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Au terme d’une finale disputée au Dong’an Lake Sports Park de Chengdu, T1 s’est imposé 3 à 2 face à KT Rolster et remporte le sixième titre mondial de son histoire, le troisième consécutif. La “Telecom War” a tenu toutes ses promesses, bouclant une saison dominée par la Corée.

Une finale au scénario complet

T1 et KT Rolster ont livré ce dimanche à Chengdu une rencontre à la hauteur de l’attente. Portée par la rivalité la plus ancienne de la scène coréenne, la finale des Worlds 2025 s’est jouée sur cinq manches intenses où chaque équipe a tour à tour imposé son rythme.
T1 a frappé le premier, avant de voir KT renverser la situation grâce à deux manches solides, structurées autour d’un jeu collectif précis. Mais la formation de Faker a trouvé les ressources pour revenir, en ajustant ses drafts et en resserrant son plan de jeu autour des objectifs neutres. La dernière manche a résumé la série : disputée, longue, et marquée par une gestion millimétrée des teamfights. T1 a su capitaliser sur une meilleure lecture du tempo et conclure proprement pour s’imposer 3-2.

Treize ans après ses débuts professionnels, Faker signe un nouvel exploit : six titres mondiaux, quatre finales consécutives, et un triplé historique jamais vu depuis la création du championnat. Dans une équipe où le collectif a constamment évolué autour de lui, le capitaine de T1 reste la pièce maîtresse du projet. Sa capacité à stabiliser les moments tendus, à gérer la pression et à maintenir un haut niveau de jeu sur la durée a une nouvelle fois pesé dans les moments clés.

Avec ce nouveau sacre, T1 confirme sa position centrale dans l’histoire de League of Legends. Six titres mondiaux, trois d’affilée, quatre finales de suite : la régularité et la constance du collectif sont devenues la norme à un niveau de compétition toujours plus relevé. Au-delà des chiffres, cette victoire consacre une génération qui a su se réinventer tout en maintenant une exigence extrême. T1 clôt la saison 2025 comme il l’avait commencée : au sommet, dans un championnat dominé par la Corée, et sous la conduite d’un joueur devenu référence absolue.

KT Rolster, finaliste au bout du parcours

Pour KT Rolster, cette finale marque la fin d’une saison accomplie. Longtemps dans l’ombre de T1 en LCK, l’équipe a réussi à se hisser jusqu’au dernier jour du tournoi mondial grâce à un jeu collectif affûté et une constance rare dans les grands rendez-vous.
La défaite en cinq manches laisse des regrets, mais confirme la montée en puissance d’un groupe capable de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Le contenu des trois premières manches illustre une progression réelle dans la maîtrise stratégique et la coordination.