Fin des années 90, le patron s’appel ISS pour International Superstar Soccer et les Allejo et autres Souza narguent les licences à gogo du coucurent FIFA. Accés arcade, il est le jeu de foot le plus joué en France et écrase la concurence des Virtua Striker, Adidas power soccer ou encore... Pro Evolution Soccer.

PES edité tout comme ISS par Konami mais développé par une équipe différente peine encore à s’imposer en Europe. Sa version japonaise Winning Eleven ou encore J-League (version entierement dediée au championnat Japonais du même nom) fait elle fureur. Peu à peu lassé par l’aspect trop arcade de ISS mais aussi par une série de FIFA tous quasi identique d’année en année, le public se tournera vers PES d’abord sur PlayStation 1 puis en 2000 avec la bombe PES version PlayStation 2. Suivirent PES 2 puis l’achévement que representait le 3, combiné aux premières PesLeague et au sacre européen d’un français Noam "No" ElOuali. PES, d’année en année, ne cessait d’étendre sa notorieté, tout lycéen ou étudiant mâle normalement constitué y avait au moins une fois joué.  Nombreux sont ceux qui auront passé dessus des nuits blanches "entre potes" sans jamais se lasser.
 
Année 2006, l’ogre ProEvolutionSoccer trône en maitre, sur les terres française il est le bien culturel le plus vendu, mieux que StarWars ou Harry Potter. Le gameplay semble avoir atteint son paroxysme avec ce PES 5 où il y a un vrai équilibre entre attaque et défense, l’impression de contrôler le jeu dans son ensemble avec peu de place pour l’approximation. L’ultime simulation aprés le bijoux qu’était PES 3, une sorte de CS du jeu de foot où le talent et la stratégie ne laissaient pas de place au hasard.

De l’autre côté du Pacifique la tragédie s’ecrivait... La communauté nipone (fripone?) trouve le jeu trop dur à manier, trop dur pour scorer, trop technique, trop PES en somme. C’est en visionant la finale nationale PesLeague Japon où le niveau était inférieur à une finale française junior qu’on comprend l’étendue des dégats. Qu’à cela ne tienne, le nipon est roi en son pays et Seabass son serviteur.

Suivent donc deux PES ( le 6 et le 2008 ) plus proche de la simulation de NFL qu’autre chose. Les Robocops y fesant la loi, entre autre Adriano et surtout Ibrahimovic promu au rang de demi dieu trainant les 10 joueurs adverses sur tous le terrain pour aller faire sa petite passe en retrait pour le "tir de l’aigle" qui comme son nom l’indique semble tout droit sorti d’un Olive et Tom. Le mode online n’est pas en reste puisqu’il s’apparante à un combat à la DBZ avec multi téléportations, des coups de "tu as la balle, non elle est dans tes cages" et des buts plus drôles les uns que les autres . En gros des jeux où le physique prime, peu de place pour la technique, beaucoup de bourinage, beaucoup de buts gags et de plus en plus de joueurs qui vont voir chez le concurent FIFA qui lui de son côté s’améliore ostensiblement d’année en année...