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Une fois son PC optimisé, la chose la plus délicate est de le conserver dans cet état ! En effet, après installations et désinstallations massives, la bécane montre des signes de fatigue. Il faut alors faire preuve de douceur et lui témoigner notre affection en éliminant les causes du mal...

Libérer la mémoire
De nombreux programmes encombrent la mémoire de Windows. Le système est alors plus lourd et la mémoire libre plus petite. Vérifiez tout d’abord si les programmes présents dans la barre des tâches sont réellement utiles. Dans le cas contraire, supprimez-les. Mais ces programmes ne sont pas les seuls à grignoter des ressources mémoires.


MSCONFIG est un utilitaire complet mais assez avancé qui permet par exemple de supprimer des programmes qui se lancent au démarrage.


Les applications lancées en tâche de fond ne sont pas toujours visibles dans la barre des tâches. Le seul moyen de les voir est de faire Ctrl+Alt+Suppr. Une fenêtre contenant tout les programmes actifs s’ouvre alors. On peut les supprimer un à un mais les noms de ces dits programmes ne sont pas forcément parlant. Afin de contrôler la quantité de mémoire que vous avez libérée, vous pouvez utiliser le Moniteur Système.
Bien souvent, lorsque que l’on quitte un programme, celui-ci laisse des données en mémoire. On peut alors se retrouver avec une mémoire saturée alors qu’aucune application n’est lancée ! Le meilleur remède est alors de rebooter la machine... Mais bon, on en a ras le bol de rebooter sans arrêt... Heureusement pour nos nerfs, il existe des programmes qui permettent de libérer cette mémoire.

La mémoire virtuelle
La mémoire virtuelle est en fait un fichier d’échange. On parle aussi de fichier de swap. Si la mémoire physique vient à manquer, Windows utilise alors le disque dur. Le problème est que ces accès disque sont infiniment plus lents que les accès mémoire. On accède à la configuration de se fichier d’échange en cliquant sur l’icône Système du Panneau de configuration. Cliquez alors sur Mémoire virtuelle dans l’onglet Performances. Deux solutions s’offrent à nous : soit on laisse à Windows le soin de gérer les paramètres de la mémoire virtuelle ou alors on le fait nous même.

Il faut alors spécifier un minimum et un maximum pour la taille du fichier de swap. Ce choix est tout de même problématique et il existe de nombreux avis à ce sujet. Tout d’abord, il vaut mieux fixer la même valeur pour le minimum et le maximum. Mais le choix de cette valeur est assez délicat. En réalité, il n’existe pas de règles précises et la formule magique n’existe pas. Certains choisissent une taille égale à la quantité de mémoire multipliée par 2 ou 2,5. Ce choix est correct pour une quantité de l’ordre de 64 ou 96 Mo. Au delà, cela engendre un fichier de swap trop important. Votre choix doit se jouer sur le type d’applications que vous utilisez. La plupart des jeux n’aiment pas trop la mémoire virtuelle (sauf certains comme Quake et Unreal) alors que Photoshop, par exemple, en est friand. Le mieux est alors de tester vos applications favorites avec différents réglages. Oui, c’est long et fastidieux ! Mais bon, faut ce qu’il faut...

Optimiser le cache L2
Vos processeurs disposent tous d’un cache L1 et L2 (L3 pour certains). Cette petite quantité de mémoire ultra-rapide sert à stocker les informations les plus utilisées d’une quantité plus grande de mémoire. Elle sert à accélérer le traitement des instructions, notamment lorsqu’elles sont répétitives.
Par défaut Windows est réglé sur l’utilisation de 256ko pour le cache L2 mais les microprocesseurs en ont plus de nos jours. Cette astuce permet d’accélérer le système.

Pour régler cette valeur, allez dans la base de registre à: "HKEY_LOCAL_MACHINE\ SYSTEM\ CurrentControlSet\ Control\ Session Manager\ Memory Management\ Session Manager" puis créez une valeur DWORD appelée "SecondLevelDataCache" puis donnez lui comme valeur décimale 200 (pour 512ko), 400 (pour 1024ko), 800 (pour 2048ko), 1600 (pour 4096ko), etc...


Accélérer Vista avec Windows ReadyBoost
La technologie ReadyBoost introduite dans Windows Vista permet d’utiliser une clef USB (ou tout autre type de mémoire flash) comme un cache du disque dur afin de réduire de façon significative le temps de chargement des applications.

Comment ça marche ?
Il suffit simplement d’insérer la clé USB dans le port de votre ordinateur. Une fois cette dernière détectée par le système, vous pourrez accéder à l’onglet ReadyBoost dans les propriétés de votre clé USB (accessible par un clic du bouton droit).
Lors de la première insertion de la clé, Windows ouvrira automatiquement une fenêtre vous proposant d’accélérer le système avec Windows ReadyBoost :

Une fois configurée un fichier cache ReadyBoost apparaît à la racine de la clé.


Les performances obtenues avec ReadyBoost sont relativement obsolètes mais elles existent.