Durant l'été l'entreprise qui vous propose de jouer des matchs sur des serveurs privés moyennant finance a subi plusieurs attaques d'envergure qui rendaient ses services indisponibles. Le procès du Suédois derrière ces attaques DDoS s'est terminé sur une lourde peine en guise d'exemple.

Une peine pour l'exemple

Les nombreuses attaques perpétrées entre juin et août dernier ont causé beaucoup de tort à Esportal et la société suédoise avait décidé de frapper un grand coup en médiatisant l'affaire et en participant activement à l'enquête auprès des forces de police. Finalement un Suédois au pseudonyme de fittpani1337 avait été arrêté et depuis plus aucun problème d'attaque DDoS n'avait été signalé. Pour rappel une attaque par déni de service vise à rendre inaccessible un serveur en le saturant, ce qui entraîne un crash et donc une coupure du service visé. La personne derrière cette histoire semblait donc avoir agi seule, elle risquait selon le code pénal suédois dans son chapitre 4 (atteintes à la liberté et à la paix) section 9c : une peine de prison pouvant aller jusqu'à 2 ans ou bien une amende. Tout en sachant que si l'offense faite à Esportal avait été jugée grave, comme la société le réclamait, la peine d'emprisonnement pouvait grimper jusqu'à 6 ans.

Finalement le juge du fait qu'il s'agissait de la première affaire pour la personne jugée et qu'elle a avoué son crime n'a pas souhaité alourdir son cas. Le Suédois en question a été confondu par les enquêteurs grâce à l'activité de son compte Steam, ce dernier était toujours le seul présent lors de chaque attaque qui a été menée sur Esportal. Il a déclaré lors de son audition qu'il avait fait cela car il avait été banni pour tricherie et qu'il souhaitait se venger. Il a été condamné à 240 heures de travaux d'intérêt général et 1,2 millions de dommages et intérêts (soit 120 000€). Une sanction qui devrait le calmer pour un petit moment désormais !