Toujours invaincu dans ce LEC Summer Split, G2 Esports poursuit sa marche en avant. Après le succès 2-0 face à SK Gaming, Labrov a livré ses impressions sur les progrès de l’équipe depuis le MSI et l’Esports World Cup, sur la régularité à haut niveau et sur un défi insolite qui soude le collectif.

Des leçons tirées de MSI et de l'EWC

Avec aucune partie perdue depuis le début du split, G2 affiche une certaine sérénité retrouvée. Pour Labrov, ce niveau est directement lié aux enseignements des tournois internationaux disputés en juin/juillet dernier : « Après le MSI et l'EWC, je pense que nous avons beaucoup appris. Nous avons appris à jouer plus vite et à jouer davantage ensemble. Je suis assez content de la façon dont les matchs se déroulent. » Cette capacité à accélérer le rythme et à se coordonner plus rapidement semble avoir corrigé certaines limites entrevues au Spring Split. L’équipe s’appuie désormais sur une base collective plus solide, ce qui lui permet d’imposer son tempo face à la majorité de ses adversaires en LEC.

La constance reste un axe central de progression. Labrov en est conscient : « La consistance est très importante. L’expérience aide beaucoup. Le fait d’avoir joué énormément de parties au MSI et à l’EWC nous rend plus confiants, plus à l’aise, moins stressés sur scène. » Ces automatismes forgés à l’international nourrissent une confiance accrue dans les moments clés. Pour le support grec, cette sérénité est un atout déterminant à l’approche des playoffs : « Je me projette déjà vers la suite, j’ai vraiment hâte d’y être. »

Le « John Cena challenge »

L’interview a aussi révélé un aspect plus léger de la vie de groupe. Labrov a évoqué le « John Cena challenge », un petit rituel instauré au sein de G2 : « Récemment, nous avons commencé à faire un peu de sport chez G2. Au début c’était dur pour moi et mes coéquipiers m’ont dit que j’allais finir par ressembler à John Cena. » Le principe est simple : chaque semaine, un push-up supplémentaire s’ajoute à la routine. Et Labrov a pris un engagement amusant : « Si on gagne à Madrid, je ferai mes pompes sur scène. » Un détail qui illustre la bonne ambiance et la cohésion retrouvée dans l’effectif.

Avec ce nouveau succès, G2 vérouille la première place de son groupe et confirme qu’elle reste l’équipe à battre en Europe. Plus rapides, plus sûrs d’eux et toujours capables de maintenir un climat positif en interne, les Samouraïs semblent avoir trouvé la bonne formule pour aborder la suite du split et les playoffs, le seul et unique chemin pour valider la qualification aux Worlds 2025 de League of Legends.