L'information a été rendue publique par les spécialistes du suivi de la scène nord-américaine de Dust2.us. Un nouveau cas de match truqué aurait ainsi été mis au jour et dénoncé, pour l'heure aucune sanction n'a été donnée ni même une quelconque réponse concernant cette tentative manquée de corruption.

100 $ pour rester en Main

Le joueur ciblé par l'enquête de nos confrères de Dust2.us joue pour l'équipe des TPG Blue sous le pseudonyme de Monstar. Il aurait proposé à une équipe concurrenter, en l’occurrence xpLicit, de renoncer à une rencontre entre les deux formations afin d'éviter l'élimination pour son équipe de la ligue régionale ESEA Main Saison 40. Cette histoire a dans un premier temps été rapportée directement par un membre des xpLicit sur Twitter, ce qui a incité par la suite les journalistes de Dust2.us à mener leur enquête.

Un enregistrement d'une conversation Discord qui a eu lieu en mars 2022, où Monstar offrirait 100 dollars à ses adversaires pour obtenir la victoire de son équipe, est présenté comme preuve. Le joueur promet de payer cette somme en skins CSGO ou en espèce. Il y a trois mois, juste après cette conversation enregistrée, le membre des xpLicit par qui toute cette affaire est partie a soumis les preuves enregistrées à l'ESEA. Malgré les soupçons de tentative de tricherie de Monstar assez flagrants, la ligue a recommandé aux deux équipes de jouer le match prévu comme si de rien n'était. La rencontre a tourné en faveur des TPG Blue, les sauvant de la rélégation.

Une fois la situation révélée publiquement, Monstar a également de son côté tweeté que l'ESEA avait mené sa propre enquête et confirmé que ce n'était pas lui qui se trouvait dans cette conversation Discord. Il explique que c'est pour cette raison qu'il n'y a pas eu de sanctions à son encontre ou bien à l'encontre de sa formation. Avec l'aide d'anciens coéquipiers et amis de Monstar, Dust2.us a confirmé la véracité de sa voix sur l'enregistrement. Dans le cadre de leur enquête, les journalistes ont demandé à l'ESEA et à l'Esports Integrity Commission (ESIC) de commenter la situation, mais n'ont pas encore reçu de réponse.