Cela fait maintenant plus d’une dizaine d’années que Counter Strike est un des jeux les plus populaires de l’e-sport. Les compétitions se sont enchainées, il y a eu des joies, des pleurs, des cris. Mais dans l’ombre de la testostérone, se terrait une annexe, une scène secondaire qui ne démérite pas. Je parle bien sûr de l’e-sport au féminin. Les équipes féminines ont du mérite. Elles ont toujours été présentes sur les différents FPS de Valve sans pour autant en être récompensées par les organisateurs de tournois. Nous avons quand même pu observer un circuit Lan intéressant sur 1.6 avec les ESWC, mais sur son frère ennemi, à savoir Source, ce fut plus laborieux. L’ESL a tout même tenté d’aider nos joueuses mais l’engouement susciter n’était pas suffisant. Un résultat plutôt logique tant l’absence de compétition pendant plusieurs années a dû démotiver bon nombre d’entre elles. Avec Counter Strike Global Offensive, c’est peut-être le jour du changement !
Qui dit nouveau jeu, dit nouveau départ. Réunification de la scène, arrivée de nouvelles joueuses et regain de motivation sont les nouveaux arguments d’une scène reboostée ! Début en fanfare, les meilleures structures annoncent leurs équipes et l’ESWC suit le mouvement avec un tournoi qui restera dans les mémoires. On peut alors naïvement se dire qu’on touche le bon bout. Mais voilà, quelques mois après cet évènement, c’est le calme plat. Les organisateurs ont clairement peur d’investir dans le girly par peur de l’échec. Car oui, le fantôme des précédents échecs sur 1.6 et Source plane encore au-dessus de nos têtes.
C’est sans compter sur la détermination actuelle des joueuses, à l’image de la pétition pour l’ouverture d’un tournoi féminin à la précédente Dreamhack qui est arrivée malheureusement trop tard. Mais les faits sont là, cette petite scène essaye de faire bouger les choses et montre que l’engouement recherché est bien présent ! Quelques résultats sont notables, comme la Copenhagen Games qui a lancé un appel pour envisager un tournoi lors de leur prochain évènement. Mais le plus important est fait, les esprits sont marqués. Les joueuses sont prêtes et attendent le feu vert et l’aide des organisateurs. C’est donc l’heure de leur donner un coup de main, elles le méritent bien.
Penchons-nous maintenant plus du côté français. Les structures ont très vite suivi le mouvement et les grands noms sont de sortie : LDLC, Millenium, Imaginary ou encore eXtensive. C’est d’ailleurs à des joueuses venant de ces quatre équipes que j’ai posé des questions à propos de l’avancée actuelle de la scène et de leurs projets. C’est l’occasion de parler de l’évolution qu’apporte CS :GO et de l’image positive qui doit en découler. Vous trouverez donc dans la suite de ce dossier, des interviews de Deborah "Deb0rAh" Dias, Marie "Chelxie" Gomez, Marie "Chiffon" Bernardino et Marion "Mar1oN" Lopez que je remercie pour leurs disponibilités et leurs amabilités. Mais ce n’est pas tout, car on le sait la scène Counter strike est un peu versatile et il en est malheureusement de même pour nos petites françaises. Vous retrouvez donc dans la dernière page, un récapitulatif des meilleures équipes françaises féminines.
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
On le fait dans d'autres sports pour des considérations de force physique : les hommes sont en général plus grands et plus forts que les femmes. Regardez comme Zlatan fait voler ses camarades masculins, imaginez le jouer contre des filles.
En esport non seulement la force physique n'a à mon avis aucun impact mais en plus la plupart des joueurs masculins ne pèsent pas plus de 40 kilos et ne s'entretiennent pas physiquement.
L'esport est plus intellectuel que physique, et donc plus à comparer avec les jeux TV, les échecs, les concours... qu'avec des sports comme le foot, le hand ou le basket.
Si on sépare les femmes des hommes en esport aujourd'hui c'est parce que :
Ca permet aux filles d'être plus médiatisées, de se comporter comme des princesses ultra protégées dans un petit cocon, et elles aiment ça
Y a tout un tas de bolosses à la fois parmi les joueurs et les membres des staff de structures, organisateurs de LAN, ... qui les s...aucent, c'est pour ça qu'on n'est pas prêt de briser leur cocon
Ca permet aux structures d'être facilement médiatisées, quand la section homme manque de résultats on peut faire parler de soi avec une section femme même si elle ne fait pas plus de résultats
Ca leur permet de participer aux compétitions et de faire de résultats sans s'entrainer
Ca leur fait une bonne excuse pour avoir un mauvais niveau
C'est pas que l'esport manque de filles, c'est que l'esport manque de gens. Dont des hommes. Que ce soit CSGO ou SC2, très peu d'équipes / joueurs ont vraiment un haut niveau en Europe. Si on prend au niveau français c'est ridicule, on a en France sur chacun de ces jeux un joueur / une équipe qui domine complètement la scène (VG, Stephano), le reste est dix mille pieds plus bas, la scène française a un niveau très bas, y a 2-3 équipes "pro", le reste c'est de l'amateurisme.
A partir de ça, vouloir couper la communauté c'est débile.
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Je suis désolé, j'ai déjà pris du plaisir à regarder un match de cs féminin. Même plus d'une fois. Et juste pour la finale eswc 2006 avec les btb à Bercy, juste ça et pour l'ambiance qu'il y'avait ça justifie qu'il y'est cette scène. J'ai rarement retrouvé une ambiance pareil dans un match "de mec". Le seul qui me vient en tête c'est PGS-NOA à l'eswc 2007.
Et je le répète, le fait d'avoir une scène féminine permet d'agrandir le nombres de joueuses mais aussi de joueurs.
Et j'aimerais bien une réponse, en quoi ca te dérange qu'il y'est une scène féminine.
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Ensuite dans certains sports aphysique, c'est simplement un reste d'une ancienne époque sexiste (echecs par exemple )
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
La séparation n'a pas lieu d'être, c'est juste que dans ce monde de puceau, une fille qui stream et qui a un niveau correspondant à un mec qui serait random pourra facilement arrondir ses fins de mois voire trouver une team, des sponsors etc...
Pendant ce temps, il y a des mecs qui se crèvent à jouer 12 heures par jour, et qui ont 10 viewers à tout péter.
Bien sur, il y a quelques exceptions, mais il y a quand même plus de merdeuses qu'autre chose à l'heure actuelle.
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
"La séparation n'a pas lieu d'être, c'est juste que dans ce monde de puceau, une fille qui stream et qui a un niveau correspondant à un mec qui serait random pourra facilement arrondir ses fins de mois voire trouver une team, des sponsors etc...
Pendant ce temps, il y a des mecs qui se crèvent à jouer 12 heures par jour, et qui ont 10 viewers à tout péter." c'est quoi cette jalousie?
"Bien sur, il y a quelques exceptions, mais il y a quand même plus de merdeuses qu'autre chose à l'heure actuelle." y'a des filles qui te martyrisent ?
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
Modifié le 17/04/2019 à 14:19
ou encore dire que les mecs n'ont pas leur place quelque part