La phase de groupes du LEC Summer Split 2025 s’est conclue après quatre semaines de compétition sous un format express. G2 Esports et Movistar KOI terminent en tête de leur poule, tandis que Natus Vincere et SK Gaming quittent déjà la scène. Place désormais aux playoffs, où chaque série aura un impact direct sur la course aux Worlds.

Agenda playoffs DU LEC SUMMER SPLIT

Vendredi 5 septembre 

  • Terminé
    Team Heretics
    1
    vs
    3
    Team Vitality
    Playoffs
    Playoffs

samedi 6 septembre 

  • Terminé
    GIANTX
    3
    vs
    0
    BDS
    Playoffs
    Playoffs

dimanche 7 septembre 

  • Terminé
    G2 Esports
    3
    vs
    1
    Karmine Corp
    Playoffs
    Playoffs

Lundi 8 septembre 

  • Terminé
    Movistar KOI
    3
    vs
    2
    Fnatic
    Playoffs
    Playoffs

samedi 13 septembre 

  • Terminé
    Karmine Corp
    3
    vs
    1
    Team Vitality
    Playoffs
    Playoffs

dimanche 14 septembre 

  • Terminé
    Movistar KOI
    1
    vs
    3
    G2 Esports
    Playoffs
    Playoffs

Lundi 15 septembre 

  • Terminé
    Fnatic
    3
    vs
    0
    GIANTX
    Playoffs
    Playoffs

samedi 26 septembre 

  • Terminé
    Fnatic
    3
    vs
    1
    Karmine Corp
    Playoffs
    Playoffs

samedi 27 septembre 

  • Terminé
    Movistar KOI
    3
    vs
    1
    Fnatic
    Playoffs
    Playoffs

dimanche 28 septembre 

  • Terminé
    G2 Esports
    3
    vs
    0
    Movistar KOI
    Playoffs
    Playoffs

 

Arbre des playoffs

 


Une phase de groupes courte mais implacable

Le format particulier de ce Summer Split a marqué une différence nette avec les deux précédents. En seulement quatre matchs disputés par équipe, chaque erreur a eu des conséquences immédiates. Les Bo3 ont été pensés pour accentuer la pression et réduire la marge de manœuvre, forçant les collectifs à trouver rapidement leurs repères. Deux groupes de cinq ont été constitués, et seuls les quatre premiers de chaque poule ont accédé aux playoffs.

Dans le groupe A, Movistar KOI a su profiter d'une meilleure constance et d'une sorte de montée en puissance de son collectif pour s’emparer de la première place. La Karmine Corp, pourtant partie très fort avec trois victoires initiales, a chuté face à Vitality dans un match qui a bouleversé le classement. Les deux équipes terminent à égalité (3-1), mais l’avantage aux cartes (7-3 contre 7-4) a offert la tête du groupe aux Espagnols. GiantX, solide sans être flamboyant, a validé son billet en quatrième position en battant Natus Vincere lors de l’ultime journée. De leur côté, les Ukrainiens, alignant un roster transitoire, ont quitté la compétition sans la moindre victoire (0-4), symbole d’un projet encore en construction.

Le groupe B a offert une lutte différente. G2 Esports, invaincu et auteur d’un impressionnant 8-0 en cartes, a survolé la poule et confirmé son statut de favori. Fnatic, toujours constant, s’est assuré la deuxième place sans trop de difficulté. Derrière, l’enjeu s’est joué jusqu’au dernier match entre BDS, Heretics et SK Gaming. Les Suisses semblaient tenir leur qualification, mais ils ont cédé lors du Bo3 décisif face à Heretics. Cette victoire espagnole a validé leur billet et condamné SK, malgré une amélioration nette depuis le début du split.

Des affiches de l'Upper bracket capitales

Les playoffs débutent avec deux rencontres particulièrement lourdes de conséquences. Movistar KOI affrontera Fnatic, tandis que G2 Esports retrouvera la Karmine Corp. Dans ces Bo5, le vainqueur sera immédiatement propulsé aux Worlds 2025, sans avoir à disputer d’autre rencontre qualificative. Ces matchs sont donc bien plus que de simples quarts de finale : ils représentent de véritables finales anticipées.

Pour G2, l’enjeu est clair : poursuivre sur sa dynamique parfaite et éviter tout détour par le lower bracket. Le champion de la saison 2024 affrontera la Karmine Corp, le champion du Winter Split, qui cherchera de son côté à démontrer que sa maitrise en teamfight suffit pour rivaliser avec l’agressivité et la créativité des Samurai. L’autre demi-finale opposera Movistar KOI, champions du Spring Split, à Fnatic. L’équipe victorieuse s’offrira un billet direct vers l’international, tandis que la perdante devra se lancer dans un parcours bien plus périlleux.

Le piège du Lower bracket

Pour les équipes perdantes de l'Upper Bracket et reversées dans ce Lower Bracket, la route sera particulièrement complexe. Elles devront enchaîner deux victoires consécutives en Bo5 pour décrocher la troisième et dernière place qualificative pour les Worlds. Cela signifie que la moindre erreur coûtera l’opportunité de participer à l’événement majeur de la saison.

Avant de revoir ces deux équipes, le lower bracket débutera par deux confrontations directes à élimination pour le compte du Cross Play Decider : GiantX contre Team BDS, et Team Vitality contre Team Heretics. Ici, il n’y a aucune seconde chance. Le perdant de chaque match sera immédiatement écarté de la compétition pour un départ précipités en vacances, tandis que le vainqueur gagnera le droit de continuer son parcours en espérant affronter une équipe issue de l’upper bracket. Ces rencontres auront leur importance, car elles permettront de mesurer la capacité de ces formations à jouer sous pression extrême.

Trois tickets pour les Worlds 2025, huit prétendants

Avec seulement trois billets disponibles pour les Worlds 2025 de League of Legends, l’équilibre est clair : plus de la moitié des équipes encore en lice quittera la compétition dès septembre. G2, Fnatic, KOI et KC ont la possibilité de valider leur qualification dès leur premier match, une position confortable qui réduit la pression immédiate. Pour les autres, tout passera par une endurance mentale et une gestion de l’enchaînement des Bo5, une dynamique souvent propice aux surprises.

Cette configuration rend les playoffs particulièrement explosifs. Les équipes comme Team Vitality ou Team Heretics savent qu’un parcours héroïque dans le lower bracket peut suffire à transformer une saison moyenne en réussite internationale. À l’inverse, un favori comme G2 ou KOI pourrait se retrouver en danger s’il venait à rater son premier rendez-vous.

La phase de groupes a montré que le format expresse du Summer Split ne pardonnait rien : Natus Vincere et SK Gaming en ont fait les frais, incapables de rapidement corriger leurs erreurs dans un calendrier si court. Les playoffs devraient confirmer cette logique. Ici, chaque carte et chaque teamfight auront un poids décisif dans l’avenir immédiat des équipes. Trois places mondiales sont en jeu, et huit prétendants encore debout.