Alors que son équipe va bientôt jouer les matchs retours de la phase de groupes du Main Event, Maple, le midlaner du PSG Talon, a répondu à quelques questions de nos confrères du site Hotspown. Il revient brièvement sur sa carrière et sur les objectifs du club pour ces Worlds 2021.

Je veux vous ramener au tout premier Championnat du monde auquel vous avez participé, en 2013, avec les Gamania Bears. Vous souvenez-vous de votre premier match dans ce tournoi ?

Je me sentais super chanceux d'avoir été le premier de ma région. Je n'étais pro que depuis une demi-année. Et la première fois que nous avons joué, nous avons affronté Faker. À l'époque, je n'étais pas du tout à son niveau, donc ça a été deux parties très rapides, puis nous sommes rentrés à la maison. J'avais l'impression de n'avoir pas vraiment eu l'occasion de faire quoi que ce soit.

Comment vous voyez-vous maintenant, à la lumière de cette performance ?

Le Maple d'aujourd'hui est bien meilleur en termes de mentalité, il est bien plus constant. Sa compréhension du jeu est également bien meilleure. Avant, je ne pensais qu'à tuer des gens, mais maintenant j'essaie de jouer en fonction de ce qui se passe dans le jeu.

Faker et vous avez commencé à participer au Championnat du monde en même temps. Et en fait, vous avez tous deux participé au même nombre de championnats du monde. Que pensez-vous de la longévité de votre carrière ?

Faker et moi avons commencé très tôt, à 15 et 16 ans. Nous n'avons donc pas encore atteint l'âge où nous devons envisager la retraite. [Rires.]

Pensez-vous que la constance de votre carrière est sous-évaluée ?

En ce qui concerne les grands noms de l'histoire, j'en ai affronté beaucoup. Il y a beaucoup d'excellents talents dans ce domaine. Mais il faut tout gagner pour être vraiment dans la confidence.

Pensez-vous que la Pacific Championship Series va arriver à un point où elle sera aussi respectée que l'Asie du Sud-Est l'était à l'époque des Flash Wolves ?

Pour que la région devienne plus forte, elle a vraiment besoin de plus de sang jeune. Je parle de jeunes de 17 ou 18 ans. Je pense qu'il y en a encore quelques-uns, mais pas beaucoup. Pour les jeunes joueurs, il est plus facile d'avoir une meilleure passion pour le jeu et d'être prêt à apprendre davantage. Ce sont les joueurs qui évolueront le plus.

De quoi la PCS a-t-elle besoin pour que ce développement se fasse mieux ?

Je pense que nous avons besoin de plus de gens qui veulent devenir professionnels. Je pense que nous avons aussi besoin que nos meilleures équipes obtiennent de meilleurs résultats.

Jusqu'où pensez-vous que le PSG.Talon ira au Mondial 2021, alors ?

Je pense que, si nous maintenons notre forme actuelle, nous pouvons sortir de la phase de groupes. Mais au-delà de ça, cela dépend vraiment des améliorations de chacun.

Lorsque j'ai parlé à Hanabi, il a dit que la communication de l'équipe pouvait être améliorée. Considérez-vous également que c'est un problème ?

Je pense que notre communication n'est pas mauvaise. Si nous arrivons à nous stabiliser sur nos lanes, nous avons généralement une assez bonne macro en milieu de partie.

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