Celui qui était arrivé pour la première fois chez Fnatic en août 2013, et qui ensuite n'avait connu qu'une seule infidélité de six mois avec son club de cœur, vient officiellement d'être libéré de son contrat devenant ainsi un joueur totalement libre.

Libéré, délivré, c'est décidé je m'en vais

Depuis qu'il est devenu professionnel quelques mois après le lancement de Counter-Strike: Global Offensive en août 2012, Jesper "JW" Wecksell n'avait jamais connu cette situation. En effet son premier vrai contrat il l'a signé en décembre 2012 lorsqu'il a rejoint Epsilon eSports, depuis lors il avait toujours été engagé quelque part (si l'on fait abstraction du mois de juillet 2013 et de la courte pige chez Swag, yolo & bitches en attendant d'intégrer Fnatic). Lui qui avait passé la majeur partie de sa carrière accompagné d'un certain Robin "flusha" Rönnquist, aux côtés duquel il a pratiquement joué 9 ans sans interruption, est aujourd'hui libre de faire ce qu'il veut et cela même si le marché des transferts demeure assez calme quand il s'agit des vieilles gloires du début du jeu.


Jesper "JW" Wecksell à Katowice en 2020 (c) HLTV

Car même s'il est désormais libre et qu'il n'y a donc pas de frais de transfert à payer par un éventuel club, la carrière de Jesper "JW" Wecksell ne peut pas le mener vers une formation de second plan. Or parmi les meilleures structures du monde la politique de recrutement n'est pas franchement à la recherche de vieilles légendes. Toutes les organisations les plus populaires suivent deux chemins ces derniers mois, soit essayer de former et de détecter les jeunes cracks de demain, soit quand il s'agit d'aligner les billets on préfère s'orienter sur un joueur star qui a l'avenir devant lui. Alors que reste-t-il pour JW aujourd'hui ? A l'image d'un Richard "Xizt" Landström dernièrement il pourrait très bien se retrouver bloqué sans offre intéressante, ce qui l'obligerait de facto à prendre sa retraite derrière la souris.

Ou bien il a toujours la possibilité de venir renforcer l'effectif à la peine de son ami Robin "flusha" Rönnquist. L'apport d'un joueur du calibre de JW chez GORILLAZ serait non négligeable et leur permettrait enfin peut-être de trouver le juste milieu entre stabilité et performances. Il a d'ailleurs été inscris dans l'équipe récemment afin de remplacer l'Estonien Kevin "⁠HS⁠" Tarn définitivement pas fiable. On devrait par conséquent voir Jesper très prochainement lors de la seconde qualification ouverte pour les IEM Winter. Est-ce qu'il choisira de prolongé l'aventure ? Rien n'est en revanche moins sûr, JW pourrait tout aussi bien monter lui aussi son propre projet ce qui serait pour lui une forme d'émancipation puisque c'est une chose qu'il n'a jamais faite durant toute sa carrière, ayant toujours préféré être un suiveur qu'un meneur. Quoi qu'il en soit avec trois Majors remportés à son actif (DreamHack Winter 2013 et le doublé en 2015 ESL One: Katowice et ESL One: Cologne) et 25 titres majeurs à son palmarès, voir disparaître de la scène esport de premier plan un tel personnage serait une grande perte.