On s'attaque ici à un sujet qui peut sembler délicat, partant du constat que ce dernier déchaine les foules en commentaires bien souvent erronnés voire parfois criticables d'un point de vue déontologique. L'objectif de ce papier n'est pas de clore le débât mais de démontrer que ce dernier n'a tout simplement pas lieu d'exister. Les femmes sont-elles réellement moins fortes que les hommes sur CS ? Ont-elles le droit de participer à des compétitions qui leur sont propres, à l'instar du sport ? D'où vient cette opportunité ?
A la rencontre de la communauté
Pour démarrer, nous sommes allés à la rencontre de plusieurs personnalités, joueurs/joueuses, spectateur, dirigeants en leur posant à chacun la question suivante : Peux-tu me dire, selon toi, pourquoi les femmes sont moins fortes que les hommes et en quoi les compétitions féminines ont leur place, ou pas ?
Il y a beaucoup moins de joueuses que de joueurs, donc mathématiquement moins de joueuses fortes, et surtout il y a beaucoup moins d'investissement des joueuses (pas même nombres d'heures). Donc les compétitions féminines sont importantes pour qu'ils puissent y avoir une représentation féminine dans les jeux vidéo. C’est devenu utopique de parler d'équipes mixtes, même si ça resterait la meilleure solution, tout simplement du fait de l'existence encore trop importante d'un regard sexiste sur les joueuses.
NASTY, capitaine 3DMAX et championne du monde en titre
Il est difficile de nier qu'un fossé beaucoup trop important dans le niveau de jeu existe entre la scène féminine et la scène masculine. Il semblerait que ces messieurs possèdent une capacité de progression et d'évolution beaucoup plus importante et plus rapide que les filles. Selon moi, cette différence peut être due au fait que globalement lorsqu'il s'agit de jeux vidéo, les filles ont une dextérité et une capacité de réfléxion plus faibles. Bien que rien ne soit scientifiquement prouvé, il semble tout de même encore nécessaire et logique de séparer les deux scènes tant la différence de niveau est géante.
bobbY, joueur METATRONE et ex *aAa*
L'homme et la femme dans le sport et l'esport ne sont pas égaux. L'homme est traditionnellement et depuis des siècles voire des millénaires physiologiquement plus fort que la femme. Dans des disciplines physiques ou qui recquierent des réflexes l'homme est en général avantagé, on ne peut donc pas les comparer aux femmes, d'où la pertinence des tournois féminins.
Martius, Directeur de la structure Elements Gaming
Les femmes sont nulles, c'est un fait. Je ne comprends pas d'où cela vient et pourquoi elles méritent d'avoir des compétitions exclusives. Après tout, on démarre tous égaux.
Hector, joueur FFA et spectateur assidu
Il est très intéressant de voir que personne n'a la ou les bonnes réponses, et que parfois, le regard porté par la communauté est très négatif simplement par méconnaissance. Nous allons tenter ici de rectifier le tir.
Le cerveau humain est-il sexué ?
Capture d'écran d'un "spécialiste" sur un forum ce mois-ci
Certaines personnes pensent qu'il est tout à fait normal de distinguer deux compétitions sexuées dans le sport, et non pas dans l'e-sport, sous prétexte de la différence physique entre les deux sexes qui n'interviendrait pas dans un jeu comme CS. FAUX !
La notion de physique définit ce qui concerne le corps humain, par opposition au psychisme qui correspond aux aspects conscients et inconscients; la différence du cerveau humain est donc bien une différence physique tout comme peut l'être la taille ou la corpulence.
Si des études tendent à prouver depuis le 19e siècle que le cerveau de l'homme est différent de la femme, nous n'en avons jamais été aussi certains aujourd'hui.
La taille du cerveau
Paul Broca, célèbre anatomiste, déclare en 1861 après avoir constaté une différence moyenne de poids entre le cerveau de l'homme et de la femme :
La petitesse relative du cerveau de la femme dépend à la fois de son infériorité physique et de son infériorité intellectuelle
Mysogines, féministes, ne vous emballez pas trop vite, la relation entre taille du cerveau et intelligence a bien évidemment été démentie. Un exemple souvent repris à ce sujet concerne la comparaison des cerveaux des deux écrivains Anatole France (cerveau de 1kg) et celui de Yvan Tourgueniev (cerveau de 2kg).
Etude de Février 2014 sur le poids moyen des cerveaux Hommes/Femmes
Si dans l'absolu, un cerveau plus gros correspond à un système neuronal plus important et donc une capacité cognitive supérieure, dans la pratique il n'en est rien. En effet, l'intelligence effective dépendrait d'autres facteurs comme "l'allométrie" qui n'est autre qu'une bonne proportion en corpulence et taille du cerveau.
Les différences d'activité
Mais alors, si le cerveau de l'homme est en moyenne plus gros que celui de la femme, il doit bien y avoir une raison. Tout d'abord, précitée ci-dessus, la raison de la corpulence. Mais au delà de ça, il s'avère que chacune des parties du cerveau est développée différemment chez l'homme ou la femme, provoquant des différences dans nos émotions et nos réactions.
Etude de Février 2014 sur les différences d'activités des cerveaux Hommes-Femmes
Rouge : là où la densité de matière grise est supérieure pour la femme
Bleu : là où la densité de matière grise est supérieure pour l'homme
Il existe donc bel et bien d'énormes différences d'activité dans les cerveaux sexués, un critère important dans la différence de poids des deux cerveaux, et entièrement délié d'une notion d'intelligence supérieure ou inférieure.
Nous passons ici sur les noms des zones plus utilisées par l'un ou par l'autre, nous reviendrons plus bas sur les conséquences émotionnelles et réactionnelles d'une telle étude.
Les "câblages"
Une autre étude de septembre 2013 s'attarde sur la différence de "câblage" dans les deux cerveaux, autrement dit les substances blanches qui connectent entre elles les différentes zones du cerveau.
Etude de septembre 2013 sur un échantillon de 949 personnes
Les deux premières figures nous présentent les connexions dans les cerveaux de 428 hommes, les deux du dessous les connexions dans les cerveaux de 521 femmes.
Chez l'homme, le câblage est principalement vertical à l'intérieur d'un hémisphère, accélérant ainsi la vitesse de traitement des informations et les tâches liant la perception à l’action.
Chez les femmes, il est cette fois horizontal et transversal, favorisant ainsi le raisonnement et l'intuition, une meilleure intelligence émotionnelle et un niveau de langage supérieur.
Concrètement, quelles différences scientifiques peut-on en tirer?
Homme | Femme |
- Perception de l'espace - Repérage tridimensionnel - Vitesse d'exécution sensorimotrice |
- Attention - Multitâches - Mémoire des mots et visages - Cognition sociale |
Attention, ces données sont des généralités issues d'études sur des échantillons. Si en moyenne, une femme saura mieux gérer le multitâche un et homme arrivera mieux à se repérer dans l'espace, ce n'est pas forcément vrai pour une femme donnée comparée à un homme donné.
Pour imager cela, les hommes sont plus grands que les femmes, ce n'est pas pour cela qu'un homme donné sera toujours plus grand qu'une femme donnée.
Quelle incidence dans un jeu comme Counter-Strike ?
Evidemment, ces données sont une première piste d'explication à la question : "Pourquoi les femmes sont-elles moins fortes que les hommes sur CS ?". En effet, l'homme a l'avantage de très bien percevoir l'espace et la 3D, une notion très importante pour se projeter dans le jeu et anticiper les mouvements ennemis & alliés.
D'autre part, la vitesse d'exécution sensorimotrice permet aux hommes d'avoir un lien bien plus rapide entre l'oeil (ce que l'on voit à l'écran) et la main, favorisant ainsi les réflexes et autre flickshots.
D'un autre côté, les femmes auraient tendance à avoir une meilleure intelligence sociale et une meilleure cognition, leur permettant potentiellement d'évoluer plus efficacement en groupe. Mais malheureusement dans CS, le niveau d'équipe n'est pas aussi important que le niveau individuel de chaque joueur. Une bonne équipe féminine aurait ainsi de grandes chances de perdre contre un mix masculin composé de 5 grosses individualités qui cliqueraient tout simplement trop vite sur les têtes, même dans une situation désavantageuse.
Petit apparté sur la cognition sociale des filles : nous avons eu un joli contre exemple à cet ESWC 2014, où les filles de imG ont participé à une joute contre les filles de Reason à 2h du matin dans la rue; que serait une affirmation sans ses jolis contre-exemples. Est-ce leur éducation et leurs relations qui les ont conduit à une telle réaction, ou l'émotionnel a-t-il pris le pas sur la capacité sociale ? Etaient-elles sous l'emprise d'alcool ou autre substance, expliquant ainsi le blocage de certaines connexions cérébrales ? Passons sur ce sujet désolant !
D'autre part, avec les différences de volume dans certaines zones cérébrales, les femmes courent environ deux fois plus de risque que les hommes de souffrir de dépression et de troubles anxieux. Elles sont donc sujettes à un stress supérieur lors de compétitions ou même de matchs officiels contre les hommes, d'autant que le poids de la communauté leur pèse sur la conscience ("on va quand même pas perdre contre des meufs"). Même à l'échelle d'un simple round ou d'une simple mort, leur potentiel émotionnel étant bien plus importants, il leur est important de combattre ce "stress" si néfaste dans le jeu.
Suite à son match contre Bad Monkey Gaming en demi finale de l'ESWC 2014, NASTY déclare :
A chaque round, je leur disais de bien respirer et de bien se concentrer.
NASTY, capitaine des 3DMAX championnes du monde
D'où viennent ces différences et peuvent-elles être inversées ?
A l'heure actuelle, les chercheurs ne savent pas encore exactement d'où viennent ces différences dans le cerveau humain. Est-ce écrit dans nos gênes (inné) ou les acquièrent-t-on (acquis) en fonction de composantes sociales et hormonales?
Etude de septembre 2013 sur un échantillon de 949 personnes
La figure ci-dessus représente l'étude des câblages classées par âge : les enfants (B), les adolescents (C) et les jeunes adultes (D).
Une chose est certaine, le cerveau évolue donc au fil de l'âge dans le sens des études. Mais nous ne savons pas si cette évolution est prévue ou si elle est bel et bien la conséquence d'autres facteurs.
Le système hormonal est radicalement différent entre hommes et femmes. Il existe donc probablement des différences induites par l'imprégnation de ces hormones.
D'autre part, la société et la culture jouent un rôle majeur dans l'évolution des deux sexes. Les préjugés et l'éducation donnée à un même sujet favoriseront sûrement tout ou partie des capacités sur un jeu vidéo. En France, l'e-sport en est à ses balbutiements en terme d'acceptation sociale. Une femme qui joue plusieurs heures par jour à un jeu vidéo sera probablement encore mal vue. D'autre part, les regroupements sociaux se font bien souvent par sexe et les activités qui en découlent en sont très souvent liées; dans un groupe de 5 amies, il n'est presque pas concevable pour l'une de s'investir dans un jeu vidéo quand les 4 autres vont faire une autre activité plus "classique".
Le nombre de femmes qui jouent donc sérieusement dans l'e-sport est par conséquent bien inférieur au nombre d'hommes; et le niveau d'une scène e-sport est très souvent lié à son nombre de personnes impliquées.
Cela étant dit, la famille et notamment la fraternité peut jouer un rôle majeur dans l'investissement ou non d'une femme dans l'e-sport. Une femme qui baigne dans un univers d'hommes à la maison, peut potentiellement s'intéresser davantage à leurs activités et y prendre goût.
Mais alors, est-il possible pour une femme d'acquérir un niveau similaire aux hommes ?
Techniquement, c'est possible. Une étude de 2005 démontre que la pratique intensive du piano favorise les liaisons inter-hémisphère du cerveau. Il est donc tout à fait concevable qu'à l'inverse, la pratique intensive de CS pour une femme favorise ses connexions verticales et lui permette ainsi d'avoir autant de compréhension de l'espace et de réflexe "oeil-main" qu'un homme donné.
Toujours est-il qu'il leur faudra pour y parvenir plus d'efforts en ce sens et que notre société ne favorise pas un tel comportement.
Quelles conclusions en tirer ?
La société actuelle vise à égaliser les deux sexes quand simultanément des études neurologiques prouvent leur différence. Dès maintenant, il faut à tête reposée comprendre ce qui est ou ce qui n'est pas du sexisme. L'homme et la femme se doivent d'être placés à un même niveau hiérarchique mais pour autant, il est important de comprendre et d'accepter les différences de chacun, forces et faiblesses.
Faut-il les empêcher de jouer avec les hommes (compétition mixte) ?
NON
Faut-il leur donner le droit de jouer avec eux ?
OUI
Et surtout, les compétitions féminines ont-elles leur place ?
OUI, plus que jamais, c'est une composante de l'égalité des sexes.
Les conclusions de ce dossier tendent à démontrer que le système compétitif actuel est parfait, avec une compétition mixte et une compétition féminine. Si une fille vient à se démarquer et qu'elle en a l'envie, elle doit pouvoir participer à une ou plusieurs compétitions avec des hommes.
Le seul problème actuel à ce sujet (et quel problème !) réside dans la communauté, qui fait preuve de méconnaissance et ainsi déprécie ce qui devrait être naturel et de droit. La communauté et, au sens plus large, la société est un frein à l'épanouissement et la progression de cette scène.
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Ca me rappelle le débat entre les cashprizes dans les Grands Chelem au tennis qui avait fait débat de par le fait que les filles jouaient moins mais sinon l'implication en terme de temps de jeu est clairement moindre chez les filles que chez les mecs.
Bravo pour l'article, ça fait toujours plaisir chez aAa!
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
et c'est en partie misogyne parce que tu t'adresses à toutes les filles avec ce genre de remarques qui te paraissent justifiées...
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
on va pas balayer des centaines d'années de conditionnement dans des sociétés patriarcales du jour au lendemain. au delà de ce constat, la première étape pour élargir sa perspective et permettre d'aller au delà des clichés c'est d'accepter que ça demande pas le même effort pour une femme de se mettre à fond dans la compétitivité pour arriver au même résultat qu'un homme.
et dire que le milieu n'est pas misogyne, qu'il n'y a pas beaucoup de sexisme ça me fait doucement marrer. je trouve qu'on est au même niveau que le débat sur le harcèlement de rue avec les arguments à base de "ça arrive pas si fréquemment" ou "au pire c'est un compliment, c'est pas si grave"...
c'est toujours facile de minimiser les réactions et comportements des autres vis à vis d'une minorité quand on fait partie de la majorité (t'es un homme hétéro c'est ça).
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Les seules fois ou j'ai vu des filles se faire insulter, c'est sur le stream de kaceytron, et franchement, entre son décolleté son logo brazzers et son attitude, on peux pas dire qu'elle cherche pas, un mec en prendrait autant dans la gueule.
De plus, c'est pas comme si ingame on pouvait deviner que t'étais une fille. J'ai joué régulièrement avec des filles, j'ai plutôt l'impression qu'au contraire à partir du moment ou les gens tilt qu'ils ont affaire au sexe féminin ils sont plutôt plus tolérant que l'inverse.
J'ai jamais fait des amalgames aussi débiles que "c'est un compliment, c'est pas si grave", mais oui, franchement, j'ai pas l'impression que ça soit fréquent, et ça l'est probablement moins qu'autre part. Et pourtant sur internet les gens se lachent facilement pour dire des conneries, mais j'pense qu'on trouve bien pire sur twitter et sur facebook que sur lol cs ou wow.
Faut arrêter deux secondes, quand t'es ingame, tout le monde s'en fout de qui tu es irl, ce qui compte c'est ce que tu fais et a moins que tu passes ton temps a dire "btw i'm a girl ^^" tout le monde s'en cogne.
Essayer de me faire passer pour un espèce de beauf qui défend les majorités par défaut, ça me fait assez marrer, si on discutait un soir je pense que tu comprendrais a quel point t'es dans le faux.
Et puisque tu parles d'hétéro d'ailleurs, a choisir, si tu veux être bien traité dans le milieu des gamers vaut mieux être une fille qu'un homo parce que la oui sur l'homophobie y'a des progrès à faire vu les insultes homophobes qui fusent fréquemment. Mais la encore, à moins de dire "i'm gay" a tout bout de champs, tu pourrais être hitler que tout le monde s'en branle tant que tu carry.
Notre communauté est certainement celle ou la personne que tu es IRL importe le moins, homme, femme, chomeur, ingénieur, gay trans lessbienne hétéro, raciste, pas raciste, catho musulman athée, tout le monde s'en branle tant que tu ne revendiques rien.
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
la réalité est différente.. tes propres expériences sont malheureusement loin d'être représentatives (et pourtant j'aimerai, crois moi). là dessus je me base autant sur ce que j'ai pu observer (à la fois ingame avec des nanas avec/contre moi, que des réactions en lan quand les nanas jouent) que sur les témoignages des gameuses en elle même, le résultat est très souvent plus que pitoyable (même si tout le monde ne réagit pas comme ça on est d'accord, ça reste néanmoins une attitude bcp trop répandue)...
un bon exemple (quoique parfois trop extrême) pour illustrer mes propos c'est le long blog de marlard si t'as 20mn à tuer
http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-y-remedier/
j'aimerai franchement que la communauté soit telle que tu la décris mais on en est malheureusement très loin...
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
Modifié le 17/04/2019 à 14:37
et je vais me répéter, c'est pas représentatif de l'ensemble des joueuses qui jouent de manière compétitive. c'est insultant pour celles qui justement s'entrainaient et faisaient de leur mieux pour développer leur communauté (au hasard, toutes les filles qui gravitaient autour des équipes d'atlantis/heuka [ivy, nanou, stefy, etc] qui se faisaient chier à aller en lan soit en team soit pour des équipes mixtes en mix...).
après, la faible participation d'équipes à des events est le résultat d'un cercle vicieux. peu de filles qui jouent (pas facile d'accès pour toutes les raisons que j'ai évoqué + les préjugés dans ton genre qui donnent vraiment pas envie de s'investir) -> peu de tournois donc encore moins de motivation pour se sortir les doigts -> la communauté stagne.
en vrai je m'en bats complètement les couilles de voir des filles jouer à cs. ce que je supporte pas c'est tous ces préjugés et attaques contre des nanas qui n'ont rien demandé. ça a peu d'importance dans les jeux on est d'accord, mais on retrouve ce genre de mentalité à tous les niveaux et ça craint un max.