Un conflit, mais comment ?
Après plusieurs événements réussis à Dallas, la CPL aurait pu s’enliser dans la facilité. La stagnation étant le mal de toutes les entreprises, Angel Munoz a décidé de relancer la machine en présentant son CPL Extreme World Tour et ses multiples tournois à travers le monde, avec une étape à Dallas cet été du… 6 au 10 juillet ! Comme l’ESWC donc. Voilà, le problème est posé et tombe sous le sens. Inutile de vous dire qu’il a laissé de nombreux « journalistes » dans l’expectative. Cela est finalement devenu une litote puisque le ton est monté par communiqués interposés entre Mathieu Dallon et Angel Munoz.
Que faut-il déceler derrière ce problème ? Coïncidence malheureuse ? Attaque agressive de la CPL ? Nous avons tout d’abord pensé à cette troisième solution tant les tons employés dans les communiqués de presse et autres interviews étaient agressifs, quasi belliqueux. Nuance toutefois, les noms d’oiseaux n’ont bien évidemment pas fusé mais, pour vous donner un exemple, Angel Munoz a qualifié le communiqué de presse de Ligarena comme « totalement dépourvu de tact ». Mathieu Dallon, dans un communiqué confirmant les dates habituelles de l’ESWC, qualifie la démarche de la CPL comme étant « un aveu de faiblesse ou pour le moins comme une intention délibérée de diviser les joueurs ». Le président de Ligarena n’hésitera pas à parler de « prise d’otage par la CPL des communautés de joueurs ».
A froid, qu’en est-il ? Dans une interview accordé à *aAa*zouzou lors de l’Atomic Re-So, Mathieu Dallon affirme qu’il n’y a aucune guerre entre la CPL et son entreprise. Les deux organisations semblaient déjà trop engagées vis-à-vis de leurs partenaires pour pouvoir s’accorder sur les dates de leurs événements. Langue de bois ? Vérité ? Nous sommes allés interroger les principaux protagonistes afin d’en savoir plus.
La première personne à nous répondre n’est pas si célèbre puisqu’il travaille dans l’ombre afin de fournir aux différentes communautés la meilleure information possible sur le sport électronique. Midway, responsable de la rédaction de GotFrag, a répondu à nos questions.
*aAa* : La CPL Summer et l’ESWC auront lieu aux mêmes dates. Est-ce un réel problème pour la communauté ? Quelles seront les conséquences ?
Midway : A l’heure actuelle, les conséquences évidentes sont que la majorité des meilleures équipes prendront part à l’ESWC. Toutefois, récemment, certaines équipes ont commencé à se rediriger vers CS:Source donc je ne suis pas vraiment sûr que la CPL sera aussi mauvaise que prévu à la base, étant donné que peu d’équipes se sont inscrites en comparaison aux années précédentes. De plus, je m’attends à ce que la majorité des gens gardent un oeil sur la CPL même s’ils regardent l’ESWC juste parce que CS:Source sera le jeu utilisé à l’avenir.
Angel Munoz a dit à Mathieu Dallon qu’il ne pensait pas que Ligarena aurait organisé son événement entre les 6 et 10 juillet. A ton avis, est-ce que Angel Munoz est honnête en disant ça ?
Je ne pense pas qu’Angel ait un instant pris en compte l’ESWC. Il faisait marcher son affaire et essayait de trouver une date avec le Gaylord Hotel (NDLR : l’hôtel de Dallas réservé par la CPL et mis à disposition des joueurs) qui lui donnerait le meilleur compromis. Après que tout ceci eût été fait, il a réalisé que c’était la même date que l’ESWC mais c’était déjà trop tard. Est-ce que Angel est coupable de négligence ? Peut-être, mais est-ce qu’il l’a fait délibérément, probablement pas.
Comment allez-vous couvrir ces événements ? Est-ce qu’ils seront au même niveau d’intérêt ?
A l’heure actuelle, les rédacteurs CS les plus compétents de GotFrag et moi-même prendront part à l’ESWC, alors que nous enverrons une plus grande équipe à la CPL mais moins expérimentée. Nous espérons proposer un coverage de grande qualité pour les deux événements.
Quelle est ton analyse de la croissance de la CPL et de l’ESWC ?
Il est assez flagrant que l’ESWC croît à grande vitesse récemment alors que la CPL pourrait même avoir effectué un recul au moins pour les événements locaux aux USA. Leur CPL World Tour n’a pas encore réellement rencontré le succès en termes de support par la communauté mais ils ont un an pour y parvenir. Je pense que les deux grandissent et vont de l’avant donc je pense que cela reste très relatif en terme de croissance.
Pourquoi est-ce que la Coupe du Monde rencontre un tel succès selon toi ?
Je pense qu’elle rencontre du succès parce qu’elle parvient à attirer les meilleures équipes mais je pense qu’ils peuvent faire encore mieux s’ils choisissent une stratégie pour acquérir ces équipes. La FIFA utilise une Coupe du Monde qui est strictement basée sur des équipes nationales sélectionnées par un comité du pays avec des compétitions par continents. Il semble que l’ESWC prend ce chemin mais les WCG l’ont déjà fait jusqu’à un certain point. L’ESWC autorise aussi les Club, comme en Champions’ League, à jouer, ce qui est confus. Je pense qu’ils ont besoin de sélectionner une méthode et aller de l’avant avec celle-ci. Avoir une double approche ne fera que troubler les principaux médias. En choisissant une méthode ils pourraient devenir plus forts, pas seulement pour les sponsors et les couvertures medias, mais les équipes également.
L’année dernière, le premier prix pour les vainqueurs de la Coupe de France était une qualification pour la CPL Dallas. Maintenant, on imagine guère un tel partenariat entre les deux sociétés. Quelle est la meilleure situation ? Un monopole ? Une coopération ?
Chaque sport a un corps de décision en quelque sorte. La FIFA gère le football, la NFL le football américain, la NBA contrôle le basketball etc. Sans un organe de contrôle des compétitions eSports, nous nous retrouverons face à ce genre de situations. L’aspect positif est que nous continuons à grandir énormément chaque année, mais tôt ou tard, un organe de contrôle sera nécessaire ou une ligue devra devenir supérieure aux autres compétitions.
Selon toi, quelle est la prochaine grande étape pour le sport électronique ? De quoi l’esport a-t-il besoin pour prendre son essor ?
Je pense que l’une de deux choses doit se produire. Un événement doit rassembler les équipes qui y prennent part afin de créer un système qui a du sens. Aucune des ligues/compétitions actuelles sont réellement des ligues, elles sont juste des compétitions ouvertes ou des événements avec qualifications en tournoi. Ce ne sont pas des ligues. Nous avons besoin d’une vraie ligue. L’autre option est pour le corps de décision, peu importe sa forme, de rassembler les nombreux événements afin de créer une sorte de "tour" ou saison qui organiseront tous ces événements. Honnêtement, j’ai été peiné de voir ou arriver de nombreux stéréotypes et barrages tenus par des gens qui gèrent et possèdent l’argent dans cette communauté.
La situation anarchique régnant sur le monde de l’esport semble préjudiciable selon Midway. Le sport électronique aurait donc besoin d’une instance supranationale contrôlant le calendrier et certains agissements des différentes entreprises qui font avancer notre discipline. Selon lui, l’ESWC prend une longueur d’avance sur la CPL mais peut encore davantage avancer si Ligarena fait évoluer son système de sélection des équipes. Si la CPL semble grandir moins rapidement, comme en témoigne le succès mitigé jusqu’alors du World Tour, l’entreprise dispose encore de nombreux mois pour rebondir.
Bien évidemment, cet article ne serait utile si nous n’avions pas les avis des deux protagonistes : Mathieu Dallon de Ligarena et Angel Munoz de CPL. Le premier a accepté de répondre à nos questions et nous révèlent des informations exclusives sur cet incident mais surtout sur sa société.
*aAa* : L’année dernière, le premier prix pour les vainqueurs des qualifications françaises pour la Coupe du Monde était un autoberth pour la CPL Dallas. Maintenant, il semblerait que vous ayez des problèmes avec la CPL (« prise d’otage par la CPL des communautés de joueurs »). Est-ce un point de non retour ?
Mathieu Dallon : C’est vrai que nous avons toujours eu des relations cordiales avec CPL. Aujourd’hui, leur position officielle est de dire qu’ils ne connaissaient pas les dates de l’ESWC et que de toute façon, la réservation du site à Dallas ne leur laissait pas le choix. Je m’en tiens à la version officielle, bien qu’elle soit difficile à croire. Elle induit en revanche que personne au sein du staff CPL, ni dans leur entourage professionnel, ne s’intéresse à l’actualité mondiale du sport électronique, à la disponibilité des joueurs ou des médias. C’est une forme de mépris qu’ils semblent assumer.
Ce n’est pourtant pas un point de non retour. Nous évoluons tous, en tant que professionnel du sport électronique, dans une économie jeune et fragile que personne ne maîtrise. La somme de tout ce que nous créons tient plus à notre passion qu’à l’addition de grands plans de conquêtes marketings. Au fond de moi, sous l’amertume, j’espère que CPL a conscience de son erreur. Nous avons encore besoin, pour quelques années au moins, d’aller tous dans le même sens.
Pour s’étendre, de quoi l’esport a-t-il besoin ? Une seule entreprise qui crée de grands événements ou plusieurs ? Se dirige-t-on vers un monopole ? Quelle sera selon vous la prochaine grande étape du sport électronique ?
Le sport électronique pour se développer a d’abord besoin d’un projet. Je pense que Ligarena fait preuve dans toutes ses entreprises, qu’elle a un projet. Je pense à la rigueur sportive de l’ESWC, à sa charte, aux relations transparentes établis avec les partenaires des qualifications, aux choix des jeux retenus comme disciplines sportives. Je pense aussi au développement de Cyberleagues France et de Cyberleagues dans le monde l’année prochaine. CPL aussi a un projet avec Painkiller, qu’on pourra juger sévèrement dans sa réalisation, mais il a le mérite d’exister. En revanche, je ne comprends plus le projet de WCG, ni celui d’autres organisations émergentes en Asie.
Les clefs du développement de cet univers sont entre les mains des créateurs des jeux et pas seulement du point de vue technique ou artistique. Les créateurs, les premiers, détiennent les droits de leurs créations. Aujourd’hui ces droits sont pour l’essentiel licenciés à un éditeur dont l’objectif principal est de vendre le jeu à sa sortie en magasin. Par défaut les droits de l’exploitation d’un jeu dans un contexte sportif ne sont pas gérés (droit à l’organisation des tournois, droits à la diffusion des images, en télévision, dans une salle de spectacle, sur le net). A de très rares exceptions, l’éditeur s’en occupe, mais pas avec le niveau d’intérêt nécessaire. Tout est à faire dans ce domaine, c’est la prochaine grande étape : la normalisation juridique de notre activité.
La CPL semble éviter l’hexagone puisque aucune étape du World Tour n’a lieu en France. Peut-on imaginer très bientôt une ESWC aux Etats-Unis ?
Je ne pense pas que la CPL évite quoi que ce soit. Elle n’a juste pas d’opportunité. Et pour être clair, oui une Grande Finale ESWC aux Etats-Unis est envisagée.
Comment analysez-vous à froid les violentes réactions sur cet incident ? Est-ce que vous êtes d’accord que deux événements ayant lieu en même temps soient mauvais pour le sport électronique ?
Evidemment, et c’était le sens de mon communiqué. Nous déplorons cette situation qui divise les joueurs, les médias et les sponsors. Cela m’a rappelé la première édition des WCG en décembre 2001 qui avait choisi comme date le créneau de la CPL Winter (qui ne s’appelait pas encore comme cela). C’était l’acte d’un challenger qui voulait faire sensation au prix de l’unité de la communauté.
Quel est le chiffre d’affaires de Ligarena et sa croissance par rapport à l’an passé ? D’où cela vient-il principalement ? Quels sont les coûts les plus importants ?
Ligarena connaît depuis sa création en 2000 près de 100% de croissance par an mais n’a jamais dégagé de bénéfices. Le chiffre d’affaires ne veut pas dire grand-chose s’il est considéré seul. Il faut savoir que Ligarena et ses actionnaires ont aujourd’hui investit à perte près d’un 1.2 million d’euros pour couvrir les résultats déficitaires des 4 premières années. Notre dernier exercice présente un chiffre d’affaires de 1.6 millions d’euros. 80% provient des revenus de sponsoring, 20% des droits de licences ESWC internationaux. Tous ces revenus sont systématiquement investis dans les événements.
Ce sont les événements qui coûtent le plus cher, notamment les locations d’espaces, les locations de matériels, les salaires chargés des personnes du staff, et les dotations numéraires. Nous sommes de loin l’acteur mondial qui a le moins de moyens, en comparaison avec WCG et CPL. C’est pourquoi nous avons des idées, du courage, et que notre marge de croissance est énorme.
Peut-on imaginer un jour Ligarena rachetant les droits d’un jeu comme l’a fait la CPL avec Painkiller ?
A ma connaissance, CPL n’a pas racheté les droits de Painkiller mais a négocié un accord global avec l’éditeur, dans lequel elle apporte beaucoup grâce à ses sponsors (organisation d’événements, communication, prizemoney) et dans lequel l’éditeur cède un droit d’exclusivité pour l’organisation de tournois. C’est un modèle et un équilibre bien particulier qui a pu être possible car les deux parties étaient en situation de demande. J’imagine mal ce modèle réalisable avec un jeu à succès.
Pour ce qui est de Ligarena, nous cherchons évidemment à détenir des droits spécifiques pour l’organisation de compétitions. C’est déjà d’ailleurs le cas avec l’ESWC. En revanche, détenir des droits de manière exclusive, non, et ce n’est pas notre objectif parce que ce n’est pas le projet que nous souhaitons pour les sports électroniques. Chacun a beaucoup à gagner du travail des autres, et surtout de leur succès. Je suis pour une saine situation de concurrence.
Quelle est la plus grande qualité de la CPL ? Quel est leur(s) point(s) fort(s) selon vous ? Leur(s) faiblesse(s) ?
Je préfère parler de ce qui fait notre différence : pour l’ESWC il n’y a pas de droits d’inscription pour les joueurs, les voyages et les hébergements sont offerts aux champions nationaux, tout est fait pour émanciper les sports électroniques et les joueurs. Nous avons créé plusieurs standards en matière de spectacle, de retransmissions de matchs, de retransmissions télévisuelles. Nous tenons nos annonces, nous sommes transparents sur nos budgets, nous tenons compte des contextes internationaux dans nos choix... Mais qu’on ne s’y trompe pas, j’ai beaucoup de respect pour l’acteur historique.
On pourrait être presque étonné d’apprendre que Ligarena n’est pas une organisation puissante d’un point de vue financier, chose étonnante si l’on se réfère à la qualité et à l’étendue de ses événements. S’il n’y a pas de guerre ouverte, il est probable qu’une certaine animosité est née de ce conflit. Problème durable ou non, l’avenir nous le dira, par le biais des prochaines décisions des deux protagonistes.
Pour répondre au point de vue de Mathieu Dallon, il fallait évidemment un contrepoids en la personne d’Angel Munoz, afin que celui-ci nous présente sa version des choses et les problématiques liées à la politique de la CPL. Malheureusement, le président de la CPL n’a pas accepté de répondre à nos questions. Afin de vous offrir la transparence la plus complète, voici ce qu’il nous a répondu, par le biais de son centre de presse :
"Malheureusement, la CPL ou son président n’offriront aucun commentaire public à toute autre organisatio esports que la CPL.
Nous pensons que ce n’est pas professionnel de faire comme cela, et c’est pour cela que nous avons décliné votre interview.
Vos questions sont au mieux spéculatives et n’ont pas de réelle pertinence vis-à-vis de la croissance de l’esport ou de sa portée internationale.
Le Centre de Presse CPL
Cyberathlete Professional League®"
Pour vous faire votre propre idée sur la pertinence des questions, les voici. Vous remarquerez qu’elles étaient globalement très proches de celles posées à Mathieu Dallon.
L’année dernière, le premier prix pour les vainqueurs des qualifications françaises pour la Coupe du Monde était un autoberth pour la CPL Dallas. Maintenant, il semblerait que vous ayez des problèmes avec la CPL («leur communiqué de presse totalement dépourvu de tact»). Est-ce un point de non retour ?
Pour s’étendre, de quoi l’esport a-t-il besoin ? Une seule entreprise qui crée de grands événements ou plusieurs ? Se dirige-t-on vers un monopole ? Quelle sera selon vous la prochaine grande étape du sport électronique ?
En France, toute la communauté préfère l’ESWC à la CPL, sans penser que la CPL ait à fermer, c’est évident. Mais aux USA, beaucoup de joueurs nous ont dit que l’ESWC était meilleure que la CPL, comme les frères O’toole anciens membres des u5. Comment l’expliquez-vous ? Et comment réussirez-vous à leur faire changer d’avis ?
Comment analysez-vous à froid les violentes réactions sur cet incident ? Est-ce que vous êtes d’accord que deux événements ayant lieu en même temps soient mauvais pour le sport électronique ?
Le siège de Ligarena est en France. Pourquoi n’avez-vous pas fait d’étape en France pour le World Tour, afin de montrer que la CPL est au moins aussi fiable que l’ESWC ?
Quel est le chiffre d’affaires de la CPL et sa croissance par rapport à l’année dernière ? D’où vient-il ? Qu’est-ce qui coûte le plus à la CPL ?
Pouvons-nous imaginer des négociations futures entre la CPL et Ligarena qui éviteraient ces problèmes de calendrier ? Quel genre de négociations ?
Sans aucun doute, Counter Strike est le jeu le plus célèbre à travers le monde. Pourquoi tentez-vous quelque chose de dangereux avec Painkiller, alors que le jeu n’est pas très populaire ? Pourquoi n’avez-vous pas fait un World Tour à 1 million de dollars pour CS ? par égoïsme (posséder tous les droits pour un jeu) ? Conviction (penser que les meilleurs joueurs de PK ou Unreal Tournament ont un meilleur pouvoir marketing que les équipes CS) ? Ou est-ce seulement des accords financiers qui vous donnaient de nombreux avantages ?
Quelle est le meilleur avantage de Ligarena ? Quel est leur plus grande qualité selon vous ? Leur point faible ?
Toutefois, nous avons cherché différentes sources vous donnant certaines informations sur la CPL. Un article paru sur Wired News il y a bientôt 3 ans relate l’importance des partenariats réalisés par la CPL et les enjeux colossaux liés à l’organisation d’événements dans le sport électronique. L’article est en anglais mais nous vous conseillons vivement d’y jeter un oeil.
Conclusion
Chronique d’une guerre annoncée ? Trop de bruit pour pas grand chose ? Toujours est-il que nous ne saurons probablement jamais les réels desseins de la CPL dans cet incident. Mais maintenant vous êtes mieux armés pour appréhender le problème. Peut-être le dilemme sera plus prononcé pour Warcraft 3, même si l’ESWC a toujours été derrière cette communauté, mais pour Counter-Strike, il ne devrait pas y avoir d’hésitation possible puisque les deux organisations ont privilégié des versions différentes (Source pour la CPL, 1.6 pour l’ESWC, jusqu’à nouvel ordre).
Finalement, les communautés ne devraient pas être réellement divisées cet été puisque les équipes n’ayant pu obtenir d’autoberth pour l’ESWC s’envoleront pour Dallas, s’ils en ont les moyens. Le gros problème sera le suivi des deux événements par les médias sur internet... et surtout les lecteurs, poumons de l’esport. La CPL risque de passer inaperçu sur les sites européens alors que l’ESWC risque de souffrir sur des sites comme gotfrag ou amped. Mais peut-être qu’au final, ce "malencontreux" incident sera bénéfique à la CPL qui annoncerait la Grand Finale de son World Tour en novembre, période plutôt dégagée...
Modifié le 17/04/2019 à 12:51
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Cet été va vraiment etre décisif entre la CPL et l’ESWC ...
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tiens salut #5
Modifié le 17/04/2019 à 12:51
titre un peu déplacé non ? :`\
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