Après une première semaine dans ce Summer Split, Adam revient pour Hotspawn sur le début de cette saison estivale, son mental de compétiteur, et les attentes autour de l’équipe NaVi.
Une première semaine encourageante malgré la défaite
Le Summer Split vient à peine de débuter, mais déjà les projecteurs se tournent vers NaVi, la nouvelle équipe de la ligue européenne, et plus particulièrement vers Adam, de retour sur la grande scène après deux splits compliqués, tous deux terminés à la dernière place. Si la semaine s’est soldée par une défaite contre la Karmine Corp, le toplaner français garde la tête froide. « On aurait pu faire mieux sur certains moments de la game, mais globalement je suis satisfait de ce qu’on a montré. »
- Lire aussi : League of Legends : un jeu devenu trop lisse ?
Il revient notamment sur la capacité de l’équipe à poser des problèmes à la KCorp, une formation expérimentée. « C’est une équipe avec de la bouteille, mais je pense qu’on n’a pas été ridicules. On a vu de bonnes choses dans notre jeu, même si la macro peut encore s’améliorer. » Une manière d’évaluer cette première sortie, sans s’emballer, mais avec la volonté d’aller plus loin.
Se reconstruire après deux splits difficiles
Interrogé sur son parcours depuis le coup d'envoi de cette saison 2025, Adam n’élude pas la question des résultats compliqués. « Finir dixième deux fois, ça n’est pas facile à vivre. Mais ça ne m’a pas empêché de continuer à bosser. Je savais que si je gardais le cap, je pourrais prouver que je fais toujours partie des meilleurs toplaners d’Europe. » Il insiste sur l’importance de la résilience mentale dans un parcours professionnel parfois instable. « Beaucoup de gens ont tendance à t'enterrer vite quand les résultats ne suivent pas. Mais au fond, je savais ce que je valais. Je ne me suis jamais vu comme un joueur fini. » Une réponse ferme à ceux qui avaient pu douter de son niveau.
Le projet NaVi s’est présenté à lui comme une occasion de relancer sa carrière dans un cadre compétitif. « Quand j’ai discuté avec le staff, j’ai tout de suite senti qu’ils voulaient construire quelque chose de sérieux. Ils ne m’ont pas vendu du rêve, ils m’ont dit les choses telles qu’elles étaient : ce serait dur, mais si on bosse bien, on peut créer des surprises. » Il confie que c’est cette honnêteté qui l’a convaincu. « Je préfère mille fois un projet clair, même si c’est risqué, plutôt qu’un truc bancal ou flou. » Le retour en LEC, pour lui, n’est pas une fin en soi, mais un moyen de continuer à progresser et à s’imposer.
Redonner du sens au collectif
S’il parle de son ambition individuelle, Adam met aussi l’accent sur la construction collective de NaVi. « Je ne suis pas là pour faire mes stats dans mon coin. Ce que je veux, c’est gagner avec l’équipe. Et pour ça, il faut créer des automatismes, se faire confiance. » Il évoque un groupe jeune, en apprentissage, mais déterminé. « On n’est pas les favoris, on le sait. Mais on va jouer chaque game à fond, sans calculer. Et je crois que si on arrive à surprendre une ou deux équipes en early split, ça peut vite basculer. » Un état d’esprit combatif, dans la droite ligne de ce qu’il a toujours affiché.
En fin d’interview, Adam parle sur sa perception du regard extérieur. « Honnêtement, je sais que certains ont tiré un trait sur moi. Mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas eux qui vont décider de ma carrière. » Et de conclure, dans un message adressé autant à lui-même qu’à ceux qui le suivent : « Je n’ai jamais eu peur de l’échec. Si je tombe, je me relève. Et je vais continuer à jouer à fond, parce que je sais que je peux faire la différence. »
- Lien pratique : le suivi complet du LEC Summer Split 2025