Peu de joueurs se plaignent de ce mode, tout simplement car beaucoup n'y jouent pas. Pourtant le mode sniper volant fait partie intégrante de Counter-Strike: Global Offensive dans sa catégorie jeux de guerre. Aujourd'hui il est inondé de tricheurs et de bots en Asie du Sud-Est et Océanie.

Une zone dont vous n'avez plus l'accès

Counter-Strike: Global Offensive et son équipe de développement se sont attaqués à différents comportements qui gênaient l'expérience globale des joueurs sur le FPS. Cette politique a rencontré un certain succès, notamment dans le mode match à mort (deathmatch) où les nombreux joueurs toupies ont disparu. Toutefois il existe toujours un endroit dans le jeu où des difficultés persistes, il s'agit du mode sniper volant (flying scoutsman) où l'on retrouve toujours un nombre important de bots automatisés qui sont capables de vous exclure de la partie. Ce problème n'est pas nouveau et il avait déjà été remonté par les utilisateurs il y a quelques années. Toutefois malgré le passage en payant du mode classé et l'impossibilité désormais de devenir Prime simplement en montant son expérience, ces serveurs connaissent une recrudescence de faux joueurs.

La question que l'on peut se poser est pourquoi ? Tout simplement car le business du boosting n'a pas disparu avec la mise à jour. Il semble que les sites qui revendent des comptes ont trouvé des parades et le mode sniper volant en serait une. Autre hypothèse, ces serveurs peu plébiscités par la communauté seraient utilisés pour tester des logiciels de triche, vérifier leur bon fonctionnement et surtout savoir lorsque le Valve Anti-Cheat les détecte. On en profiterait également pour farmer des skins et monter artificiellement les statistiques d'une arme utilisant la technologie StatTrak (oui certains joueurs trouvent cela important). Ce serait une sorte de terrain d'essai pour l'ensemble de la communauté malhonnête du jeu, une zone de non-droit où vraisemblablement vous n'êtes pas le bienvenu. L'expérience de ce joueur australien dans la vidéo ci-dessus, zone géographique particulièrement touchée par ce phénomène, confirme que c'est bien en Asie du Sud-Est que le gros des entreprises qui travaillent dans ce secteur d'activité sont présentes. Car même si l'utilisation de VPN, une pratique qui s'est aujourd'hui démocratisée, pourrait aisément masquer cela. La perte d'attractivité grandissante de la zone asiatique rend idéal cet emplacement pour passer le plus possible inaperçu.

L'éditeur ayant toujours pour objectif actuellement de corriger tout ce qui peut nuire à l'expérience de ses joueurs, il devrait intervenir prochainement pour contrer cette recrudescence d'actions allant à l'encontre de ses conditions d'utilisation. Déjà mis à mal et en perte de vitesse en Asie, la communauté des joueurs reste non négligeable en Australie et Nouvelle-Zélande. Or ces deux pays sont justement pollués par leurs voisins de Singapour ou de Hong Kong particulièrement en pointe en ce qui concerne la triche, le boosting et la revente de tout ce qui a trait à CSGO. Utiliser des zones à faible affluence dans un jeu est une pratique courante pour ceux qui souhaitent tester différentes actions malhonnêtes, espérons qu'une fois cela rendu public des actions seront prises rapidement.