Quatre mois après son arrivée au sein d'eUnited, Alphama s'apprête à effectuer ses grands débuts esportifs aux États-Unis. Nous avons échangé avec lui, à quelques heures de sa première apparition au pays de l'Oncle Sam.

team-aaa.com : Pour commencer, peux-tu revenir sur ton départ de Giants ?
Léo "Alphama" Robine : J'ai toujours soutenu que m'écarter n'était pas une bonne idée, mais mes anciens coéquipiers pensaient que ça allait être une solution au problème des contre-performances en LAN, ils pensaient que j'en étais la cause parce que je ne perfais pas assez. Selon moi, cela s'explique par mon rôle de hard-breacher/support, quand tu regardes les stats de Canadian, qui vient de gagner le Six Invitational sur le même rôle, ses stats n'étaient pas foncièrement meilleures que les miennes. Il y a plein de hard supports qui ont des stats très mauvaises, les miennes l'étaient mais restaient dans la moyenne. Je pense que j'apportais énormément au niveau du teamplay, je jouais beaucoup pour l'équipe et on m'a reproché de mauvaises performances individuelles, ce qui pour moi n'a jamais été l'objectif, qui était les performances collectives. J'ai été très déçu qu'on me kick pour ces raisons, quand je me suis toujours battu pour l'équipe. Je pense qu'aujourd'hui, si je devais apprendre de mes erreurs, je me concentrerais moins sur l'équipe et plus sur mon jeu, même si cela tendait un petit peu à l'opposé de ma vision du jeu.

J'ai regardé le Six Invitational, évidemment les matchs de Rogue, et j'en ai retenu qu'ils perdent leurs matchs à force d'erreurs dues à beaucoup de mooves individuels, qui leurs coûtent beaucoup de rounds. On m'a kick pour mieux jouer en LAN et je pense que ça n'était pas la bonne solution, du moins que l'issue du Six pour eux a prouvé que j'avais raison sur ce point. Je peux me tromper, et je ne dis pas ça pour les descendre, je pense qu'ils voulaient cherchaient un déclic rapide et qu'ils ne l'ont pas trouvés. J'espère que mon kick n'aura pas été vain, qu'ils continueront à s'en sortir aussi bien en Pro League et trouver le déclic des perfs en LAN. Pour moi, il viendra quand les cinq joueurs joueront ensemble à 100%, en effaçant ces petits heros moves, comme ils le font en ligne. On le faisait pas assez en LAN et c'est à mon avis ce qui leur a valu ce nouvel échec au Six.


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Pourquoi avoir pris la décision de partir aux Etats-Unis, quel a été le cheminement de ton choix ?
Dans les jours qui ont suivi l'annonce de mon kick de Giants, j'ai reçu plusieurs offres. J'en ai fait le tour, j'avais la possibilité de rester en Europe, mais aussi j'avais l'opportunité de me rendre au sein d'une jeune équipe, où j'allais pouvoir faire valoir mon expérience, où je savais que je serai entendu, où j'allais pouvoir déménager et m'installer dans un pays anglophone, quelque chose dont j'ai toujours rêvé. Tester une nouvelle région et faire un transfert, on ne va pas se mentir, c'est quelque chose de rare, très précieux et valorisé dans le monde du travail. Avoir travaillé aux Etats-Unis, détenir cette expérience si jeune, c'est unique pour moi d'un point de vue personnel. Tous ces bons points sont allés en la faveur de l'offre que j'ai acceptée, comme évidemment le fait de rejoindre une équipe Pro League et rester au plus haut niveau de la scène.

Tu étais donc officialisé chez eUnited au mois de décembre. Que s'est-il passé de ton côté entre l'annonce et ton arrivée "réelle" dans l'équipe ? Comment cette intégration quelque peu particulière s'est-elle déroulée ?
Mon intégration s'est faite en plusieurs étapes et, crois-moi, on a dû surmonter un très grand nombre d'obstacles. D'abord d'ordre logistique et matériel, que je rende mon appartement en France et que je déménage aux Etats-Unis, que j'emménage en colocation avec Yeti, que j'ai un setup, mes périphériques... Evidemment, avant cela, il y a eu les négociations avec Giants pour me racheter. Après la logistique, il a fallu se pencher sur le juridique : obtenir mon visa. On a dû faire appel à des avocats, commencer le processus auprès des services de l'immigration américaine, répondre à de nombreux formulaires, compléter de nombreuses informations, très spécifiques, précises et difficiles à aller chercher sur ma vie. Ce processus a pris deux mois, même si eUnited a tout fait - dont payer le service premium - pour que ça aille au plus vite.

Pendant que j'essayais d'avoir mon visa, j'aidais l'équipe comme second coach aux côtés de XecratioN. Je faisais des strats, j'analysais leurs scrims, je proposais des axes d'amélioration personnels aux joueurs, j'étais dans le channel de communication de l'équipe pendant leurs matchs de Pro League, je les calmais quand ils s'excitaient trop, j'étais leur petite voix rassurante. J'essayais d'être le plus présent possible, sans être joueur. J'avais la chance d'avoir Read en tant que remplaçant qui était excellent, très à l'écoute, toujours prêt à progresser, très professionnel. Ça a rendu les choses vraiment plus simples, même si ça n'était pas toujours évident de voir tout le monde pracc sans moi et de devoir attendre plusieurs mois. J'ai compensé cela par les streams et la ranked, mais ce n'est évidemment pas le même univers. Ensuite, il a fallu que je rentre en France, que je passe un entretien pour approuver mon visa. Je suis resté quelques jours sur Paris, mon visa a été imprimé sur mon passeport et je suis retourné aux Etats-Unis. Dès lors, on a commencé à s'entraîner tous ensemble, tous les jours, comme l'équipe le faisait avant, mais avec moi à la place de Read.


(c) eUnited

Ta présence dans l'équipe pendant l'obtention de ton visa a-t-elle contribué à ton acclimation à l'équipe ?
Complètement, dans la mesure où quand tu arrives dans une équipe, tu dois découvrir les profils de tes mates, leurs qualités, leurs défauts, ce qu'ils ont à travailler, quels sont les rôles, quelle est l'identité de l'équipe, comment elle fonctionne, qu'elle est sa méthode de travail, quel est son planning... J'ai eu deux mois pour assimiler tout ce processus avant de devenir joueur, je n'ai donc eu aucune surprise à ma prise de poste. Ça a même très bien préparé le terrain, j'étais au courant de leurs stratégies puisque j'en ai apporté beaucoup de nouvelles, en analysant leurs VODs et suivant leur match de Pro League, je voyais très bien ce qu'il se passait.

Tu ne vis que les tout premiers instants de ta nouvelle aventure, mais sais-tu déjà ce tu veux faire par la suite de ta carrière ?
Je pense qu'avec tout ce qu'on a fait pour me faire venir aux Etats-Unis, je vais tout faire pour que ce projet aille à son plein potentiel, sentir que j'ai accompli des choses avec cette équipe avant de penser à un changement, tout donner pour qu'il marche. Mais c'est sûr que je reviendrai en Europe à un moment ou un autre, je ne me vois pas rester toute ma vie ici, j'aime trop la France, je tiens trop à ma famille, mes amis et c'est quelque chose qui est vraiment très important pour ma santé mentale, ce pourquoi je reviens au pays tous les trois mois. J'ai vraiment besoin de les voir et de passer du temps avec eux pour me sentir bien. Il est évident qu'à un moment ou à un autre, je reviendrai en France, que ce soit à la fin de ma carrière comme dans une nouvelle équipe. Je ferai tout pour qu'eUnited marche, mais il est sûr que je reviendrai.


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Être pro en NA, est-ce comme être pro en EU ?
J'ai remarqué deux différences. Les deux ou trois premières semaines, à chaque fois que j'allais en ranked, je me faisais littéralement insulter. Il y a un tel fantasme sur le fait d'être joueur pro aux USA et tellement de jeunes joueurs qui ont besoin d'attirer ton attention, d'être reconnus. C'est quelque chose qui m'a vraiment frappé les premiers jours, cette espèce d'hostilité envers les joueurs pros qu'il n'y a pas en Europe, où il réside un certain respect. Il y a aussi le fait que toutes les équipes parlent la même langue et il n'y a pas cette espèce de division qu'il y a entre les équipes européennes et cela crée largement plus de place aux rivalités, donne de l'espace aux ragots, ce qui rend l'univers esportif américain un petit plus épicé [rires]. Il est moins aseptisé par un comportement respecteux et professionnel, les NAs ont une autre mentalité, une autre vision du respect et cela a été un gros choc des cultures que de comprendre comment répondre ou agir dans certains cas où certaines blagues qu'ils peuvent faire peuvent choquer en Europe et inversement. C'est vraiment quelque chose qui a nécessité une adaptation de ma part.

Peux-tu nous parler de ta nouvelle équipe, qui reste méconnue par la plupart de tes fans et la communauté française ?
L'équipe arrive au Top NA depuis le subtop, elle sort un peu de nulle part. Il y a Gryxr, Callout et Forrest, le core de l'équipe qui a très très bien bossé, en sous-marin, d'arrache-pieds avant la saison de Challenger League et, au travers de beaucoup de travail et d'une méthode de travail très particulière inculquée par Callout, a réussi à dominer la CL et passer en Pro League sans problèmes, montrant qu'il avait vraiment, du T3 jusqu'à la PL, une vision des choses très professionnelle et carrée de ce qu'il voulait. Il y a ensuite Yeti, notre entryfragger qui, lui, a déjà plusieurs saisons de Pro League à son actif, dans des équipes qui étaient dans le bas du classement. Il s'est déjà fait reléguer plusieurs fois et s'est retrouvé une fois à disband. Il a dû à chaque reprise rebondir et était le meilleur joueur de la Challenger League qu'il a fait avec Disrupt avec Gryxr. En fait, les deux meilleurs joueurs du dernier segment de CL sont dans mon équipe et quand on pense à Fultz ou Merc, on voit ce que ça donne : ils ont le même tracé. Voilà donc pour les joueurs avec lesquels je suis, Callout étant le capitaine et l'in-game leader de l'équipe, en hard support. Forrest, Gryx et Yeti sont plus des fraggers/flex, avec moi étant support/flex.

Tu m'as dit précedemment te concentrer beaucoup sur l'équipe à l'époque de Giants, quand tu choisirais de te concentrer sur ton propre jeu en tirant les conclusions de ton kick. Qu'en est-il chez eUnited ?
Je pense que l'effectif que j'ai chez eUnited est beaucoup plus uni dans la même direction, tout le monde est sur un pied d'égalité et il n'y a aucun joueur qui veut briller plus qu'un autre. Grâce à cela, on a vraiment une dynamique qui consiste à avancer ensemble, on est très à cheval sur la discipline, notre ponctualité et notre assiduité aux meetings d'équipe. On ne déroge pas à cette équité, si quelqu'un fait attendre les autres cinq minutes, il restera cinq minutes de plus que les autres et bossera pour l'équipe. On a vraiment des méthodes qui, je pense, sont assez innovantes et imposantes sur les épaules des joueurs. On veut vraiment avancer bien et dans les bonnes conditions ensemble et toutes ces raisons-là me font dire qu'il est évident que je continuerai de jouer pour l'équipe et vu que j'ai un rôle de flex, j'ai plus de liberté et pourrai jouer pour moi-même à certaines occasions. Cette liberté est super agréable, c'est quelque chose que je n'avais pas avant. Peu importe ce que je ferai, je le ferai pour le collectif dans tous les cas.

Tu m'as parlé de vos méthodes spécifiques chez eUnited. Mais plus en général, qu'est-ce qui change entre l'EU et le NA en termes de conditions d'entraînement ?
Déjà, je ne sais pas si c'est une spécificité de l'Europe, mais ses praccs comptent toujours trois maps, alors qu'ici c'est quatre. Ça rajoute un petit peu plus de temps à chaque pracc. Ensuite, on a une semaine réglée à la minute et le rythme qu'on s'impose par minute est répétitif. C'est-à-dire qu'il n'y a qu'un jour où on a double pracc, le reste du temps, sans élaborer trop sur notre planning dans la mesure où il nous est propre et j'aimerais bien qu'il le reste, tout est planifié à la minute et on essaie de garder une très grande régularité sur nos différents meetings, l'objectif de chaque meeting et le fait de donner un rythme sein à l'équipe pour ne pas la fatiguer, que tout le monde vienne avec un esprit frais à l'entraînement, sans overdose mais avec des entraînements les plus productifs possibles. Ce que j'ai appris de mon expérience, c'est que ça ne sert à rien de double pracc tous les jours toutes les semaines, mais qu'il vaut mieux pracc beaucoup moins et de manière beaucoup plus productive en s'appuyant sur la résolution efficace des problèmes avec des solutions apportées par plus d'entraînement théorique.


(c) eUnited

Tu es l'un des plus jeunes joueurs à avoir participé au Six, un des tout premiers à posséder un visa esportif pour jouer à l'étranger, il réside comme une impression que tu es l'ambassadeur, du moins le précurseur français de Rainbow Six...
L'ambassadeur français, je ne sais pas [rires]. Il y a des français ayant plus performé et d'un meilleur palmarès que le mien, bien avant moi et ayant plus laissé leur empreinte que moi, c'est clair. Maintenant, je suis jeune, ma carrière est encore jeune et je compte bien laisser mon empreinte aussi. Si tu veux dire que je suis l'ambassadeur français aux Etats-Unis, étant le seul français en Pro League NA, je veux bien [rires], je suis très heureux de représenter la France là-bas et j'en plaisante souvent avec mes coéquipiers. Je leur dis que quand on se qualifiera aux United States Nationals ou au championnat des Etats-Unis, quand je monterai sur scène, je viendrai avec mon drapeau français pour conquérir les Etats-Unis parce que je suis fier de mes racines, fier de mon pays et très fier de représenter la France comme le seul joueur professionnel français aux Etats-Unis.

Petite dérive à cette question. Toi chez eUnited, Virtue chez G2, Sloppy chez Tempo Storm... ce processus d'internationalisation de la scène n'est-il qu'un début selon-toi ? Ce type de transfert deviendra-t-il monnaie courante prochainement ?
L'esport en général est en train de mettre en place des choses de manière juridique dans chaque pays pour obtenir des visas plus rapidement. Quand je vois la vitesse à laquelle Virtue a eu son visa allemand, je suis un peu jaloux parce qu'aux Etats-Unis, c'est évidement l'un des pays où il est le plus difficile de le faire. Effectivement, c'est quelque chose qui pour moi continuera de se développer, notamment du fait que les organisations esport ont de plus en plus de moyens pour faire ce genre de mooves qui sont quand même coûteux. Elles ont aussi de plus en plus d'expérience, notamment en termes de juridique, pour obtenir ces visas de manière efficace. De plus, la scène grandit assez pour laisser place à ces transferts et il est clair pour moi que cela deviendra monnaie courante à l'avenir.

Un bon paquet de choses ont été annoncées au Six sur l'environnement esportif du jeu qui verra sa scène prendre un vrai virage. Quel oeil portes-tu sur toutes ces nouveautés, d'autant plus que tu es concerné par le passage de la ligue nord-américaine en LAN ?
On attend encore plus de détails sur ce que nous réserve l'esport Rainbow Six. Il y a eu beaucoup d'annonces très intéressantes sur le format global, mais il n'y a encore que très peu d'informations sur la régionalisation. Tout ce qui a été tease, c'est qu'il y allait avoir un environnement LAN pour le NA. Maintenant, est-ce que ça va être une ligue comme l'ESL Pro League de CS:GO ou autre, on n'en sait rien, rien n'est annoncé et nous n'avons pas plus de détails que cela. J'attend encore de voir ce qu'il va se passer exactement pour chaque région afin de juger puisqu'on n'a pas le plan dans tous ses détails. Quoiqu'il en soit, le plan global me plaît énormément, il y a beaucoup de choses qui ont été rajoutées pour professionnaliser notre esport et le faire grandir, qui lui donnent son aspect T1 qu'on attend tous. J'attends du jeu qu'il grandisse encore et notamment grâce à toutes ces nouveautés qui me plaisent beaucoup. Mais encore une fois, je reste sur ma réserve et attends de voir tous les détails.


(c) eUnited

La Pro League reprendra dans la nuit de lundi à mardi. Comment abordez-vous vos premiers matchs, surtout toi qui t'apprête à disputer tes premières rencontres sous les couleurs eUnited et à faire tes débuts aux States ?
Je suis confiant, je pense que nous sommes très très bons en ce moment et j'ai été agréablement surpris par le niveau qu'on a pris en quelques semaines et la vitesse à laquelle on a progressé. Je pense qu'on est capables de grandes choses ensemble et je vais reprendre les mots de notre general manager, cette année on va gagner quelque chose. Je pense qu'il a raison, cette équipe a quelque chose d'unique comme je te le disais quant à sa méthode de travail mais aussi dans ses personnalités et la vision du groupe. On lit tous ensemble le même livre, qui parle beaucoup de leadership, de ce que c'est qu'une équipe unie et de l'importance de l'égalité, de ne pas avoir d'ego, d'être capable d'avoir un esprit critique, de prendre du recul sur soi-même, de se sacrifier pour les autres... Il y a beaucoup de valeurs qu'on s'inculque tous ensemble et c'est vraiment une approche que j'apprécie et que je valorise. Je pense que ce tout nous mène dans une très belle voie pour performer en Pro League. D'un autre sens, je n'ai pas joué de match pro depuis quatre mois, donc j'ai bien bien hâte de recommencer, j'en ai un peu marre des praccs et je veux enfin recommencer à perf en match officiel, voir mon nom, pouvoir pop et faire le con en interview post-match [rires].

La ligue prend une tournure différente en ce que les finales mondiales sont supprimés du fait de la pandémie de Coronavirus. Mais vous êtes-vous fixé un objectif particulier pour cette fin de saison ?
La première moitié de saison n'était pas très convaincante avec notamment un draw contre Spacestation, un 5-7 contre DarkZero qui aurait largement pu être évité si nous n'avions pas perdu des rounds en avantage numérique, avec des prestations qui nous laissent vraiment sur notre faim et nous prouvent qu'on est capables de prendre ces victoires face aux meilleures équipes américaines, qu'on est capables d'être au top niveau américain. L'objectif pour nous sera de nous prouver qu'il suffit de pas grand chose pour perf, de nous prouver qu'on peut être la meilleure équipe américaine. Ça va être compliqué de revenir au niveau de TSM et ses 19 points, mais l'objectif, l'enjeu n'étant plus qu'une histoire de titre et d'argent, est simplement de performer le plus possible. On ne va rien laisser au hasard, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'event que nous n'allons pas bosser au maximum pour y arriver. In fine, on va juste donner le maximum, sans objectif particulier, si ce n'est de voir ce que donner notre maximum en si peu de temps fera.

Traditionnellement, je te remercie pour le temps que tu m'as accordé et te donne le mot de la fin.
Comme d'habitude, merci à toi. Un gros merci à ma famille, à mes potes, les SB, qui me soutiennent depuis le début et qui sont mon soutien de tous les jours, même si nous sommes séparés de 6000 kilomètres. C'est toujours un grand grand plaisir de les avoir avec moi et de les compter dans mon entourage. Evidement, un énorme merci à Yeti et toute sa famille qui m'ont accueilli aux Etats-Unis et qui font que ma vie ici tous les jours est beaucoup plus sympa qu'elle ne l'aurait été s'ils n'avaient pas autant pris soin de moi.