Préparez vos M4A1, nettoyez vos lights, chargez vos scouts et montez l’Über, je vous propose un sujet sur les VRAIES bonnes raisons de perdre un peu de temps chaque soir en jouant au FPS de votre choix ! Différents médias publient de manière régulière des papiers sur les addictions aux jeux et leurs effets néfastes comme l’exclusion sociale ou l’échec scolaire, mais ils oublient la part positive apportée par le jeu. Amis gamers, vous comme moi savons qu’en réalité les FPS sont bien plus qu’une simple relation avec l’écran d’un ordinateur ! Joueurs de CS, DoD:S, TF2 ou encore CoD4, à vous de jouer !

Je joue donc j’existe 

Ce qu’il ne faut surtout pas sous estimé, c’est le pouvoir des FPS, quel qu’il soit, d’être un intégrateur social. Il existe trois grands types de joueurs, les joueurs inconditionnels, les joueurs occasionnels et les joueurs assidus. Pour chacune de ces catégories de joueurs, le jeu joue un rôle de socialisation. Pour ceux dont le jeu occupe une importance majeure, les coéquipiers deviennent très vite des amis à qui on raconte facilement sa vie de tous les jours. Pour certains ados qui peinent à trouver une place dans la société comme en cours, le jeu permet de gagner une estime de soit qu’il n’est pas possible parfois d’obtenir dans la vie réelle. Il apporte ce pouvoir de confiance en soit. Il permet simplement d’exister dans un monde virtuel moins hostile.

Les FPS, une communauté de gamers

Un autre sentiment peut être mis en avant, celui d’appartenir à un groupe. Le FPS a pour caractéristique d’être joué à plusieurs, nous ne sommes pas des vers solitaires qui jouent dans leur coin perdu, nous avons besoin des autres pour exister. Que serait un joueur du top s’il n’existerait pas des joueurs plus faibles à qui se comparer ? Jouer à un jeu c’est donc appartenir à une communauté dans laquelle chacun poursuit ses objectifs personnels : que ce soit la compétition ou le simple joueur fun qui passe du bon temps sur des serveurs FFA. C’est donc des relations humaines fortes, un lien social solide, qui lient les joueurs d’une même équipe. C’est aussi des relations parfois conflictuelles entre deux joueurs ou deux équipes, qui comme dans la vie réelle, peuvent ne pas s’apprécier. Alors oui, les FPS est une communauté sociale comme les autres et dans laquelle l’exclusion n’est pas une vérité.

Mi-Ado, MI-Dieu

Quelle joie de pouvoir mourir et réapparaitre quelques secondes plus tard ! Dans un sens, nous avons réussi à combattre la hantise de chaque être humain : la mort. On peut tuer, mourir, renaitre ou se transformer au fil des minutes passées à jouer. Derrière son écran, on ne craint rien. Très vite le sentiment d’invulnérabilité remplace certaines peurs de la vie. Le joueur devient très vite une sorte de Dieu mais qui garde sa liberté d’action et de choix. L’image d’un Super homme est la plus réaliste pour caractériser l’individu qui agit avec sa souris et son clavier.

LANS

Mais à quoi peut-il servir de jouer tous les soirs et tenter d’atteindre le meilleur niveau possible, si on ne se bouge pas en LAN ? Jouer c’est bien mais rencontrer les autres, mettre un visage sur un pseudo, c’est mieux. Le but ultime du jeu c’est d’aller à la rencontre des gens avec qui nous jouons chaque soir. Au-delà de la compétition off line qu’est une Lan, c’est un lieu de rencontre pour tous ceux qui partagent la même passion et l’amour du jeu.


Alors amies et amis gamers, jouer c’est bon pour la santé mentale. L’addiction touche une minorité d’entre nous et frappe surtout chez les joueurs solitaires dans des jeux comme WoW ou Starcraft. Continuez à passer vos moments libres à jouer passionnément ou simplement pour vous détendre. On se donne rendez-vous en LAN pour continuer d’affirmer que le jeu est bien un intégrateur social.