Organisation générale, impressions

Vendredi soir, arrivée sur les lieux. Après avoir traversé bois et champs, villages et carrefours dans les contrées retirées du Sud Ouest, Mont de Marsan apparait enfin. Nous ne mettons que très peu de temps pour trouver la salle François Mitterrand qui se dresse au milieu d’une zone éloignée du centre ville.

Parking immense, entrée imposante, nous pénétrons à l’intérieur où le staff Re-So nous accueille pour vérifier notre identité. Tee-shirt pour les joueurs, badge en plastique avec cordon, feuille de configuration IP, le staff avait bien fait les choses pour une mise en place agréable et simplifiée.

Premiers pas dans la salle. Nous découvrons l’espace qui nous accueillera pour l’ensemble du week-end. Premiers pas et premier choc. Impossible de manquer l’immense scène qui n’est pas sans rappeler celle de l’ Eswc, nous y reviendrons un petit peu plus tard.




Derrière la scène se trouve le coeur de l’évènement : la salle joueur. Elle est grande, spacieuse, moquette au sol posée spécialement pour l’évènement, les allées sont larges et faciles d’accès pour que les joueurs ne se sentent pas compressés.

Tout autour des joueurs gravitent les trois principaux pôles essentiels à cette lan :

- Coté nord (scène), tout la partie organisation, presse.
- Coté Est, les PC spécialement dédiés à PES 4
- Coté Ouest, les quelques stands prévus et la restauration. On y retrouve un magasin d’informatique local, Pype industry qui a fourni les shuttles des concours et aAa solutions pour présenter ses nouveaux tee-shirts. Une table, quelques chaises pour chaque stand, une infrastructure bien sommaire qui ne met pas en valeur les entreprises présentent sur place, dommage.

Pour le coté restauration, il faut pénétrer dans une seconde salle servant de petit réfectoire pour l’ensemble des joueurs. Le service et la préparation sont assurés par une entreprise privée, le wallaby qui nous propose : steak, magret, saucisse avec des frites ou pâtes mais aussi sandwich, pizza, petits déjeuners, boissons à des prix relativement abordables. Bref, on a bien mangé (du moins largement mieux que dans la plupart des autres lans) mais bu avec modération vue le prix assez élevé des boissons.




Pour le reste des commodités, la salle étant aussi un gymnase, il y a vestiaires et sanitaires en quantité, très propres et agréables (même le dimanche soir). Pour dormir, la plupart des joueurs ont choisi la place toujours classée numéro 1 en lan : "sous la table".

Enfin, un accès internet était proposé aux joueurs, du moins le vendredi soir et une partie de la journée de samedi. Internet a été l’un des gros points noirs de cette lan. Seulement 3 lignes adsl 1024/256 ont été ouvertes pour l’ensemble des joueurs, la presse et les organisateurs. Devant les problèmes importants de lag que rencontraient la presse et les organisateurs, internet a été retiré aux joueurs. Oui, en lan, le net n’est pas essentiel pour les joueurs sinon autant rester à la maison. Malgré cette mesure, la salle se trouvant à plus de 5 kilomètres du central de Mont de Marsan, nous avons subit d’intempestives désynchronisations de la ligne qui a mis à mal notre coverage comme vous avez pu vous en rendre compte.


Les tournois

Nous attaquons maintenant les choses qui fâchent puisque les tournois n’ont pas été une totale réussite lors de cette Atomic Re-So 2005.
Leur nombre était important et des joueurs de toutes les communautés ont pu se retrouver durant ce weekend. En effet, des jeux qui sont de plus en plus rares ont été intégrés comme Quake 3 ou Unreal tournament pour le bonheur des nostalgiques mais aussi pour les joueurs qui avaient enfin trouvé un nouveau but.

Seulement, devant la difficulté de prévoir autant de tournois, l’organisation Re-So a eu beaucoup de mal, une fois sur place, à tous les mener à bien et dans les règles de l’art.
Les plus malchanceux ont été les joueurs de Quake, Unreal tournament et dans une moindre mesure, warcraft 3. En effet, l’admin responsable d’unreal tournament était... le responsable du tournoi CS ! Bien entendu, devant la masse de travail demandé pour counterstrike, il était très difficile de faire face aux deux tournois même en étant le meilleur admin du monde.
Par conséquent, le tournoi s’est retrouvé sans responsable et a eu tout le mal du monde a commencer. Il a fallu que les joueurs se prennent en charge pour commencer les premiers matches dans le chaos le plus total. Tant bien que mal, les partie ont été créées sur les PC des joueurs, et le tournoi s’est fini sans que personne n’y ait prêté une grande attention. Dommage puisqu’à la Re-So, des joueurs de niveau européen tel que *aAa*Winz auraient pu nous offrir un beau spectacle sur scène.

Les joueurs de Quake 3 ont dû eux aussi s’armer de patience pour pouvoir commencer leur tournoi. Sahou (alias miss météo à la Re-So tv) a pris en personne les inscriptions et a su être convaincante pour attirer de nombreux joueurs même devant l’heure tardive (plus de minuit le samedi soir). C’est donc dans la nuit, entre 1h et 6h du matin que le tournoi a eu lieu. Une heure peu conventionnelle pour le déroulement d’un tournoi surtout pour les autres joueurs qui ont du supporter les appels micro en pleine nuit. Le bon coté est que la finale a pu se dérouler sur scène mais ce n’est qu’une maigre consolation.

Warcraft 3 a eu aussi son lot de problème. Le début de tournoi a été très correct et rondement mené mais arrivé à la seconde phase de poule, tout s’est ralenti. Les joueurs ont dû attendre de longues heures pour enfin voir le début de la seconde phase de poule et le tournoi s’est retrouvé totalement décalé. Le responsable du tournoi warcraft 3 n’a pas toujours été à la hauteur de sa tâche mais nous y reviendrons dans le dernier paragraphe de ce chapitre. Malgré cela, les matches ont pu se jouer correctement et aucun de problème de déconnection n’a été noté durant les parties. La finale, prévue initialement sur scène a malheureusement été annulée par manque de temps.


Avant de finir par la réussite de la Re-So qui est sans contexte le tournoi PES4, nous voudrions consacrer quelques lignes sur ce qui a été pour nous le problème principal de la Re-So. Cette lan existe depuis de nombreuses années et la qualité des personnes qui ont fait naître cet évènement et qui l’entretiennent chaque année n’est pas à remettre en cause, bien au contraire. Cependant, au fur et à mesure de l’accroissement du nombre de joueurs, des règles de plus en plus pointilleuses, de la professionnalisation du jeu en réseau, il n’est plus possible de gérer les tournois ’à l’ancienne’ comme auparavant.
Pourquoi tout cela ? Tout simplement car de nombreuses erreurs auraient pu être évitées pour que tout soit une parfaite réussite. Prenons par exemple les cas des NOB et de Blatty qui ont entraîné deux forfaits. Bien entendu, je ne reviens pas sur les fautes commises par leurs adversaires respectifs. Seulement, la décision de jouer ou non le match même si le temps le permettait a été laissée aux joueurs. Pourquoi dans ce cas là ne pas imposer que le match ait quand même lieu en mettant un avertissement à l’équipe fautive ?
De nombreuses décisions ont eu du mal à être prises, sans doute par manque d’habitude ce qui a entraîné de plus en plus de retard et d’incohérences.

Pour finir sur les tournois officiels, LA bonne surprise de la Re-So est le tournoi PES4 qui a remporté un franc succès. Les PC prêtés par l’organisation et le prix attractif ont largement contribué à sa réussite. De plus, le tournoi a été entièrement géré par le logiciel Soccer ring, la référence en la matière. Tout a pu être terminé à l’heure.


La scène

Dans un langage peu orthodoxe pour un texte à tendance "journalistique", la suite ne devrait pas être admise mais pour la Re-So, nous ferons une exception puisqu’il faut bien le dire : "La scène a tout déchiré, un pur roxage".





Nous avons été enchantés par la façon dont a été gérée l’aspect scénique et nous avons cru pendant un instant nous retrouver en plein ESWC. 3 écrans géants, des caméras pour filmer les joueurs, un montage en direct superbement réalisé, un son parfait, 10 rétroprojecteurs qui nous permettaient de suivre les actions des joueurs en direct, des effets de lumière... Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le travail qui a été fait.
Cerise sur le gâteau, les commentaires ont été assurés par le VIP de l’eswc, le Mr loyal de l’Esport, j’ai nommé monsieur Lam. Bref, on en redemande et ce coup d’essai a été un coup de maître qui nous fait déjà saliver pour l’ atomic re-so 2006.