Le Journal du Geek, site qui relate les actualités qui touchent de près ou de loin l'univers informatique (ou "geek") a publié sa chronique du week-end ; le tout est très bien écrit et le chroniqueur maîtrise son sujet ; à ne pas manquer !

Lâm Hua, chroniqueur de son état, remet le couvert après IRL vs URL ? avec Compétition et Show : Bienvenue dans l'Esport. La chronique débute par un retour sur l'ESWC, continue son chemin dans le passé par un résumé de l'histoire de l'eSport pour enfin arriver à nos jours. Elle tente par là de retracer l'évolution de ce monde qui accompagne le jeu vidéo depuis bien plus longtemps qu'on l'imagine, le tout accompagné de vidéos pour mieux illustrer les exemples.
C'est ainsi qu'il définie la ' théorie de l'eSport ' , le fait que la compétition de jeux vidéos entre dans une nouvelle ère, répond aux sceptiques du terme "sport" par une analogie au tennis, et prouve sa réalité scientifique en s'appuyant sur Oligan, sniper sur counter-strike cible d'une étude du CNRS visant à comprendre le réflexe oeil/main.
Vient ensuite la partie histoire, où une pointe de nostalgie se fait sentir. Pac Man et Donkey Kong sont évoqués, rappellant aux pionniers de l'eSport les premières compétitions mondiales. Les tout premier "Pro Gamers" de l'histoire, Dennis "Thresh" Fong et Johnathan "Fatal1ty" Wendel, et l'aube de l'eSport 'moderne'.
De l'autre côté du monde, le RTS explose en Corée et le "Pro Gamer" prend une identité complètement diffrérente. Lim Yo "BoxeR" Hwan devient une idole et participe à la démocratisation du jeu vidéo de haut niveau. Viennent ensuite ceux qui voient en l'eSport un avenir, s'organisent donc tournois, naissent sponsor, coach, Tv dédiée.. Une industrie se met en place.
Et en 2008 le jeux vidéo rencontre la crise. Liâm évoque la faillite des grands entrepreneur qui avient misé sur cette nouvelle façon de jouer le jeu vidéo. L'eSport Occidental coule, l'Asie bat de l'aile.
Qu'importe, les occidentaux n'aiment pas trop le renouveau, on le fait à la vieille et le chroniqueur insiste là dessu, pour un "Pro Gamer" la transition sur un nouveau jeu est difficile. Ainsi Quake III et Warcraft III restent leader en dépit de leur âge.
Puis vient enfin la relève et l'aube des commentateurs. Principalement sont abordés les FPS de 3'eme génération et le tour est fait sur les 'shoutcaster' les plus en vue, les soirées qui changent le visage de l'eSport en France (O'Gaming 2) et le phénomène de 'starification' de ces derniers (sujet abordé ici avec les concernés).
Pour conclure, le chroniqueur aborde le futur de l'eSport en mettant en avant habilement quelques chiffres pour convaincre les derniers sceptiques. Je ne peux donc que vous inviter à consulter cette chronique, que vous soyez fervent défenseur de ce 'nouvel eSport' ou que vous cherchiez simplement à vous informer.
Modifié le 17/04/2019 à 13:55
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Complétement d'accord avec sa conclusion, l'esport na plus besoin des médias traditionnels et de la télé en particulier pour exister par lui même.
Un modèle économique est clairement en voie d'être trouvé grâce aux vieweurs des shoutcasteurs (et à condition que youtube, dailym et les autres fassent un effort sur la redistribution des gains générés par ces views). Les chaines et webtv avec leurs programmes accessibles à tout moment c'est de toute façon la nouvelle façon de consommer de la vidéo (même les chaines historiques l'ont captées en proposant toutes un site de replay). Je ne doute pas que la O'Gaming TV sera un grand succès qui prouvera que ce système est viable ! :)
Reste une interrogation tout de même : les shoutcasteurs deviennent plus populaire que les joueurs qu'ils commentent et se mettent à gagner des sommes non négligeables en commentant les performances des joueurs. Ok mais les joueurs y gagnent quoi? Logiquement pour que le système soit pérenne il faudra que les shoutcasteurs rémunèrent d'une façon ou d'une autre les joueurs pour leurs prestations.
Car sans joueur pour fournir la matière première à commenter le shoutcasteur, aussi populaire soit-il, ne sert à rien.
Si les shoutcasteurs ne reversent jamais rien aux joueurs qu'ils commentent c'est tout simplement comme s'ils gagnent de l'argent sur leurs dos...
L'une des solution à ce problème c'est que les shoutcasteurs deviennent en quelques sorte les nouveaux organisateurs de compétitions (c'est le principe de la MSI cup de Llewellys, event créé dans le but d'être shoutcaster, ou de cet event live O'gaming au bataclan car j'imagine que les joueurs ont été rémunérés), il faut quelque part que le joueur soit intéressé par le succès du shoutcasteur qui le commente, sinon ce fragile système risque de se casser la gueule!
Modifié le 17/04/2019 à 13:55
Modifié le 17/04/2019 à 13:55
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