Le fondateur de Nexon, le plus gros éditeur coréen, met en vente sa holding qui détient près de 50% de l’éditeur.

 

Fondé en 1995 et entré en bourse à Tokyo en 2011, Nexon est le plus important éditeur coréen. Après plusieurs années de résultats records, son fondateur aurait mandaté Deutsche Bank et Morgan Stanley afin de revendre ses parts. Une décision dont on ne connait pas la justification pour le moment.

 

Nexon avait connu une période difficile il y a quelques années, mis en difficulté sur le marché PC par le succès des blockbusters américains et japonais souvent de bien meilleure facture que ses jeux low cost adaptés au public local. Il est parvenu par la suite à trouver un modèle très lucratif grâce au rachat de studios de moindre envergure, en particulier en surfant sur la vague mobile. Il s’est spécialisé dans la publication de jeux coréens auprès des publics américains et japonais, mais surtout chinois grâce à de bonnes relations avec Tencent. Réciproquement, il commercialise également dans l'écosystème coréen des franchises ayant fait leurs preuves ailleurs (CS:Online, FF XIV, FIFA Online).

 

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C’est d’ailleurs le géant chinois Tencent qui tiendrait la corde pour l’acquisition, tout comme son rival NetEase. Mais le climat chinois est peu porteur pour l’acquisition d’actifs à l’étranger, en particulier en raison des tensions diplomatiques avec la Corée. La rumeur fait donc également état d’un intérêt de Netmarble (autre éditeur coréen exerçant sensiblement la même activité) voire même d’Electronic Arts.

 

Comptant environ 5000 employés et de nombreuses filiales, Nexon pèse plus de 10 milliards de dollars en bourse. La holding NXC mise en vente par Kim Jung-ju et sa femme détient également des participations variées, par exemple dans la plateforme Bitcoin Bitstamp ou le fabricant de chaises pour bébés Stokke.