Yike a remporté un nouveau titre en LEC, cette fois sous les couleurs de la Karmine Corp. Le jungler suédois, évincé de G2 au dernier mercato après deux ans de bons et loyaux services, a retrouvé le sommet avec sa nouvelle équipe en s’imposant 3-0 en finale. Dans l’interview d’après-match, il est revenu sur ce moment particulier et sur sa place au sein de la Karmine Corp.
Un retour au premier plan après un départ de G2
Il y a quelques mois, Yike quittait G2, le club avec lequel il avait remporté deux titres LEC et disputé les Worlds. Malgré des performances solides, il n’avait pas été conservé et a dû se reconstruire dans une nouvelle structure. "J’étais dans la meilleure équipe d’Europe depuis deux ans et j’ai été viré. Tout a changé, j’ai dû apprendre un nouveau rôle", raconte-t-il. "Aujourd’hui, je suis fier du travail accompli avec la KC".
L’intégration au sein de la Karmine Corp n’a pas été immédiate. L’équipe a connu un début de split en dents de scie, avec des ajustements nécessaires pour que Yike trouve pleinement sa place. Mais au fil des semaines, l’alchimie a pris, jusqu’à aboutir à cette finale contre G2, un match forcément particulier pour lui. "C’était une intersaison compliquée, je devais prouver que je pouvais toujours être un top jungler. Ce titre montre qu’on a su rebondir".
Une équipe qui a su s’adapter et éviter le piège de l’excitation
Face à G2, la Karmine Corp a montré une grande maîtrise, contrairement à leur premier affrontement où ils s’étaient laissés surprendre. "La dernière fois qu’on a affronté G2, on a été surpris par leur approche du jeu", analyse Yike. "Cette fois, on était mieux préparés. On a aussi évité de refaire l’erreur de s’exciter trop vite après avoir pris l’avantage".

L’un des points clés de la finale a été la gestion mentale. Après avoir mené 2-0, KC a su rester concentrée et ne pas tomber dans le piège de la précipitation, un problème fréquent face à G2. "C’est très facile de s’emballer quand on mène 2-0, mais on a abordé le dernier match comme si c’était un BO1", explique-t-il. "Targamas a joué un rôle clé pour garder tout le monde calme".
Un avenir qui s’écrit en bleu
Avec cette victoire, Yike prouve qu’il est toujours un jungler capable de dominer le LEC. Plus qu’un simple trophée, ce titre symbolise une nouvelle ère pour lui et la Karmine Corp. "La KC, c’est ma maison maintenant", affirme-t-il. "Je suis tellement fier de cette équipe et de tout le travail accompli".
Ce premier split avec la KC s’achève de la meilleure des manières, mais les ambitions de Yike ne s’arrêtent pas là. Le jungler veut désormais briller sur la scène internationale et prouver qu’il peut rivaliser avec les meilleurs. Un défi à la hauteur d’un joueur qui a déjà su rebondir face à l’adversité.
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