Le leader in-game des très surprenants Movistars Riders a accepté de répondre aux questions de la rédaction, une journée après avoir disputé sa demi-finale face au FaZe Clan. Confiant pour la suite, il revient sans tabou sur un tournoi qui marquera à jamais sa carrière de joueur.

CBZ : Salut Alex, merci de t’arrêter pour répondre à nos questions. Vous êtes la vraie surprise de cet IEM Cologne, comment vous êtes-vous préparé pour un tel événement ?

ALEX : Pour être très honnête, nous n’avions rien préparé du tout. Nous prenons match par match depuis le début, nous avons enchaîné depuis la DH Valencia sans jamais nous arrêter. La victoire finale a boosté notre confiance et c’est comme ça que nous avons réussi à jouer avec un tel niveau depuis quelques jours déjà.

On peut donc dire que la DH Valencia était votre “practice” en vue des IEM Cologne ?

Oui, c’était un événement important pour nous. Jouer face à nos familles à Valence, cela nous a vraiment mis en confiance. La dynamique parfaite avant de débuter un événement de ce niveau.

Ce vendredi, tu es rentré pour la première fois dans une Lanxess pleine à craquer. Comment t’es-tu senti ? Quel est le feeling face à 15 000 personnes ?

C’est un rêve devenu réalité. Toutes ces personnes en face de nous, dans la cathédrale de Counter-Strike, c’est un vrai rêve.


La cathédrale de Counter-strike - ALEX ne pouvait rêver mieux pour une première grande scène (c) ESL

Peux-tu me dire, d’un point de vue interne, ce qui a fait votre force durant l’événement ?

Je ne sais pas vraiment. Je sais que nous avions pour objectif de passer au moins le Play-In. Je ne sais pas quoi dire, on a juste joué notre jeu. Nous n’avons pas changé notre feuille de route et nous sommes là aujourd’hui.

Peux-tu revenir sur votre défaite face à FaZe hier après-midi ? Qu’a t-il manqué pour espérer les battre ?

Je ne sais pas trop, ils ont juste deux longueurs d’avance sur nous dans la plupart des domaines. Ils sont la meilleure équipe actuellement avec Navi. C’est très difficile de jouer contre eux, mais nous sommes là pour prendre de l’expérience. Je ne peux pas dire grand-chose de plus, ils sont super forts.

Que vas-tu retenir de ce moment finalement ?

Je vais retenir notre mentalité, c’était incroyable. Nous avons toujours cru en nos chances de soulever le trophée.

C’est quoi la suite pour les Movistars ? Que peut-on te souhaiter ?

Après le player break nous allons normalement disputer la pro league, je ne suis pas sûr (rires), pour le moment nous sommes concentrés sur les vacances. On verra par la suite, chaque chose en son temps.

Dernière question un peu “bonus”, à propos du Counter-Strike espagnol. Penses-tu que votre performance ici va booster la scène ibérique d’un point de vue joueurs / spectateurs ?

J’espère vraiment. La scène espagnole a besoin de la force dont nous avons fait preuve cette semaine. Cela va être long et dur, bien sûr, mais comme on peut le voir. Avec du travail et de l’énergie, rien n’est impossible.

On se voit à Rio ?

J’espère vraiment (rires).