Lorsque l’on vous dit "Sony Corporation", vous devez sûrement penser à tout ces téléviseurs et écrans plasma, chaînes HiFi, baladeurs, lecteurs de disques, caméscopes ou caméras, téléphones mobiles ou encore appareils photo numérique portant fièrement le label de cette industrie à la renommée mondiale. Fondé en 1946, le groupe japonnais a su diversifier son activité d’années en année, proposant des produits à la pointe de la technologie. Néanmoins, il existe une filiale de cette entreprise que vous connaissez un peu mieux que les autres. Et c’est bien normal, puisqu’en tant que joueur d’expérience que vous êtes, vous avez tous un jour pu vous adonner aux plaisirs d’une des consoles de jeux de "Sony Computer Entertainment". Au travers de ce dossier, nous voyagerons dans le temps, pour remonter jusqu’aux premiers pas vers le chemin de la réussite de la "PlayStation". Nous ferons aussi escale au bon temps, où tout allait encore pour le mieux. Enfin, nous retournerons en l’an 2009, époque plus sombre dans la longue histoire qui nous attend dans les lignes qui suivent. Alors accrochez vos ceintures, direction les années 90 !
Page 1 - En quête de réussite
Page 2 - La confirmation
Page 3 - Les premières difficultés
Vous l’aurez donc compris, nous allons articuler ce dossier de façon chronologique. C’est ainsi qu’il nous faut partir de l’origine du concept, celui de l’aînée de la famille, la "PlayStation" première du nom. La console de salon de "Sony" fêtera ses 15 ans en septembre prochain, ce qui fera sûrement de vieux os à certains ! Et oui, le temps est vite passé depuis ces gros pixels, ces traces d’aliasing à en voir des escaliers fleurirent à tout bout de champ, et ce beau clipping qui faisait apparaître le décor aussi vite qu’il disparaissait. Il faut quand même avouer qu’à l’époque, la PlayStation avait fière allure, malgré tout les défauts techniques que l’on pourrait lui reprocher aujourd’hui. Mais nous devons tout de même trouver quelques raisons, aussi évidentes soient-elles, pour expliquer ce succès ponctué par un peu plus de 100 millions d’unités vendues à travers le monde. Remontons d’abord jusqu’à la phase de développement de la console.
Cela en surprendra beaucoup, mais Sony et "Nintendo" qui sont aujourd’hui deux constructeurs en concurrence, travaillaient à la base main dans la main sur la réalisation d’un tout nouveau concept. En effet, "Big N" avait demandé à Sony de plancher sur un support de disques pour les jeux de la "SNES". Après avoir signé un partenariat entre les deux firmes, le développement des "SNES-CD" continua pendant les années 80. Néanmoins, alors que le projet s’apprêtais à être dévoilé publiquement, "Hiroshi Yamauchi" jeta un coup d’oeil au contrat original, et s’aperçu à son plus grand désarroi que son partenaire avait un droit de possession sur tout les jeux sous le format "SNES-CD". Howard Lincoln, alors président de la filiale américaine de Nintendo, monta sur la scène du CES non pas pour officialiser l’alliance avec Sony, mais pour annoncer que tout le travail qui avait été effectué avec cette entreprise allait désormais être abandonné, au profit d’un autre partenariat avec "Philips". Ce retournement de situation fût alors perçu par la communauté de l’archipel oriental comme la trahison d’une société japonaise pour une autre occidentale. Qu’à cela ne tienne, Sony n’avait pas dit son dernier mot et jugea audacieux de continuer les recherches passées pour développer une machine à part entière, sans l’aide ni le soutient de Nintendo. C’est ainsi qu’en octobre 1991, était dévoilé le tout premier modèle de la "PlayStation", fruit de nombreuses années de travail.
Trois ans après, la console est commercialisée au Japon et dans le reste du monde les mois suivants. Nous nous retrouvons donc avec une toute nouvelle console, qui grâce aux progrès technologiques de la décennie nous propose d’explorer de nouvelles possibilités dans le monde du jeu vidéo. La PlayStation joue sur la carte de l’innovation et de la performance. Elle dit non aux cartouches traditionnelles qui sont jugées trop encombrantes, et opte pour un support sous forme de disque. Cependant, il faut bien garder à l’esprit que si Sony a travaillé depuis de nombreuses années sur l’élaboration de ce nouveau format, ce n’est pas le premier éditeur à s’être lancé dans sa commercialisation sur le marché. En effet, la "Saturn" utilisait elle aussi des CD-ROM pour ses softs, et celle-ci a été mise en vente quelques jours avant la PlayStation. Il n’empêche que la machine de "Sega" fût un bide total, car elle ne rivalisait pas face à la bibliothèque vidéoludique de la console produite par Sony. C’est ce qui nous amène justement vers l’un des points les plus forts de la station de jeux, qui porte au final bien son nom.
Personne ne peut nier le fait que la panoplie de titres de la console était d’une grande richesse. "Variété" était le maître mot de cette dernière, car les développeurs s’efforçaient de proposer des jeux s’adressant à tout le monde, quel que soit le genre que vous appréciiez. Pour les enfants, il y avait par exemple les deux licences bien connues du dragon "Spyro" et du marsupial orange "Crash Bandicoot". Deux jeux de plate-formes aux graphismes soignés, à la jouabilité fluide et à la réalisation propre qui en ont fait auprès des plus jeunes les stars de la PlayStation. Nous pouvons aussi citer "Rayman" et "Ape Escape" dans le même genre. Pour les plus vieux, c’était de la même façon un vrai bonheur d’avoir la plus grande liberté de choix possible. Les créateurs de jeux vidéos s’en sont donnés à coeur joie, tant les possibilités du bébé de Sony paraissaient immenses. Ils avaient d’ailleurs raison de penser ainsi, et les softs au contenu plus mature se sont enchaînés les uns après les autres. Le premier "Tekken", précurseur d’une des plus grande série de castagne, a été le premier jeu à dépasser le cap symbolique du million d’exemplaires vendus. "Gran Turismo", "Tony Hawk’s Pro Skater", "Tomb Raider", "WipEout", "Resident Evil" sont tant de jeux à succès qui ont tous connu des suites, et qui même des années après continuent à être développés, survivant fièrement aux autres support des générations futures. Pour terminer, il faut aussi signaler que la PlayStation était une console qui comportait plus de jeux multi-joueurs que les anciennes machines de ce type de loisir. Nous le savons tous, lorsque le contenu du mode solo est épuisé, la durée de vie d’un jeu se voit prolongée jusqu’à l’infinie avec l’ajout d’un deuxième protagoniste. Sony l’a bien compris et a incité les éditeurs à travailler plus sur le mode multi qu’auparavant. Les jeux de course, de sport et de combat ont été les plus prisés dans la matière.
Une console axée sur la technologie, qui plus est à un prix abordable (320€ soit 2099 FF lors de sa sortie), et avec une multitude de jeux de très bonne qualité, histoire de ne plus nous faire lâcher le pad. La manette qui par ailleurs a vite conquis le coeur des joueurs. Ergonomique, esthétique et légère, elle offrait une prise en main simple, avec ce qu’il faut de boutons pour permettre aux développeurs d’optimiser les commandes spécifiques à leurs jeux. Une croix directionnelle, quatre boutons sur la tranche, quatre aussi sur la face principale (croix, rond, triangle, carré) et deux boutons annexes au milieu. Pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ? Par la suite, la manette de la PlayStation sera baptisée "DualShock", grâce à l’ajout en 1997 de deux moteurs solénoïdes permettant de transmettre des vibrations au joueur. Cette même DualShock servira de standard aux futures consoles de salon de la firme.
Enfin, il faut aussi avouer que la PlayStation n’avait pas trop de soucis à se faire coté concurrence. Bien qu’elle eut été commercialisée peu après la Saturn, cette dernière n’offrait rien de comparable sous l’angle du rapport qualité/prix. Déjà plus belle et plus attractive, la machine de Sony balaya très vite l’espoir de rivalité de celle de "Sega". L’obstacle le plus difficile à surmonter est aussi celui qui a marqué la puissance de l’industrie nippone. Annoncée en 1993 sous les noms successifs de "Project Reality" et de "Ultra 64", la "Nintendo 64" pointe le bout de son nez dans les magasins spécialisés au début de l’été 1996 au Japon. Malgré des spécificités techniques beaucoup plus poussées que la PlayStation (deux fois plus de bits, d’où le numéro de la console de Big N), la N64 n’atteindra pas ses objectifs et son succès escompté. Pourtant, cette grosse boîte noire avait tout pour plaire au consommateur. Les titres étaient comme ceux de sa concurrente de très bonne augure. "Super Mario 64" qui a révolutionné non seulement la série mais aussi la 3D, a été une vraie démonstration des talents du studio japonnais. Celle-ci conserve à l’heure actuelle le titre le plus honorifique qui puisse être, celui de meilleur jeu de tout les temps, nous avons nommé "The Legend of Zelda : Ocarina of Time". Alors certes, on ne peut pas parler d’échec commercial, mais les 30 millions de Nintendo 64 vendues font pâle figure face aux 100 millions de PlayStation officiant alors dans les salons du monde entier. Et oui, les cartouches ont fait leur temps, Sony et Sega avaient vu juste avec les CD-ROM. De plus, la machine de Nintendo est arrivée avec deux ans de retard, ce qui avait laissé du temps aux acheteurs de se procurer de nouvelles sensations de jeu. Les plus patients n’ont pas été déçus, mais idem pour ceux qui l’ont moins été. Ne parlons pas de la "JaGuar", console de salon produite par "Atari" que peu sont en mesure de se targuer de l’avoir un jour possédée.
Survivant à tout ses détracteurs, misant sur de nouveaux atouts, proposant toujours de nouveaux jeux plus réussis les uns que les autres, la PlayStation marque au fer rouge toute une génération de joueurs. Désormais leader du marché des consoles de salon, Sony n’entends pas s’arrêter en si bon chemin. La PSone, version plus petite de l’originale ne tarde pas à arriver. À l’aube du troisième millénaire, la firme japonaise tente de trouver les ressources nécessaires au bon développement de sa nouvelle console, qui aura pour lourde tâche d’égaler les performances de son aînée. En digne successeur, la "PlayStation 2" ne se contentera pas de cela, loin de là. La suite de l’histoire en page 2 !
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Je suis le posseseur d’une PS1, PS2 et PS3 de même qu’une N64.
J’ai acheté ma PS3 il y a un an et j’en suis content, cependant l’attente de certains jeux fait chier, il faut le dire, mais bon...
Certes le prix est élevé, mais je pense que si un jour, on arrive à lancer des backups sur la PS3, elle commencera a VRAIMENT bien se vendre.
70€ pour un jeux, c’est trop cher. Pour ma part j’utilise l’import, mais il y a des jeux trop courts qui ne méritent pas d’être acheté.
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
les autres ? rien hormis des dvd et même microsoft l’a reconnu de s’être fait peter sur le futur support disque (avec son vieux HD DVD)
à la sortie de la ps3 pour avoir un lecteur blu-ray c’était au moins 300e faites le calcul jtrouve pas que c’est cher pour tout le reste du contenu.
c’est simple, là où sony a foiré c’est au niveau des licences prises une par une par microsoft comme par exemple les DMC4, GTA4...
et #4 dis moi où les grosses licences se font attendre ? elles sont pratiquement toutes sorties il me semble non ? sauf quelques unes comme FF...
le duel c’est microsoft/sony, là nintendo a pri un autre chemin, celui du casual...
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Street of Rage <3
Sony est en train de perdre toute ses licences qui faisaient acheter la console etpourtant cette dernière est plus cher et la qualité graphique ne surpasse pas la bobox.. Les dev ont de plus en plus de mal à faire des jeux sur ps3 car ils ne la maitrise pas.. les jeux tardent à sortir etc
On peut comprendre le ras-le bol de certains...
Comment Edited by mdz- on 31.01.09 17:44:57
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
il y a aussi un autre problème (ou pas ça depend des différents points de vue), c’est le hack
d’un coté t’as la x360 que tu peux faire flasher facilement, pareil pr la wii et de l’autre coté y’a la ps3 qui n’est pas encore cracké (à ma connaissance)
ça joue aussi sur les ventes de consoles
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Puis bon voila le gagdet, c’est comme tous les clampins qui achètent des téléphones portable à 400euros, allo un téléphone c’est fait pour téléphoner. xD
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Sinon, j’attends tranquilement la saga des ffxiii avant de m’acheter la ps3.