Après sa victoire cruciale contre Team BDS, Team Vitality poursuit sa course aux playoffs du LEC Spring 2025. Dans le Post Game Lobby, Nisqy est revenu en détail sur sa transition difficile vers le rôle de support, ses axes de progression et l'état actuel de la ligue.

Nisqy se livre après la victoire importante contre BDS

Quelques minutes après la victoire de Team Vitality face à Team BDS, un match capital dans la course aux playoffs du LEC Spring 2025, Nisqy et Odoamne étaient les invités du Post Game Lobby animé par Laure. L'occasion pour Nisqy de livrer un retour sans filtre sur son passage du poste de midlaner à celui de support, une transition entamée en début de saison mais qui reste pleine de défis.

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"Sur la lane, c’est clairement le plus difficile pour moi", a reconnu Nisqy. Il explique qu’il a dû apprendre à composer avec une multitude de matchups différents et parfois très inhabituels. "Aujourd'hui par exemple, je jouais contre Seraphine et Ashe, c'était la première fois. Je ne sais pas exactement quand je peux y aller ou non, si je vais mourir en engageant... Ce sont des choses que tu ne maîtrises qu'avec l’expérience." Selon lui, la différence entre l'entraînement et la scène est encore plus marquée au poste de support, avec des situations de laning beaucoup plus punitives en match officiel.

S’il admet que la phase de lane reste son point faible pour l’instant, Nisqy note des progrès visibles dans d'autres aspects du rôle. "Je pense que je joue mieux pour le tempo maintenant. Avant, je restais trop longtemps après une action. Maintenant, une fois que la situation est finie, je back et je rouvre la carte", explique-t-il. "Je meurs aussi beaucoup moins pour rien. En midgame, je suis généralement sur la bonne partie de la carte. C’est un truc que je savais faire en midlane, et que je peux transférer en support."

Une expérience formatrice pour la suite

Interrogé sur ce que cette expérience pourrait lui apporter s’il devait un jour revenir en midlane, Nisqy répond que la compréhension des timings et des coûts liés aux mouvements sur la carte sera un atout important. "Avant, je pensais qu’un support pouvait roam mid quand il voulait. En fait, non. Ton ADC perd de l’expérience, tu casses le tempo de ta lane... Ça donne une autre vision du early game."

La question de l’adaptation sur scène est également revenue dans la discussion. Nisqy a reconnu que "jouer support sur stage est beaucoup plus difficile qu’en scrims", en raison d’une attention constante aux cooldowns, aux flashes, et à la pression du direct.

Dans un échange plus léger, Laure et Odoamne ont également taquiné Nisqy sur son "spam" excessif de pings pendant les matchs, illustré par plusieurs captures d’écran montrées à l'antenne. Nisqy, amusé, a assumé cette manie : "Je ping beaucoup, mais c’est pour aider mon équipe à se repositionner !"

Vitality en course pour les playoffs dans un LEC instable

La victoire contre BDS relance les espoirs de Team Vitality en vue des playoffs. Nisqy estime que son équipe doit encore remporter au moins un des trois derniers matchs contre G2 Esports, Karmine Corp ou SK Gaming. "G2 n'a pas l'air très fort sur scène en ce moment, mais avec eux, quand ils sont mauvais, ils reviennent souvent très forts", a-t-il tempéré.

Sur l’état général du LEC, Nisqy rejoint l’analyse d'Odoamne : "Honnêtement, je ne sais pas si les équipes sont meilleures ou si tout le monde est moins bon. Peut-être un peu des deux." Selon lui, la compétition est particulièrement instable cette année, et la qualification en playoffs pourrait se jouer jusqu’au dernier match. Dans une ligue aussi indécise, Vitality devra encore prouver sa solidité pour atteindre son objectif.