Bonsoir tout le monde,
L'article sur le manque de scrims des UOL m'a fait penser à une problématique intéressante: Les scrims pourraient-ils être un frein à la compétitivité?
1) Les bases du scrim
Tout d'abord, un scrim c'est quoi? Un scrim est un entraînement non officiel entre deux équipes. Au niveau du déroulement les coachs des équipes se mettent d'accord de manière informelle entre eux afin de déterminer les horaires des dits scrims. Les joueurs lancent la game en custom sur des comptes spéciaux fournis par Riot et jouent leur partie comme s'il s'agissait d'un match de LCS, avant que l'une des deux équipes perdent les joueurs quittent la partie afin de ne pas laisser de traces dans l'historique.
En effet un scrim peut révéler beaucoup sur son équipe: composition, stratégie, etc. Il faut donc penser à garder ces informations confidentielles aux yeux des autres équipes. Un scrim est ainsi surement le meilleur moyen de tester des compos, des picks, faire des expériences en gros et si elles marchent on les verra surement en LCS. Vous l'avez compris, le scrim est une très bonne méthode d'entraînement et sûrement la meilleure à l'heure actuelle pour aider une team à progresser, surtout si elle joue contre des adversaires plus forts qu'elle. Ce dernier point nous amène au possible problème lié au scrim.
2) Le problème potentiel du scrim
Le problème du scrim vient probablement de son point fort: c'est la meilleure méthode d'entraînement.
Cela signifie que si une équipe ne scrim pas ou scrim contre des équipes de mauvaise qualité elle va moins progresser qu'une équipe qui scrim contre des bonnes équipes.
Une situation qui reflète cela assez bien c'est la scène Challenger Series. Le gouffre entre une équipe LCS (même milieu/bas de tableau) et une équipe CS est conséquent, et c'est dû à la qualité des adversaires que tu affrontes en scrim. Il suffit de voir la différence de playstyle entre une équipe LCS et une équipe CS, l'une va prendre l'avantage grâce à sa macro game, l'autre va prendre l'avantage grâce aux mécaniques de ses joueurs, le degré de stratégie est complétement différent.
Pour en revenir à la situation UOL cela met en avant un problème encore plus grand, si une équipe n'a pas de partenaires de scrims elle ne vaut rien, cela signifie que si personne ne veut scrim avec une équipe cette équipe va sombrer.
En clair les équipes sont dépendantes entre elles pour s'entraîner, en temps normal c'est bien ça crée de l'émulation, mais si tout le monde se ligue contre une team et dit "non on ne veut pas scrim avec toi" cela compromet fortement les chances de réussite de la dite team. C'est ce qui semble se passer dans l'affaire entre Splyce Fnatic et UOL, les excuses du type "on scrim contre Fnatic donc on peut pas scrim Uol" ne tiennent pas vraiment la route, on peut scrim plus d'une team par jour, s'ils voulaient vraiment scrim avec UOL ils le feraient. Mais pourquoi le feraient-ils? Ca ne les avantage pas, le refus de scrim UOL crée un avantage pour les deux teams. Pour Fnatic, avoir un adversaire diminué que ça soit Giants vu leurs pépins internes ou UOL qui ne seront pas biens entraînés. Pour Splyce la quasi-certitude d'avoir Fnatic en finale, équipe qu'ils doivent penser plus faible sur le papier qu'UOL, améliorant leurs chances de qualification aux worlds. Bien entendu ici je spécule, mais le scénario est tout de même assez logique et les engrenages s'enclenchent d'eux mêmes entre eux.
En bref cela nous amène au point central que je veux aborder: boycotter une team en scrim peut détruire la compétitivité du jeu à une plus grande échelle.
3) Les impacts sur la compétitivité du jeu
En bloquant la possibilité de scrim d'une équipe on peut l'empêcher de progresser. A partir de là que se passerait-il si il se passait ce genre de choses non plus à l'échelle d'une team, mais à l'échelle d'une région?
Tous les ans en septembre avant les worlds a lieu le traditionnel bootcamp en Corée où s'affrontent de nombreuses équipes de tous horizons. On ne va pas se mentir, la région qui est la plus intéressante à scrim est toujours la plus forte, à savoir la Corée. Ainsi les scrims contre les équipes coréennes (ou le top chinois) sont assez prisés des équipes occidentales car c'est ce qui leur permet de s'améliorer le plus.
On assiste ainsi à un phénomène de Corée-dépendance de la part des équipes occidentales. La performance des équipes durant les worlds est fortement liée au bootcamp en Corée, en d'autres termes la progression d'une team face aux équipes coréennes/chinoises. Si demain G2 perf aux worlds ça sera pas parce qu'ils auront scrim TSM ou Flash Wolves, ça sera parce qu'ils auront scrim ROX, SKT ou EDG et qu'ils auront appris quelque chose de ces équipes et chaque année on a quand même le sentiment qu'une équipe occidentale peut battre une équipe coréenne même si c'est rarement le cas cela reste possible, c'est ce qui rend LoL compétitif.
Mais cette compétitivité dépend de la région corée qui accepte de s'entraîner avec les autres équipes. Encore une fois si les équipes coréennes acceptent de scrim les équipes occidentales ce n'est pas par bonté de coeur, je pense qu'elles y ont forcément leurs propres avantages.
Mais imagineons qu'un jour les top teams coréennes disent "Ah non désolé nous on ne scrim qu'entre nous on ne prend pas les européens" cela serait un vrai frein à la compétitivité, le top 3 Corée continuerai de s'émuler mutuellement en laissant le reste du monde derrière, ce qui accentuerais le fossé de niveau qui est déjà conséquent, et on finirait sur un jeu comme SC2 où la Corée gagnerait à chaque fois d'une énorme marge sans aucun espoir possible.
On peut encore voir un autre schéma, peut être qu'un jour on aura des trucs du style "alors pour scrim contre SKT c'est 1000€ de l'heure" avec un système où tu devrais payer pour affronter des joueurs plus forts que toi et ainsi progresser (un peu comme du coaching à un autre niveau).
Ce genre de scénario pourrait arriver si certaines équipes ne trouvent plus d'avantages à scrim contre d'autres (comme Splyce et Fnatic avec UOL).
Je n'ai malheureusement pas de solution à apporter à ce types de problèmes qui pourrait naître à l'avenir, rendre les scrims plus formels me parait compliqué vu le caractère confidentiel de certaines infos qui y touchent et finalement le mieux que l'on puisse espérer c'est que les scénarios que je cite n'arrivent jamais.
Merci de m'avoir lu, n'hésitez pas à dire si vous n'êtes pas d'accord dans les commentaires ou si vous pensez que je pars loin (je pense que je pars loin un peu aussi). Dans tous les cas pour moi le drama Fnatic UOL Splyce soulève des problèmes plus sérieux que ce que l'on peut penser au premier abord.
L'article sur le manque de scrims des UOL m'a fait penser à une problématique intéressante: Les scrims pourraient-ils être un frein à la compétitivité?
1) Les bases du scrim
Tout d'abord, un scrim c'est quoi? Un scrim est un entraînement non officiel entre deux équipes. Au niveau du déroulement les coachs des équipes se mettent d'accord de manière informelle entre eux afin de déterminer les horaires des dits scrims. Les joueurs lancent la game en custom sur des comptes spéciaux fournis par Riot et jouent leur partie comme s'il s'agissait d'un match de LCS, avant que l'une des deux équipes perdent les joueurs quittent la partie afin de ne pas laisser de traces dans l'historique.
En effet un scrim peut révéler beaucoup sur son équipe: composition, stratégie, etc. Il faut donc penser à garder ces informations confidentielles aux yeux des autres équipes. Un scrim est ainsi surement le meilleur moyen de tester des compos, des picks, faire des expériences en gros et si elles marchent on les verra surement en LCS. Vous l'avez compris, le scrim est une très bonne méthode d'entraînement et sûrement la meilleure à l'heure actuelle pour aider une team à progresser, surtout si elle joue contre des adversaires plus forts qu'elle. Ce dernier point nous amène au possible problème lié au scrim.
2) Le problème potentiel du scrim
Le problème du scrim vient probablement de son point fort: c'est la meilleure méthode d'entraînement.
Cela signifie que si une équipe ne scrim pas ou scrim contre des équipes de mauvaise qualité elle va moins progresser qu'une équipe qui scrim contre des bonnes équipes.
Une situation qui reflète cela assez bien c'est la scène Challenger Series. Le gouffre entre une équipe LCS (même milieu/bas de tableau) et une équipe CS est conséquent, et c'est dû à la qualité des adversaires que tu affrontes en scrim. Il suffit de voir la différence de playstyle entre une équipe LCS et une équipe CS, l'une va prendre l'avantage grâce à sa macro game, l'autre va prendre l'avantage grâce aux mécaniques de ses joueurs, le degré de stratégie est complétement différent.
Pour en revenir à la situation UOL cela met en avant un problème encore plus grand, si une équipe n'a pas de partenaires de scrims elle ne vaut rien, cela signifie que si personne ne veut scrim avec une équipe cette équipe va sombrer.
En clair les équipes sont dépendantes entre elles pour s'entraîner, en temps normal c'est bien ça crée de l'émulation, mais si tout le monde se ligue contre une team et dit "non on ne veut pas scrim avec toi" cela compromet fortement les chances de réussite de la dite team. C'est ce qui semble se passer dans l'affaire entre Splyce Fnatic et UOL, les excuses du type "on scrim contre Fnatic donc on peut pas scrim Uol" ne tiennent pas vraiment la route, on peut scrim plus d'une team par jour, s'ils voulaient vraiment scrim avec UOL ils le feraient. Mais pourquoi le feraient-ils? Ca ne les avantage pas, le refus de scrim UOL crée un avantage pour les deux teams. Pour Fnatic, avoir un adversaire diminué que ça soit Giants vu leurs pépins internes ou UOL qui ne seront pas biens entraînés. Pour Splyce la quasi-certitude d'avoir Fnatic en finale, équipe qu'ils doivent penser plus faible sur le papier qu'UOL, améliorant leurs chances de qualification aux worlds. Bien entendu ici je spécule, mais le scénario est tout de même assez logique et les engrenages s'enclenchent d'eux mêmes entre eux.
En bref cela nous amène au point central que je veux aborder: boycotter une team en scrim peut détruire la compétitivité du jeu à une plus grande échelle.
3) Les impacts sur la compétitivité du jeu
En bloquant la possibilité de scrim d'une équipe on peut l'empêcher de progresser. A partir de là que se passerait-il si il se passait ce genre de choses non plus à l'échelle d'une team, mais à l'échelle d'une région?
Tous les ans en septembre avant les worlds a lieu le traditionnel bootcamp en Corée où s'affrontent de nombreuses équipes de tous horizons. On ne va pas se mentir, la région qui est la plus intéressante à scrim est toujours la plus forte, à savoir la Corée. Ainsi les scrims contre les équipes coréennes (ou le top chinois) sont assez prisés des équipes occidentales car c'est ce qui leur permet de s'améliorer le plus.
On assiste ainsi à un phénomène de Corée-dépendance de la part des équipes occidentales. La performance des équipes durant les worlds est fortement liée au bootcamp en Corée, en d'autres termes la progression d'une team face aux équipes coréennes/chinoises. Si demain G2 perf aux worlds ça sera pas parce qu'ils auront scrim TSM ou Flash Wolves, ça sera parce qu'ils auront scrim ROX, SKT ou EDG et qu'ils auront appris quelque chose de ces équipes et chaque année on a quand même le sentiment qu'une équipe occidentale peut battre une équipe coréenne même si c'est rarement le cas cela reste possible, c'est ce qui rend LoL compétitif.
Mais cette compétitivité dépend de la région corée qui accepte de s'entraîner avec les autres équipes. Encore une fois si les équipes coréennes acceptent de scrim les équipes occidentales ce n'est pas par bonté de coeur, je pense qu'elles y ont forcément leurs propres avantages.
Mais imagineons qu'un jour les top teams coréennes disent "Ah non désolé nous on ne scrim qu'entre nous on ne prend pas les européens" cela serait un vrai frein à la compétitivité, le top 3 Corée continuerai de s'émuler mutuellement en laissant le reste du monde derrière, ce qui accentuerais le fossé de niveau qui est déjà conséquent, et on finirait sur un jeu comme SC2 où la Corée gagnerait à chaque fois d'une énorme marge sans aucun espoir possible.
On peut encore voir un autre schéma, peut être qu'un jour on aura des trucs du style "alors pour scrim contre SKT c'est 1000€ de l'heure" avec un système où tu devrais payer pour affronter des joueurs plus forts que toi et ainsi progresser (un peu comme du coaching à un autre niveau).
Ce genre de scénario pourrait arriver si certaines équipes ne trouvent plus d'avantages à scrim contre d'autres (comme Splyce et Fnatic avec UOL).
Je n'ai malheureusement pas de solution à apporter à ce types de problèmes qui pourrait naître à l'avenir, rendre les scrims plus formels me parait compliqué vu le caractère confidentiel de certaines infos qui y touchent et finalement le mieux que l'on puisse espérer c'est que les scénarios que je cite n'arrivent jamais.
Merci de m'avoir lu, n'hésitez pas à dire si vous n'êtes pas d'accord dans les commentaires ou si vous pensez que je pars loin (je pense que je pars loin un peu aussi). Dans tous les cas pour moi le drama Fnatic UOL Splyce soulève des problèmes plus sérieux que ce que l'on peut penser au premier abord.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
La grande force des coréens en S3 et S4 était qu'il avait une équipe de professionnel en coach et analyste, alors que les autres équipes n'en était pas forcément pourvu, ou alors c'était des amateurs (enfin, comparé aux coréens).
Même en S5, les équipes EU n'avait pas forcément les meilleurs analystes. Quand on voit FNC qui, lors de la première manche, se font ramasser par le Tahm Kench d'Ahq et qui lors de la 2ème manche le laisse ouvert et se prenne la même saucée... (victoire de FNC sortie de nulle part alors qu'Ahq dominait le match)..
En revanche, quand on regarde les coréens, ils commencent une partie contre une équipe en connaissant leur point faible et leur point fort. SKT vs Ahq : ban de Tahm, puis ils ont déroulé leur jeu. KOO vs FNC gros focus sur Huni, car ils savaient qu'il avait tendance à tilter et toujours faire le move de trop. La suite ont la connaît.
Je pense que la force des coréens c'est qu'ils ne laissent rien au hasard, ils savent modifier leurs plans en cours de BO pour s'adapter à leur adversaire. Là où les équipes européennes et américaines (coucou la domination de IMT au spring split sur le simple pick Soraka) ont plus de mal à modifier leur plan de jeu défini.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
4) Je connais trop mal la scène des autres jeux pour te répondre; mais sur les autres jeux je pense qu'il y a + de tops teams que sur LoL. C'est peut-être parce que sur des jeux notamment FPS il est plus facile de revenir dans la partie, sur CSGO comme t'as un système "le 1er à 16 gagne" bah tu peux te permettre de perdre un certain nombre de maps et de faire plus d'erreurs, on voit jamais des 16-0 sur CSGO de ce que j'en sais; ça prouve que tout le monde peut battre tout le monde sur quelques maps, donc le scrim est intéressant même avec tout le monde.
Sur un jeu comme LoL y'a peu de manches, les parties sont longues, donc les erreurs sont beaucoup plus punitives. Ainsi scrim une équipe qui fait trop d'erreurs (par exemple qui a une mauvaise macro) c'est pas ultra avantageux pour toi parce que tu ne progresses pas vraiment parce que c'est la team en face qui perd toute seule donc tu ne veux pas scrim contre elle.
5) Je n'ai malheureusement pas de solution non plus.
Pour #12: Oui je pense aussi que je pousse mon raisonnement un peu loin
Pour #1: Concernant les possibilités de scrims je me suis basé sur ce tweet https://twitter.com/Zikzlol/status/771411698490089472 où le coach CLG explique qu'on peut facilement scrim 2 teams/jour donc j'imagine que y'a magouille côté FNC/UOL.
Sinon je suis globalement d'accord avec toi c'est aux plus faibles équipes d'hausser leur niveau mais c'est un cercle vicieux, si t'as pas de bons partenaires c'est plus dur d'hausser son niveau. Au final on est dans un système où les mêmes teams restent au sommet et où les teams arrivantes peuvent difficilement se créer une place jusqu'au sommet, suffit de regarder le top 3 corée, Rox, Kt, Skt c'est le même que l'an passé, pourtant la Corée est la région où les équipes s'entrainent le +.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Mais Dota par exemple a ce soucis de partie longue (peut aller jusqu'à 80 mins) et d'un snowball qui peut être beaucoup plus violent que LoL (certaines games se sont finies en 16-17 minutes au TI par exemple) et pourtant il n’existe pas de problème pour les partenaires d'entraînement malgré sa "petite" commu et son système élitiste, du coup tout ça m'étonne.
Quelque chose me gène et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus pour ma part, pour ça que je pose autant de question, mais parfois les questions font plus avancer que les réponses.
"Je connais trop mal la scène des autres jeux pour te répondre"
Un peu ça qui bloque je pense, ce serait bien que des personnes extérieurs à LoL en parle histoire de.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Je viens de me pencher un peu sur le sujet, les teams NA font 2 blocs de scrims (12/17) (18/22) par jour, avec certaines variations : TSM fait 3 fois 3 h de scrim par jour (12/15 16/19 20/23).
Donc pas de magouille, en Europe les équipes scrim 5h par jour et c'est tout, ils font ça toute l'année cf le coach misfits : https://twitter.com/NaserAlNaqi/status/771414014542962688
Scarra,Qtpie, Jarge, Empyre,Zikz, disent tous que le système de scrims en EU est mauvais, enfin quand tu vois les résultats en compet inter a part au dernier MSI je vois pas en quoi le systéme de scrims NA se montre supérieur à celui de l’Europe.
« suffit de regarder le top 3 corée, Rox, Kt, Skt c'est le même que l'an passé, pourtant la Corée est la région où les équipes s’entraînent le +. »
L’entraînement çà fait pas tout, il serait déraisonnable de penser que ROX, KT, SKT sont top 3 juste grâce a leur supposé avantage en terme d’entraînement. Les 50 joueurs ou+ qui compose chaque ligue ne sont pas égaux en terme de niveau et de ce fait entraînement ou non ne seront jamais égaux.
#13 Laisser tahm open c’était un choix voulu, il faut arrêter de penser « oh mon dieu ils ont pas ban tel champ le coach est nul » l’équipe était confiante de jouer leur stratégie contre ce pick.
Ca fait un peu penser au pick Gnar des plays offs ou les équipes continue de pick GP contre Gnar et tout le monde tombe sur les coach pour ça.
Ils sont conscient que gnar défonce gp pendant 40 min, c'est un choix qu'ils font, ils se disent pendant que mon gp se fait rouler dessus on va tenir/gagner sur le reste de la map, si le gp peut ult et aider c'est encore mieux, et si on arrive au late game sans avoir concéder de t3 ou trop de drake/nashor,on gagne la game avec gp 6 items.
Aprés peut etre que les KR ban le champ dans ce cas là et que les équipes western essaye de trouver la solution contre, c'est possible mais faudrait connaître le raisonnement des coach en question pour juger, sinon on repart sur le « pourquoi ils ont pas ban Gnar/vlad omg noob » et ça avance a rien.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
En Europe on utilisait plutot PCW qui voulait dire "Practice Clan War". Pour etre honnete ca fait tellement longtemps que je ne joue plus que je ne savais pas que scrim etait devenu populaire chez nous.
Modifié le 17/04/2019 à 16:11
Cette interview confirme à peu près ce que je pensais, selon les coachs scrim les équipes occidentales n'est pas vraiment rentable pour eux car au final c'est comme si ils leur apprenaient à mieux jouer, donc que ça en faisait des adversaires plus redoutables. Le coach des SKT ajoute qu'il pense que la Corée pourrait continuer à être aussi bien classée même si les équipes ne scrimaient qu'entre elles.
Du coup je m'interroge, si ça se trouve un jour les équipes coréennes arrêteront vraiment de scrim nos équipes et y'aura plus d'espoir possible.