BDS Academy et Vitality.Bee s’apprêteraient à unir leurs forces au sein de la LFL dès 2026. Cette fusion, déjà validée par Riot Games, permettrait aux deux académies d’unir leurs ressources tout en conservant leur indépendance en LEC.

Une fusion majeure pour la LFL

Deux structures de la Ligue française de League of Legends seraient sur le point de franchir une étape décisive. Selon les informations de Sheep Esports, Team Vitality et Team BDS auraient conclu un accord pour fusionner leurs académies respectives. L’entente, qui aurait d'ores et déjà reçu l’approbation de Riot Games, donnerait naissance à une entité commune pour la saison 2026 de la LFL, dont le nom n’a pas encore été arrêté. L’objectif de ce rapprochement serait de mutualiser les moyens humains, logistiques et sportifs afin d’assurer la pérennité du projet en première division française. Les deux organisations disposeraient ainsi de ressources partagées, avec la possibilité d’organiser des stages conjoints dans leurs infrastructures respectives, entre la Suisse et la région parisienne.

Pour Team BDS, cette fusion apparaît comme une bouée de sauvetage après une saison 2025 particulièrement compliquée. Malgré une très belle saison 2024 marquée par un titre de champion de France, l’équipe académique a enchaîné les revers cette année. Dernière du Flash In et du Spring Split, neuvième en Summer, BDS Academy a terminé la saison en perdant le tournoi de promotion et se faisant relégué en Div.2. Ce revers aurait pu signifier la fin de son aventure en LFL, mais le rapprochement avec Vitality offre une issue inattendue : le maintien d’une structure commune au sein de la ligue. 

Une fusion qui arrive dans un moment délicat pour la LFL

Cette fusion intervient dans un environnement particulièrement instable pour la ligue. Plusieurs structures emblématiques ont quitté ou s’apprêtent à quitter la scène : GameWard a déjà annoncé son départ et des rumeurs entour celui de Gentle Mates, tandis que la promotion d’Esprit Shōnen reste encore incertaine en raison de questions budgétaires et logistiques. Le rapprochement entre deux structures évoluant en LEC apparaît comme une stratégie de consolidation visant à stabiliser l’écosystème, mais très certainement aussi pour tenter de minimiser les coûts.

Mais pour BDS, cette opération s’inscrit aussi dans un tournant plus large : outre lf ait qu'elle a perdu sa place au sein de la première division avec une année tres décevante, l’organisation suisse avait déjà entamé un processus de transformation en interne quelques mois après une crise de gouvernance marquée par le départ de son ancien PDG Patrice Bailo de Spoelberch, écarté à la suite de propos controversés, avec un changement de nom annoncé fin juin 2025 pour moderniser son image et aligner ses divisions compétitives.

Si l’accord se confirme, la LFL entrerait dans une nouvelle ère. L’arrivée d’une structure issue de la fusion de deux académies pourrait redéfinir les équilibres compétitifs et possiblement adapter leurs modèles face à la hausse des coûts et à la réduction du nombre d’équipes.