Selon Sky News, Fnatic explore une entrée minoritaire au capital ou une vente totale, sur une valorisation évoquée d’environ 100 M$ (environ 85,4 M€). L’organisation aurait mandaté Oakwell Advisory pour sonder le marché et échanger avec des acheteurs potentiels.

Une opération encore ouverte entre entrée minoritaire et rachat total

Fondée en 2004 à Londres par Sam Mathews et sa mère Anne, Fnatic fait indubitablement partie des marques installées de l’esport européen ayant un impact à l'international. L’organisation s’est construite sur un palmarès dans plusieurs jeux, et sur une stratégie de marque qui dépasse le seul résultat compétitif, avec des activités commerciales et des partenariats au long cours. D’après les informations publiées par Sky News, Fnatic travaillerait actuellement avec des conseillers pour examiner des options allant d’un investissement minoritaire à un rachat complet. La valorisation discutée tournerait autour de 100 M$ (environ 85,4 M€), après des approches et des marques d’intérêt reçues de la part de tiers.

Au centre du dispositif, Sky News indique que Fnatic aurait mandaté Oakwell Advisory pour piloter les échanges avec d’éventuels candidats. Le média britannique évoque un intérêt provenant d’investisseurs “sports et médias” à la recherche d’une marque esport de premier plan, mais aussi de groupes médias qui cherchent à renforcer leur accès à des audiences plus jeunes. À ce stade, aucun nom d’acheteur n’est cité, et le format final reste présenté comme ouvert.

Des éléments de contexte sportif et économique mis en avant

Sur le plan sportif, Sky News replace cette démarche dans une année 2025 jugée solide pour l’organisation, en rappelant une qualification pour un neuvième Championnat du monde de League of Legends, ainsi qu’une présence en finale de Valorant Champions 2025 à Paris. Ces résultats récents servent surtout de contexte : l’article ne suggère pas qu’ils déclenchent à eux seuls le processus, mais qu’ils s’inscrivent dans une phase où Fnatic cherche à optimiser sa trajectoire de développement. L’article détaille aussi des éléments de modèle économique. Fnatic est présentée comme proche de l’équilibre opérationnel, avec des collaborations de plusieurs marques, notamment Gucci et Hello Kitty. Sky News a également rappelé l’empreinte internationale de l’organisation, avec des bureaux à Londres, Berlin et Tokyo, et une implantation en Corée du Sud via une structure d’entraînement.

Sky News revient enfin sur un volet plus business de l’histoire Fnatic : le lancement précoce d’une division hardware, Fnatic Gear, positionnée sur du matériel utilisé par des joueurs de haut niveau. La division aurait vendu plus d’un million de produits, avant la cession de la ligne performance à Sony. L’objectif est de rappeler que Fnatic se présente comme une marque à revenus diversifiés, au-delà des divers cashprizes et des performances des équipes. Côté communication, une déclaration de Sam Mathews est rapportée, indiquant que l’organisation évalue en continu des options stratégiques pour renforcer son empreinte internationale et ses capacités de performance, tout en restant ouverte à différentes solutions de financement alignées avec sa vision long terme. En pratique, cela recoupe le cadrage du dossier : une démarche d'exploration qui peut aussi bien déboucher sur l’entrée d’un investisseur que sur une vente totale.