Steelsound 5H version 2 : Le test !

A l’origine, Steelpad est un marchant de tapis. Roh ! Pas des tapis persans bien sûr ! Des tapis pour les dieux de la souris. Ah tout de suite ça fait plus sérieux n’est-ce pas !

Pour surfer sur la vague des produits destinés à nos héros informatiques, l’entreprise a étendu sa gamme et a proposé le Steelsound 5H première version, dont une avec une carte son USB. Casque audio avec un micro intégré, la provenance de chez Steelpad impliquait automatiquement l’étiquetage "pro". Nous verrons dans ce rapide exposé si c’était justifié.

Extérieurement, le casque v1 est très classique, normal vous me direz. Deux écouteurs et un arceau central, rien de neuf. Il fait partie des casques dit "à oreillettes fermées", vos oreilles sont prises dans un manchon pour augmenter l’immersion mais aussi pour nettoyer les bruits parasites (votre mère qui vous demande de mettre la table par exemple). En regardant ces éléments de plus près, on aperçoit un appendice, le micro. Il était bien caché l’animal, mais c’est évidemment fait exprès.

En effet, partant du principe qu’un micro est : disgracieux et encombrant, Steelpad a eu une idée de génie en intégrant l’objet dans la coque d’un des écouteurs (sans changement extérieur de celle-ci).

L’autre idée de l’entreprise était qu’un joueur professionnel devait se deplacer très souvent avec son outil. Il fallait donc une modularité adaptée et surtout que son rangement soit simple, sûr et facile à mettre en oeuvre (le joueur est bête c.est bien connu). L’appareil était donc détachable en trois parties.

Pour finir il y a la carte son, honnêtement je ne sais pas de quelle conclusion est partie le fabriquant pour proposer cette solution. Peut-être trouvent-ils qu’un cseur ne se fait pas assez d’argent pour s’acheter une vrai carte son, ou peut-être ont-ils voulu grossir artificiellement le prix de leur casque. un grand mystère.

Tient ! Et le prix dans tout ça ? La première version s’est démocratisée sur une base plutôt chère par rapport à la concurrence mais aussi par rapport à la qualité du service proposé.
En effet, imaginez un peu que la version 1 coûte 70’ et que son homologue USB affiche les 90’ sans sourciller. A ce tarif, il aurait fallu que le casque fasse le café vous ne trouvez pas ?

Voilà pour la mini-présentation du 5h version 1. Passons donc à ses résultats sur le terrain.

Pour faire simple et parce que cette partie ne doit parler que de lui (ndlc : mince j’y ai cru), je passe tout de suite aux problèmes qu’il y a eu sur la première version du 5H.

Les fixations, les écouteurs. Sur le papier l’idée était intéressante, mais en pratique, le casque ne supportait pas toutes ses manipulations. Il finissait souvent par se casser.
Alors est-ce les fixations ou le plastique qui est à remettre en cause ? Aucune idée, mais beaucoup de joueur se sont plaints à ce propos.

Le câble du micro était un petit peu court, rien de gênant mais il semble que certaines critiques soient remontées aux oreilles de Steelpad.

En gros, c’est la solidité du casque qui fut remise en question. Et d’un point de vue général, ce problème persiste sur chaque modèle concurrent.


Mais alors, comment je vais bien pouvoir mettre à l’épreuve ce casque en si peu de temps ? Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas le torturer. Je vais juste m’en servir disons . avec professionnalisme. Les éléments fragiles étant bien souvent les mêmes d’un casque à l’autre, c’est sur ceux-ci que je vais porter toute mon attention. Et si il répond à mes attentes, alors peut-être la désignation "professionnelle" sera validée. Vous allez vous dire que je m’envoi un peu, mais les connaisseurs me comprendront. Quand on paie un casque plus de 40’, on s’attend forcement à de la qualité... ce qui n’est que rarement le cas.

Je vais établir ce test sur des comparaisons avec son modèle précédent mais aussi avec le Siberia que je possède pour mon usage personnel, ainsi vous pourrez avoir une bonne idée d’où se situe le 5Hv2 par rapport à l’une des références chez les joueurs.

Commençons par analyser la boîte, le packaging comme on dit dans la publicité. Hum, on constate rapidement qu’elle est l’exacte réplique de sa devancière.


   La classe non ?

Mais est-ce un mal ? Honnêtement, non. Le casque est présenté de telle sorte qu’on peut le comparer à un trophée de chasse, ou une récompense de compétition. Le nom du produit inscrit sur une grande partie de la longueur et sa répétition en lettre chromé au centre de la boîte ne nous le fera pas oublier et lui donnera une touche de luxe bienvenue.
Une petite parenthèse, 5H ne veut pas dire 5.1.

"Frag you", c’est ce qui nous attend à l’arrière de la boîte. Je ne sais pas encore si leur casque va me fraguer mais je sais déjà que leur texte promotionnel (qui a dit de propagande) me donne mal à la tête. Vous remarquerez aussi la présence des équipes sponsorisées sur le côté droit, preuve que Steelpad est proche des joueurs (donc à l’écoute).


Passons à l’ouverture. C’est donc via la connectique classique des ports audio et micro que nous pourrons brancher le casque, et en voyant la taille de la rallonge, je pense que Steelsound c’est dit que le joueur aller même partir en voyage. avec son casque sur la tête. Nan sans plaisanter, c’est toujours un bon point même si hélas le câble n’est pas blindé comme sur le Siberia (il est cependant assez épais).


Domage qu.il ne soit pas blindé
On peut voir également que la connectique est plaquée or, ce qui donne à l’ensemble un cachet très sympathique, mais qui est devenu depuis le temps assez banal.


Pour terminer sur les petits détails externe au casque, il me faut vous parler de la commande du volume (et accessoirement du micro). Bon là, je pense que tout le monde me voit venir, c’est LE point faible de n’importe qu’elle casque sur le marché.
Personnellement, aucun de mes casques n’a tenu le choc. Après 5-6 mois d’utilisation intensive l’appareil déconnait sérieusement et même le Siberia qui pourtant dispose d’un câble blindé me témoigne des soucis au niveau de la molette du volume.
Coupure du son, écouteur droite/gauche qui se désactive ou encore le blocage du micro qui ne fonctionne plus. voilà les symptômes courants qu’on retrouve sur presque tous les modèles de casque actuel (5H première version compris).


Paramètre ton volume ici
Nous voyons sur la photo que l’entrée/sortie du câble est gainée, englobée dans une protection plastique. Je vous le dis d’avance, si vous tirez ou tordez trop cette partie, les soucis vont arriver très vite.
Ensuite il y a la molette du volume, toute petite et tout discrète, elle assure son boulot mais j’ai encore une fois un doute sur sa solidité. D’autant plus que, sur mon modèle de test, quand le potentiomètre s’approche du minimum, un des écouteurs se coupe. Cela c’est produit lorsque du visionnage d’un film et d’une conversation sous TeamSpeak (le logiciel de conversation, voire aussi Ventrilo). J’ai tenté de reproduire l’expérience en écoutant de la musique ou en jeu, sans succès.

Pour finir sur cet appareil, un coup d..il sur le sélecteur du micro. Micro off, low et high : si la coupure du micro est bien vue, je n’ai pas trouvé de modification frappante avec les deux autres modes, ils n.ont donc aucun réel intérêt pour le joueur.


Allez, on attaque la partie sympa, le casque en lui-même.

 
Visuellement attractif

Première différence frappante, la couleur. Plus foncée que son homologue antérieur, le 5Hv2 se pare d’une robe unique mais sobre, donnant une impression de robustesse (on passe d’une couleur acier à une couleur béton poli ...je sais ça n’existe pas, mais c’est l’exemple le plus proche que j’avais). J’ai remarqué également que les aérations latérales des écouteurs ont été adaptées.


Une finition exemplaire

La seconde différence notable, l’épaisseur des coussinets est bien plus longue qu’avant, ce qui donne une excellente isolation mais qui n’augmente absolument pas la température des oreilles et ne gêne pas le maintient du casque.

Un petit tips maison pour ceux qui n’auraient pas encore l’habitude de ce genre de casque "fermé". Il faut un léger temps d’adaptation avant que l’oreille cesse de transpirer dans l’écouteur. C’est effectivement gênant au début, mais passé quelques semaines d’utilisations vous n’aurez plus ce désagrément.


   Le micro sous toutes ses formes
Le micro est l’une des plus grosses réussites techniques du casque. Il est blindé, rétractable dans la coque de l’écouteur et propose une qualité sonore plus que correcte. Une fois entièrement replié il est quasiment invisible, et lorsqu’il est sorti, en plus de ressembler à un phallus, il reste super discret par rapport à l’ensemble du casque. Autre point à ne pas négliger, le micro n’apporte aucun surplus de poids dans l’écouteur, une fois sur la tête on oublie complètement qu’un micro est logé dans l’un des deux écouteurs.

Mais est-il solide ? Il semble tenir le coup, seulement je vous conseille de ne pas trop le chercher. Plus un élément est mobile, plus il est fragile, c’est aussi simple que ça. Et cette loi s’applique également aux micros donc la méfiance est de mise, ne jouez pas avec votre micro sur ce casque.

Le casque démonté
Pour finir, l’arceau a lui aussi subit un léger lifting et c’est à partir de celui-ci que commence la modularité du casque.
C’est effectivement assez simple d’utilisation, ça semble solide bien que pour les mêmes raisons qu’énoncé plus haut je conserve un doute sur sa capacité à subir les chocs. 

Introduction - Impression générale