Vainqueur de SK Gaming avec Team Vitality, Nisqy a livré une courte interview d’après-match sur la scène des Arènes. Désormais support, l’ancien midlaner assume pleinement sa reconversion, revient avec humour sur son accueil par le public français, et se montre mesuré mais ambitieux pour la suite du split.
Nisqy revient sur son adaptation, l’ambiance à Paris et les objectifs de Vitality
Installé au poste de support depuis le début du Spring Split, Nisqy commence à prendre ses marques dans ce rôle inhabituel pour lui. Interrogé après la victoire face à SK, il a assumé son évolution avec simplicité : « J’aime vraiment ce nouveau rôle. Je progresse match après match ». Aucun regret exprimé pour son passage en botlane, ni allusion à un éventuel retour au mid à ce stade de la saison.
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Le BO3 contre SK Gaming s’est conclu sur une victoire, mais tout n’a pas été maîtrisé selon lui. Vitality avait largement dominé la première manche avant de perdre le fil dans la deuxième. Nisqy reconnaît une prestation en demi-teinte : « Il y a eu beaucoup de trucs bizarres dans notre jeu aujourd’hui… mais on n’a pas été parfaits, et au final, on a quand même gagné ».
Questionné sur l’évolution de l’équipe, le joueur belge se montre prudent, mais confiant. « Je pense qu’on a encore besoin de temps. Mais je crois vraiment qu’on peut viser le top 4 ». Une ambition modérée, qui témoigne de l’état d’esprit actuel chez Vitality, encore en phase de stabilisation après un début de saison compliqué.
"Ils me huent, ils crient des trucs chelous… mais c’est bon enfant"
La rencontre avait lieu devant un public entièrement acquis à la Karmine Corp, même si KC ne jouait pas ce jour-là. Nisqy, ancien joueur de la structure, a reçu un accueil bruyant, entre moqueries et huées. Une situation qu’il a prise avec recul et humour : « J’ai l’impression d’être à la maison. Ils me huent, ils crient des trucs chelous… mais c’est bon enfant ».
À la fin de l’interview, il a directement adressé un message à Kameto et à la fanbase de la KC, en réponse aux chants provocateurs lancés depuis les tribunes : « Ne changez rien. Continuez comme vous êtes. Et la prochaine fois qu’on se joue, on gagnera ».
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