Accéder aux 0 commentaires

Grâce à une victoire nette 2-0 face à SK Gaming ce lundi 5 mai, Movistar KOI s’offre une qualification méritée pour les playoffs du LEC Spring Split 2025. Jojopyun et ses coéquipiers ont maîtrisé leur sujet de bout en bout face à une formation SK dépassée et incapable de réagir.

KOI valide son ticket, SK cale encore

Le duel entre Movistar KOI et SK Gaming avait des allures de match décisif pour l’accession aux phases finales. Si KOI arrivait lancé avec deux victoires consécutives, SK restait sur deux revers inquiétants. Et sur la Faille, l’écart s’est vite fait sentir. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les Espagnols ont déroulé leur stratégie dans les deux manches du Bo3 sans jamais être inquiétés. En face, SK a montré trop de faiblesses individuelles et collectives, malgré une volonté d’innover en draft qui n’a pas payé.

Game 1 : KOI déroule, SK s’effondre

Dès les premières minutes, Movistar KOI impose son rythme. Après un premier sang récupéré à la 7e minute, l’équipe enchaîne sereinement avec un dragon à 12 minutes et la première tour juste avant le quart d'heure de jeu. Elyoya se montre très actif sur Xin Zhao, tandis que Myrwn sur Rumble et Jojopyun sur Taliyah dictent les escarmouches avec précision. Supa, sur Xayah, reste constant et bien protégé. SK Gaming, de son côté, peine à exister. Le choix d’Annie en support n’aura clairement aucun impact significatif, et malgré un dragon précoce à la 6e minute, l’équipe ne parvient pas à trouver le moindre tempo.

Le Herald est sécurisé à 16 minutes par KOI, qui poursuit avec un deuxième dragon dans la foulée. Une fois passé la barre des 20 minutes, un excellent teamfight autour de l’Athakan permet à KOI de creuser encore plus l’écart, avant de récupérer le troisième dragon à 23 minutes, puis le Nashor dans la foulée. L’écart se chiffre autant en golds qu’en objectifs. La Soul tombe juste avant la demi-heure de jeu pour l'équipe espagnole, scellant le sort d’une partie à sens unique. Score final : 24 kills à 3, 11 tours à 2. Movistar KOI a su exécuter son plan sans accroc, tandis que SK s’est montré passif, lent dans ses décisions et trop approximatif pour espérer rivaliser.

Game 2 – Même scénario, même résultat

Le second acte ne changera rien. Sur une draft tout aussi solide avec Kennen, Poppy, Viktor, Zeri et Rell, Movistar KOI reprend sa domination. Cette fois, le premier dragon est sécurisé dès la 6e minute, suivi du premier sang à la 7e. Jojopyun, très en vue sur Viktor, domine les échanges midlane, pendant qu’Alvaro et Supa contrôlent la botlane. À la 12e minute, KOI valide son deuxième dragon, puis accélère encore au quart d’heure de jeu en prenant la première tour et le Herald. SK, qui tente une composition improbable autour de Sylas, Corki, Naafiri et Gragas support, ne parvient pas à créer la moindre synergie.

Les erreurs individuelles s'accumulent, à l’image de Loopy trop souvent hors de position ou de JNX constamment isolé en sidelane. Entre la 18e et la 23e minute, KOI enchaîne : troisième dragon, Athakan parfaitement négocié, puis Soul récupérée. Le Nashor, pris à la 26e minute, permet de mettre fin à ce match à sens unique. SK encaisse un nouveau stomp, incapable de sécuriser le moindre objectif décisif de toute la game. Score final : 21 kills à 3, 11 tours à 1. KOI contrôle tous les secteurs et conclut proprement.

Un KOI souverain, un SK trop brouillon

Movistar KOI valide ainsi sa place pour les playoffs, avec un jeu fluide, une lecture de carte claire et une exécution efficace. La dynamique est positive, les laners solides, et Jojopyun continue de s’imposer comme une pièce maîtresse du projet, de quoi se rassurer un peu avant le début des éliminatoires. Pour SK Gaming, en revanche, la situation devient critique. À 2-6, les espoirs de playoffs s’amenuisent fortement. L’équipe n’aura jamais semblé en mesure de proposer un vrai défi, et ses drafts expérimentales n’ont pas compensé les lacunes mécaniques et stratégiques. À une seulement une semaine de la fin de la saison régulière et avec G2 et KC comme prochains adversaires, le constat est dur : SK n’a pas trouvé la recette pour exister dans ce Spring Split.