Bonjour à vous tous, lecteurs de aAa ; Avant toute chose, ce grand blog n’a pas pour objectif de faire le pleureur, juste d'exposer parfois la difficulté d’accéder à l’esport, en temps que journaliste , commentateur ou juste créateur de contenu, et que l’investissement n’en vaut pas forcement la chandelle. J’aimerais, avant de vous pondre un long passage, remercier quelques sites et personnes francophones et internationalles car j’aurais probablement jamais eu autant d’ambition sans eux. En premier temps, le crew og dans sa globalité, pour leur amour du Esport et leur volonté de le faire progresser, aAa pour leurs infos sans sensationnalisme et l’humour de la communauté, Kelsey Mosler et de nombreux journalistes esport pour la qualité de leur rédaction, Unlimited (Ex CW) qui m’a pas mal appris sur le revers de l’esport et pour finir Kubz (Coach Fnatic Academy) pour son intelligence et sa gentillesse à chacune de mes questions toujours plus stupides les unes que les autres.




 




Comme beaucoup de fans assidus d’esport, j’ai été amené à considérer beaucoup de jeux auxquels on prend un malin plaisir à jouer soit en équipe soit seul, et ainsi à s’améliorer. J’avais un parcours plutot simple de mon coté, et assez différent de beaucoup de joueurs: longtemps joueur console, je découvre le PC avec les joies de Warcraft III puis SC2, jamais en joueur, mais en spectateur, notamment du duo Pomf et Thud et en suivant la progression de Stephano, à l’époque chez Liquid (2010 si je me souviens bien). Comme beaucoup de personnes à cette époque, je vois sur leur chaine arriver une vidéo de League of Legends, et, comme beaucoup, c’était le grand amour. Moi qui n’avais pas forcément compris facilement DOTA, le fait d'arriver sur un jeu qui semble en tout point bien conçu, et surtout nouveau, m'a très vite séduit. Après une période de 3 ans en temps que spectateur, j’avais reussi à accumuler beaucoup de ressources en terme de technique, de terminologie et d’ambition. Mon ambition de l'époque était de créer un contenu de n’importe quelle sorte sur League of Legends, et qui ne soit pas sur quelque chose de connu du grand public, à savoir le Coke Ligue S4, celle qui a vu les UOL, NIP (Avec Alex Ich), H2K et SKP (Avec Haydal) s’affronter.




 




Il faut bien remettre le contexte de l’époque, la Coke Ligue était relativement inconnue (par des horaires peu adaptées, la non mise en valeur des équipes et un format sans retransmission pré-LCS), le cast étant assuré par millenium et uniquement millenium, pour des vues en somme faibles (150 vues pas plus par live). Contactant diverses structures de cast, je me suis heurté au problème des vues, que ça soit OG ou EC auxquels j’avais soumis le projet. En effet, apporter dans une grille un programme nocturne où les viewers ne dépassent pas 200 vues, ce n’est pas forcement rentable. Qui plus est, l’ambition n’était pas au cast de ces ligues secondaires, privilégiant les ligues majeures, présentes notamment aux World et IEM. Face à une demande peu fournie pour cette ligue, j’avais pour idée de la rendre plus attractive, avec un format court, un talk show, mais, comme dit précédemment, comment une webtv aurait-elle pu le placer dans sa grille alors que elle même ne la proposait pas ? J’arrivais à un certain point où les solutions commençaient à devenir moindre mais ou j'avais toujours l’envie de participer à l’esport, surtout pour partager mon amour de la ligue 2 européenne qui, comme dit précédemment, manquait de visibilité. J’ai donc essayé de me mettre à la rédaction, en contactant donc aAa et Mil notamment, mais c’était très brouillon et donc classé sans suite.




 




Je n'avais donc plus vraiment de solutions pour participer à l’esport d’une façon ou d’une autre, et, malgré de coûteux investissements (environ 2k € pour un ensemble très correct pour le cast), je devais me faire à l’idée que ça ne passerait pas. J’ai donc essayé de passer par un autre moyen pour m’investir dans l’esport: la voie de l’analyse de game pour des équipes. Ce ne fut pas sans difficulté, parfois par limite de la langue (il n’est pas facile tout les jours de communiquer avec des Européens en anglais, vis à vis des niveaux de langue mais aussi des accents qui jouent un rôle décisif dans la compréhension), mais aussi parfois par les structures/joueurs eux-mêmes, pas forcément toujours disciplinés, à l’écoute et surtout à l’application et à la mise en place de stratégies. Je n’ai pas eu la chance de rester longtemps dans ces structures, parfois car le manque de professionnalisme était flagrant, mais aussi parfois par le manque d’intérêt porté à la fonction d'analyste par la structure, une fonction bien plus valorisée à haut niveau que dans des équipes Plat.




 




J’ai actuellement conclu ma journée Esport par un énorme plaisir de voir que, même si j’ai échoué dans mon projet, la Coke Ligue trouve une part majeure dans l’évolution actuelle de la Scène Lol, que le développement des ligues nationales à créé de l’engouement de la part d’investisseurs et de spectateurs venus des mondes du sport, que la professionnalisation est actuellement un enjeu d’état et que sa réglementation est soumise à des débats et enfin de voir qu'on à en France une offre esport très large, portée par une structure de passionnés, qui vont vivre l’esport et la passion sans l’esport money.




 




C’était un petit blog, j’espère que ça vous aura plus. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire et j’espère que vous en aurez autant à le lire et désolé si jamais il y a des fautes !