

 

 

 

 

[MàJ] Description officielle

 

Les dernières semaines de l’automne s’étaient posées sur Ivgorod, et le premier souffle de l’hiver avait pénétré l’air. Alors que la nuit tombait et que le soleil plongeait sous l’horizon, je n’étais que trop heureux de trouver refuge dans une taverne. En entrant, je remarquai une certaine tension dans la pièce. Malgré l’heure, elle était loin d’être remplie. Seuls de petits groupes éparpillés étaient rassemblés autour des tables le long des murs. Les bancs du centre de la pièce étaient vides, à l’exception d’un seul homme.

Cet homme semblait ignorer le froid. Il était habillé comme un mendiant, avec pour presque seul vêtement un drap orange enroulé autour de son corps, qui laissait la moitié de sa poitrine découverte. Un collier de grosses perles de bois était pendu à son cou. Sa tête était entièrement rasée, à l’exception d’une barbe broussailleuse. Soudain, je vis ce qu’il était : son front était orné de deux points rouges tatoués, l’un plus grand que l’autre. Comme tout étudiant avisé des peuples et des cultures de ce monde devrait le comprendre, cet homme était l’un des moines d’Ivgorod, les mystérieux et solitaires guerriers saints de cette contrée.

J’avais entendu d’innombrables histoires sur ces moines, toutes incroyables, des récits qui avaient probablement été considérablement enjolivés. La peau des moines, disait-on, était aussi dure que le fer, impénétrable à la lame de n’importe quelle épée ou à la pointe de n’importe quelle flèche, et leurs poings pouvaient briser la pierre aussi facilement que vous ou moi casserions une brindille. Bien que l’homme à l’allure modeste qui se trouvait devant moi ait semblé très éloigné de ce que j’avais lu ou entendu à leur sujet, je m’approchai avec prudence, en glissant le long du banc en face de lui, impatient de prendre sa mesure. Il me fit signe d’avancer d’un petit signe de la main.

« Ah, une âme assez courageuse pour s’asseoir à mes côtés. Approchez, mon ami. »

De la nourriture fut posée devant moi, mais je n’avais guère d’appétit, préférant me concentrer sur les détails de la vie du moine. Il me parla de sa croyance en l’existence de mille et un dieux, qui selon lui se trouvaient en toutes choses : le feu dans l’âtre, l’eau de la rivière et l’air que nous respirons. Voilà qui suffit peut-être pour une belle histoire. Mais tout individu doté de raison doit sûrement, comme c’était mon cas, se rire d’une telle conception du monde, relevant presque de la superstition. Il poursuivit en décrivant son intense entraînement mental et physique, sa quête infinie pour transformer son esprit et son corps en un parfait instrument de la justice divine. Bien que je me demande franchement pourquoi ses mille dieux auraient besoin d’un homme mortel pour exécuter leur volonté. Lorsque je lui demandai pourquoi il ne portait pas d’épée, ni même aucune arme, il répondit simplement : « Mon corps est mon arme. » Puis il leva la main et se tapota le front en ajoutant, « Tout comme mon esprit. »

J’étais loin de m’attendre à avoir l’honneur d’assister à une démonstration de cette maîtrise.

Un groupe d’hommes s’approcha de notre table, jetant mon livre par terre et me poussant hors de son chemin. Ils sortirent des couteaux et autres armes, et s’avancèrent. Leur seul point de mire était la silhouette solitaire du moine assis en face de moi. Je m’abritai sous la table, présageant ce qui allait suivre. J’observai la scène et, comme suivant un signal invisible, ils se lancèrent à l’attaque.

Sans se lever de son siège, le moine bloqua le brusque coup de poignard du premier homme en l’attrapant par le poignet et en le jetant négligemment par-dessus son épaule, le projetant sur une table dans un grand fracas. Le caractère inattendu de l’attaque du moine paralysa momentanément les hommes, et tandis qu’ils restaient plantés là, il se leva.

Le moine était une masse fluide d’énergie contenue, affrontant chaque attaque sans presque le moindre effort. Il se battait à l’aide de ses mains et de ses pieds d’une façon que je n’avais jamais vue auparavant. J’avais assisté dans ma vie à nombre de bagarres d’ivrognes dans des tavernes, mais ceci n’avait rien à voir. Le son des os qui craquaient à chacun de ses coups se mêlait à un autre, que j’avais peine à croire : le moine riait tout en se battant. Un par un, il se débarrassa de ses ennemis jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.

Celui-ci ramassa une chaise et la lança vers le moine. Le moine avança le bras et toucha le projectile, frappant le chêne massif de son poing fermé. Le bois explosa, des éclats emplirent l’air tandis que les morceaux brisés de la chaise tombèrent au sol autour de lui, inoffensifs.

« Tu n’arriveras pas à me berner, démon », cracha le moine. Il replaça ses bras le long de son corps, puis étendit ses mains devant lui et commença à lancer une incantation. Un halo de lumière blanche apparut autour de sa tête, puis grandit et se fit plus intense jusqu’à englober complètement son corps. Il rugit, et la lumière fut projetée vers l’extérieur. Lorsqu’elle déferla sur l’autre homme, sa peau tomba en morceaux pour révéler un démon à la peau rouge, et la créature fut projetée à travers les portes de la taverne.

Le moine se précipita vers lui, mais ses mouvements étaient trop rapides pour que je puisse les discerner. On aurait dit qu’ils étaient sept à rouer de coups le démon, de tous les côtés. Chancelant, le démon trébucha. Le moine le saisit par le cou et sourit tout en ramenant en arrière son bras libre. L’énergie crépitait, sa main ouverte flamboyait. Il poussa sa paume en avant, et, lorsqu’elle frappa le démon, son corps explosa : muscles, peau et os furent mis en morceaux, et une odeur de chair brûlée emplit l’air.

Je ne l’aurais pas cru si je ne l’avais vu de mes propres yeux. Il semblerait que les histoires au sujet de ces guerriers sans égal n’aient pas été aussi exagérées que je l’avais d’abord pensé.