En voilà une dénomination peu barbare pour le nom qui regroupe désormais 9 des fédérations d’esport du globe. L’International e-Sport Federation a été créée début août, pendant l’eSport Symposium 2008 qui réunit depuis 2006 (voir création ici) les grands noms du sport électronique.

L’objectif de cette IeSF est de stimuler la croissance, l’innovation et l’acceptation du sport électronique international, autant que d’en faire un standard globalement reconnu comme tel. Consécutivement à cette signature sera organisé un gros évènement en novembre à Séoul, patrie du sport électronique, qui marquera l’entérinement de l’IeSF. Nous n’en savons guère plus sur ce que cet évènement à l’heure actuelle.



Les 9 ayant signé la création de l’IeSF (Crédit : Cadred)


Les signataires :
 D. Salice (Swiss E-sport Federation - www.sesf.ch/de)
 J. Schoo (Nederlandse Electronic Sport Bond - www.e-sportbond.nl)
 S. Baloh (ESVOG)
 J. Ketelbuters (Belgian Electronic Sport Federation - www.besf.be)
 J.C. Rinkdal (E-sport Denmark - esportdanmark.dk)
 B. Yuan (TESL - esports.com.tw)
 F. Sliwka (Deutscher eSport Bund - e-sb.de)
 S.B. Kim (Kespa - www.e-sports.or.kr)
 M. Anh (ESVN - www.esport.vn)

Quatre prochaines nations pourraient s’ajouter à cette étonnante liste qui ne comprend pas des pays impactants pour le jeux vidéo de compétition à l’instar de la Suède ou même des USA (sans oublier la France avec un brin de chauvinisme). On pourra ainsi retrouver le Royaume-Uni, la Chine, le Japon et la Bulgarie. Parmi ces quatre là, seul le dernier étonne.

Chacun des signataires initiaux de cet IeSF se félicite de ce que cet accord va lui apporter, chaque pays apportant à l’autre son savoir-faire (qui a dit que la Corée se chargerait d’enseigner à tout le monde ?). Globalement, c’est de la reconnaissance de ce qu’est le jeu vidéo de compétition dans chaque état dont il est question. Les Pays-Bas se satisfont ainsi de cette création, estimant qu’elle permettra à cette discipline de se faire une place dans leurs plates contrées. Ils évoquent également le fait que le sport électronique, tout comme le sport tout court, pourra permettre à certains jeunes de se tenir à l’écart de la rue... 

A côté de cela, Dom Joly, célèbre journaliste anglais, s’extasie devant les compétences que requiert la pratique à haut niveau d’un jeu comme CoD4, qu’il estime largement supérieures à celles utilisées pour le tir à la carabine - pourtant discipline olympique - par exemple : entre utiliser un joystick et appuyer sur une détente, quelle est la différence ? C’est sûr, avec de telles considérations, le sport électronique a de beaux jours devant lui.
 

Source : ESR
Lien : IESym.org