Une enquête publiée par Revue XXI lève le voile sur les luttes d’influence qui secouent la Karmine Corp depuis 2022. Au cœur de cette guerre silencieuse : la banquière d’affaires Iris Alameddine et le cofondateur Prime, dont les alliances et les dérives auraient profondément marqué l’histoire récente du club le plus populaire de France.

De la success story esportive aux dérives d’un empire fragilisé

Enquête fleuve signée Revue XXI, l’article retrace les dessous méconnus de la Karmine Corp, entre ambitions financières, luttes internes et tragédies humaines. Au centre du récit, une figure discrète mais décisive : Iris Alameddine (qui semble avoir désactivé son compte Linkedin depuis la publication de l'article), banquière d’affaires passée par le Raine Group, devenue manageuse et conseillère du rappeur et cofondateur du club, Amine « Prime » Mekri qui a annoncé ce vendredi soir se mettre en retrait de la KCorp.

Derrière la façade du club le plus populaire de France qu'est devenu la Karmine Corp, symbole de réussite communautaire, se dessine une tout autre réalité : celle d’un univers où s’entremêlent finance, influence, storytelling et crises de gouvernance. L’enquête remonte jusqu’en 2022, année où Alameddine entre dans la sphère de la Karmine avec pour ambition de faire basculer l’esport français dans la cour des grands. Son rôle grandissant auprès de Prime l’amène à côtoyer dirigeants du football européen, investisseurs du divertissement et institutions financières, tout en consolidant l’image d’un duo prêt à conquérir le monde.

Mais cette dynamique de pouvoir vire à la confrontation. Dès 2022, Kameto (Kamel Kebir), cofondateur et président de la Karmine Corp, déclenche une procédure interne contre Prime et sa société Kelawin, l’accusant d’opacité et de confusion d’intérêts dans la gestion du merchandising. S’ouvre alors une guerre fratricide pour le contrôle du club, sur fond de soupçons de malversations, de tensions internes et de révélations médiatiques. Malgré l’entrée de la Karmine Corp en LEC, symbole d’ascension sportive et financière, la fracture s’aggrave. Les réseaux sociaux deviennent le théâtre d’un véritable règlement de comptes : les supporters réclament la démission de Prime, tandis qu’Alameddine orchestre la riposte médiatique et judiciaire.

L’enquête révèle ensuite une série d’épisodes plus sombres : réunion secrète entre Kameto et d’anciens collaborateurs de Prime évoquant des salaires impayés, comportements abusifs et avances sexuelles de la part du principal concerné, procédures prud’homales et le suicide d’un ancien comptable de la société Kelawin. La mère de ce dernier poursuit aujourd’hui les démarches en justice, convaincue que les problèmes internes dont contribué à son passage à l'acte.

Ce récit, où se croisent ambitions XXL, manipulations d’image et drames personnels est à retrouver sur le site Revue XXI : “Derrière la guerre fratricide de la Karmine Corp, les rêves de grandeur d’une banquière”. Du côté des supporters, le ras le bol général est constaté. La majorité d'entre eux, ou presque, réclament le départ de Prime. Certains espèrent voir Domingo rejoindre le projet.

Une pétition réclamant le départ de Prime

Une pétition a été lancée sur le site change.org, afin de réunir des signatures pour demander le départ de Prime. A l'heure où nous écrivons ces lignes (vendredi à 19h20), elle a déjà été signée par 3500 personnes.

Le club a réagi officiellement