Movistar KOI conclut sa saison régulière du LEC Spring Split 2025 par une victoire 2-0 face à Rogue. Un match sans enjeu, mais pris au un peu sérieux par la structure espagnole, qui signe une quatrième victoire d’affilée tandis que Rogue termine son split sur une nouvelle défaite.

Une dernière rencontre sans pression, mais avec sérieux

De retour dans les studios berlinois après l’étape parisienne aux Arènes d’Évry, le LEC a terminé sa saison régulière par une série sans incidence sur la course aux playoffs. Déjà qualifié, Movistar KOI affrontait une formation de Rogue éliminée depuis la veille. Privés de leur support titulaire Execute, suspendu pour comportement inapproprié en soloQ, les Rogue ont dû bricoler avec un roster inhabituel : coach Trick est exceptionnellement passé jungler titulaire, pendant que Malrang glissait en support. Un dernier match sans pression, mais dans lequel KOI a tout de même affiché rigueur et discipline.

Game 1 : Scaling, discipline et exécution propre

Le premier sang tombe très tôt pour Movistar KOI, dès la 2e minute, sur une action étrnage au niveau de la midlane. Malgré ce bon départ, c’est Rogue qui prend la main sur les premiers objectifs : le premier dragon est capturé à la 9e minute, et l'équipe applique un bon tempo autour de ses lanes. À la 14e minute, Movistar KOI parvient à faire tomber la première tourelle, avant de sécuriser son premier dragon à la 15e minute, quelques secondes avant le Herald. Les deux équipes se rendent coup pour coup, avec un mid game globalement équilibré. Rogue revient avec un deuxième dragon à la 20e, tout en prenant position pour le contrôle de la vision.

Mais la bascule s’opère peu après : à la 22e minute, Rogue récupère le buff Athakan, mais Movistar KOI ne se laisse pas distancer. L’équipe espagnole commence à imposer son scaling, notamment via Ahri et Xayah, et prend le deuxième dragon à la 26e minute, avant de sécuriser le Nashor à la 29e sur un setup bien construit. Rogue peine à tenir face à la montée en puissance de la draft de MKOI. Les teamfights tournent peu à peu à sens unique, et le troisième dragon pour MKOI est validé à la 31e minute, assurant leur contrôle total de la carte. Dans la foulée, l’équipe espagnole convertit son avantage et conclut la partie à la 32e minute, avec 14 kills à 10 et 7 tourelles à 5. Un match disputé mais maîtrisé sur la durée, malgré un Rogue qui avait montré de belles choses en milieu de partie.

Game 2 : Supériorité progressive et contrôle du tempo

Le scénario est assez similaire dans la seconde manche, même si Rogue résiste davantage pendant une vingtaine de minutes. Trick, en jungle sur Xin Zhao, tente de dynamiser l’équipe, mais Movistar KOI monte en puissance. Dès la 2e minute, Supa et Alvaro frappent fort avec un premier sang sur Patrick, alors privé de ses sorts défensifs. À la 9e minute, MKOI s’offre le premier dragon, puis une rotation propre permet de récupérer le Herald à la 16e minute. La game reste relativement équilibrée jusqu’au quart d’heure de jeu, où les choses s’accélèrent : un très bon engage autour d’Azir et Rumble permet à MKOI de prendre l’avantage sur les teamfights.

La prise du buff Athakan à la 21e minute, puis celle du Nashor à la 28e, actent la domination de KOI. Malgré une belle résistance côté Rogue, notamment un Adam solide sur Aurora, Movistar KOI étouffe la map et gère mieux les affrontements collectifs. À la 30e minute, un deuxième dragon est ajouté à leur tableau, puis l'équipe enchaîne les sièges avec méthode. Le dernier teamfight est sans appel. À 35 minutes, une combinaison parfaitement exécutée avec Rumble, Renata et Azir élimine les derniers espoirs de Rogue. L’ace final permet à Movistar KOI de conclure le match 21 kills à 11, avec 10 tourelles contre 5.

KOI finit en confiance, Rogue part en vacances

Movistar KOI termine la saison régulière sur une série de quatre victoires consécutives et une prestation un tantinet solide, malgré l'absence d’enjeu. L'équipe a montré un visage assez rigoureux et structuré, confirmant qu’elle sera un adversaire potentiellement dangereux en playoffs. Pour Rogue, ce dernier match illustre la saison chaotique de l’équipe. Entre remaniement de dernière minute et carences structurelles, la formation termine sur une note conforme à ses résultats de ce Spring Split : en dessous des attentes. L’équipe ne reviendra en scène qu’à l’été prochain (enfin, peut-être), avec probablement quelques décisions à prendre d’ici là.