Après la victoire 3-1 face à Movistar KOI, G2 Esports s’est qualifié pour la grande finale du LEC à Madrid. Présents au Post Game Lobby, Caps et BrokenBlade ont évoqué la progression de l’équipe, les leçons tirées des défaites passées et la nécessité de franchir enfin l’ultime palier.
Une série maîtrisée et une dynamique retrouvée
La victoire contre Movistar KOI a confirmé la montée en puissance de G2 après une saison estivale relativement intense. Interrogés sur la performance de leur jungler, qui avait déclaré qu’il jouerait « pour lui-même » lors de la prochaine finale, les deux sololaners ont réagi avec humour. BrokenBlade a glissé qu’au vu des deux dernières finales, il valait peut-être mieux conserver les stratégies actuelles, tandis que Caps a rappelé que le proverbe disait bien « jamais deux sans trois » et que cette fois devait être la bonne.
- Lire aussi :
Les deux joueurs ont ensuite insisté sur l’importance de la préparation et de l’expérience accumulée au fil de la saison. Caps a expliqué que les matchs disputés en Espagne et en France avaient servi d’apprentissage, même dans des conditions inhabituelles : « Nous avons eu des matchs difficiles plus tôt dans l’année, mais c’était une expérience précieuse. On a beaucoup appris de ces moments, même des imprévus comme la musique en plein match. Aujourd’hui, on se sent prêts à affronter n’importe quel contexte.»
La barrière des finales
La question du palier à franchir en finale a occupé une bonne partie des échanges. BrokenBlade a reconnu que les échecs passés pèsent : « Je ne veux plus voir mes adversaires soulever le trophée à ma place. Je veux le faire avec mes coéquipiers. Cette année, nous devons montrer notre grandeur. »
Il a également souligné les évolutions internes qui, selon lui, placent l’équipe sur la bonne voie : « Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons changé beaucoup de choses dans notre manière de fonctionner en interne et, selon moi, c’est notre meilleur split jusqu’ici. C’est un ressenti, bien sûr, mais il est réel. Cette finale sera la troisième que nous atteignons en venant de l’upper bracket. Avant cela, nous n’y arrivions qu’en passant par le lower. On ne veut pas se porter malheur, mais c’est justement pour ça qu’on répète que la troisième sera la bonne. Cette fois, il faut le faire, et je suis convaincu que nous en sommes capables. »
Un regard sur la concurrence
Interrogés sur les autres prétendants, les joueurs se sont montrés prudents. Caps a estimé que Movistar KOI partait favori pour rejoindre la finale, tout en rappelant la solidité de Fnatic, KC et GiantX. Sur les scrims, il a ajouté : « Toutes les équipes sont bonnes, mais sur un bon jour, GX est probablement la plus forte. Ils mettent toujours de la pression sur la carte et ne lâchent rien, même si en match officiel ils n’ont pas encore tout montré. »
L’action décisive du jour a aussi été évoquée : la Shockwave de Caps qui a attrapé Kai'sa et renversé le combat. Le midlaner a reconnu un brin de réussite : « Je voulais forcer un flash avec mon sort, mais il a sauté dedans avant même que je n’en aie besoin. Ça a tourné en notre faveur. »
Madrid comme terrain de confirmation
G2 retrouvera la capitale espagnole avec l’ambition de conjurer le sort. Caps a rappelé qu’il restait de bons souvenirs, comme une victoire ancienne contre T1, mais aussi des échecs cuisants : « On veut se concentrer sur les bons moments et écrire une nouvelle page à Madrid. » Le message est clair : après deux finales perdues cette année, G2 n’a plus le droit à l’erreur. L’équipe revendique des progrès tangibles, un fonctionnement plus solide et l’expérience nécessaire pour ne pas céder sous la pression. La grande finale sera l’occasion de vérifier si, comme le répète le groupe, la troisième sera bien la bonne.
- Lien pratique : le suivi complet du LEC Summer Split 2025