Il est important, avant toute lecture, que le lecteur soit au courant qu’il est en présence d’une étude scientifique. Scientifique dans le sens empirique du terme, comprenez par là qu’il est question ici de véritables faits et rapports d’expériences rapportés par mes soins. Si tu n’es donc pas du tout intéressé, je ne saurais que te conseiller vivement de sortir de cette news (déjà que je risque la colère de BadGui la brute... ) ! Pourquoi publier un tel article sur team-aaa.com ? Pour la simple raison que le sujet est intéressant et qu’il touche une partie de notre petite vie en tant que joueur, du moins ses risques. Qu’en est-il donc ?
"[...] le virtuel n’a pas forcement que cette négation du réel fournis par les média, mais plutôt une reconstruction du monde réel."
Source image : www.nataliedee.com
Comme dit dans le titre, nous allons parler des addictions, et plus particulièrement des addictions aux jeux vidéo. C’est donc dans le cadre d’un travail de recherche en faculté de psychologie que je me suis intéressé à une maladie qui touche de plus en plus de personnes dans notre style de vie actuel. Que ce soit dans les jeux vidéo, le sexe, l’alcool ou des drogues dures, l’addiction est un réel problème pour ses victimes mais aussi pour la société environnante aux "malades". Le mot malade est ici à prendre avec des pincettes puisque dans la plupart des cas, des signes pathologiques ne sont pas discernés. Il s’agit plus du domaine de la psychologie que de la médecine, bien que les deux disciplines se couplent dans bien des cas, pour les traitements entre autres.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, une question que les scientifiques se posent en ce moment est relativement intéressante pour les gens "normaux" : sommes-nous tous des drogués ? Il semble évident que nous aurions tous tendance à répondre "non". Pourtant, si on se penche un peu sur la question, le terme d’addiction touche un pan entier de notre existence quotidienne : la télévision, fumer, le chocolat, les jeux vidéo, etc. A l’instar de la dépression, ces formes d’addictions sont devenues les nouvelles maladies de notre époque. En effet, il n’est plus rare de voir un dépressif, notamment dans la région parisienne ou dans certains états des Etats-Unis où le taux de suicide atteint parfois les 13,2% chez les jeunes entre 18 et 24 ans.
Un problème se pose donc : n’y a-t-il pas un risque que notre société transforme des personnes qui ont tout simplement de mauvaises habitudes en toxicomanes ? Le culte du corps sain, de la jeunesse pure risque d’être entaché de nombreuses addictions qui ne sont pas encore reconnus comme dangereuses par la médecine d’aujourd’hui. L’exemple de l’addiction aux jeux vidéo en est un très bon.
"Fausse addiction"
L’addiction aux jeux vidéo n’est pas reconnue comme une vraie addiction. Pourtant, la société et les médias se rappelleront tous de nombreux meurtres ou suicides commis par de très jeunes joueurs de jeux vidéo. Pour n’en citer qu’un exemple, un jeune de 14 ans s’était emparé d’un fusil de chasse et avait tué son père d’un coup de chevrotine. Le mobile aurait été que le père menaçait de brûler la console de jeux de son fils car il trouvait que ce dernier passait trop de temps à jouer.
Qu’est-ce que l’addiction ?
Le terme addiction porte ses origines de l’Angleterre qui est utilisé depuis quelque temps comme l’équivalent du mot français dépendance. Tandis que la plupart des personnes utilisent le terme anglais, il est parfois traduit par toxicomanie.
Addiction est d’étymologie latine, elle exprimait une appartenance à l’esclavage. Au Moyen âge, être addicté était une ordonnance d’un tribunal qui forçait l’accusé, l’addicté donc, de rembourser l’argent qu’il devait par son travail puisqu’il ne pouvait rembourser sa dette d’une autre façon. Ce n’est que plus tard, vers le XIVe siècle, que le terme d’addiction se rapprochera de la connotation actuelle en désignant des passions nourries et moralement répréhensibles par les digues morales du temps.
Sommes-nous tous fous ?
Comme on a pu le voir précédemment, l’addiction est à l’image de l’hystérie et des névroses au 19ième siècle. Les différentes formes d’addiction sont devenues les maladies emblématiques de notre époque. En effet, avec l’arrivée de l’Internet et des drogues douces, notre génération future rentre dans un tout nouveau milieu. Comment faire la part des choses entre mauvaises habitudes et addiction ? Comment savoir si nous sommes tous des névrosés ? Il est difficile de faire la différence entre ce qui est pathologique et normal.
Comment faire la part des choses ?
Différents exemples nous sont disponibles afin de faire la part des choses entre ce qui traite de l’addictologie et de l’utilisation étymologique faite de l’addictologie par les jeunes qui tendent à devenir ce qui est aujourd’hui le terme courant.
Le premier élément qui permet de définir une conduite addictive consiste en le fait de poursuivre cette conduite plus longtemps que l’on avait pensé le faire initialement, comme d’avoir du mal à y mettre fin, après avoir décidé d’arrêter . L’exemple type est celui des jeux vidéo. Bon nombre d’informaticiens vous feront part du côté addictif d’un jeu qui ne porte pas forcément d’attraits addictifs à la base. La simplicité de certains jeux font qu’on ne pense plus à rien, un oubli total du "monde extérieur", même la notion de temps est passée outre. C’est peut-être ce dernier point qui provoque l’effet d’addiction. En effet, le fait de passer beaucoup de temps sur quelque chose ou avec quelqu’un sans s’en rendre compte est un point important afin de diagnostiquer certaines formes d’addiction. Lorsqu’il s’agit de jeux vidéo, rien de grave ni de pathologique n’est diagnostiqué.
L’idée de dépendance n’est pas forcément mauvaise au final car nous sommes tous dépendants de quelque chose d’indispensable à notre survie comme l’air, la nourriture, l’eau, etc. Une dépendance commence à devenir envahissante lorsqu’elle vient interférer avec le reste de l’existence et se constitue donc en véritable obstacle au déroulement de la vie quotidienne.
Internet et les Jeux Vidéo
Avec l’avènement de nouvelles technologies, les jeux vidéo et Internet principalement, il n’est pas rare de trouver de plus en plus de jeunes plongés dans un univers propre au leur sans qu’ils se rendent forcément compte de l’attrait addictif de leur « passion ». Passion est en effet le terme utilisé par la quasi-totalité des personnes se retrouvant enlisées dans cet univers parfois bien trop fermé.
Les critères d’addiction dans le domaine des jeux vidéo, selon d’Aviel Goodman (psychiatre américain), se limitent principalement à une impossibilité de résister à l’impulsion de jouer, soulagement ou plaisir durant la période de jeu, perte de contrôle durant la période de jeu, etc. D’après le Dr. Maressa Hecht Orzack, directeur du service d’addiction à l’ordinateur à l’université d’Harvard, l’aspect social est important afin de définir une addiction aux jeux vidéo. En effet, il dit que « Beaucoup de patients vivent seuls, en jouant ils se sentent appartenir à une communauté et parfois le jeu leur apporte les seuls amis qu’ils aient ». Cela nous laisse penser que certaines addictions peuvent avoir des aspects bénéfiques sur les sujets.
L’œuvre de Michael Stora nous donne un bon exemple des possibilités de certain(e)s drogues / comportements. Ainsi, à l’instar de la cocaïne pour les drogués de morphines, les jeux vidéo sont utilisés dans certaines situations dans le but de voir un aboutissement thérapeutique d’un patient, d’un enfant en général. Pour Michael, le virtuel n’a pas forcément que cette négation du réel fournie par les média, mais plutôt une reconstruction du monde réel. Ce terrain, créé de toute pièce, permet à des personnes possédant des troubles comportementaux de comprendre certains points importants d’une vie en société.
Un anti-stress efficace
La célèbre entreprise Nintendo a lancé il y a quelques temps de cela un jeu se nommant Brain Age. Ce dernier permettait de stimuler les capacités intellectuelles d’adultes. C’est dans cette optique que la société Smart Brain Games a développé une thérapie qui utilise les jeux vidéo pour les enfants atteints de troubles nerveux.
Le principe ne s’arrête pas là, Reuters (une agence de presse internationale) a retranscrit une histoire selon laquelle un jeune garçon de neuf ans qui avait été tenu pour mort après un accident de voiture s’était finalement réveillé après un coma d’un mois. Après une rééducation intensive, l’enfant a suivit un traitement par les jeux vidéo. Suite à cette thérapie, il déclare faire tout exactement comme ses camarades de classe « je n’arrivais pas à mémoriser où je mettais les choses et aujourd’hui, je peux. Je me souviens de ce que j’apprends à l’école et des noms des gens ». La thérapie réside dans le principe de la neuro-rétroaction. Le but est simple : le patient est récompensé quand il produit un certain type d’ondes cérébrales. Ce type d’usage existe bien évidement depuis des années mais, ce qui est nouveau, c’est l’usage des jeux vidéo, initiative très intéressante pour les enfants.
Et maintenant ?
Contrairement à ce que l’on pourrait donc croire, les addictions ne sont pas toujours dangereuses. En effet, nous sommes plus ou moins tous addicts mais il existe des degrés d’addiction. Les médias relatent depuis des années les effets négatifs des jeux vidéo et, pourtant, les études psychologiques montrent que ce support peut être source de beaucoup de traitements, en premier lieu, mais aussi comme moyens de s’affirmer lorsqu’il n’en est parfois pas possible. Par ce biais, les jeux vidéo véhiculent une autre idée de celle que propagent les médias. Une image plus positive… à condition de savoir doser ! Comme toutes choses, trop consommer est nocif pour la santé, qu’elle soit mentale ou physiologique.
Source image : www.nataliedee.com
Comme dit dans le titre, nous allons parler des addictions, et plus particulièrement des addictions aux jeux vidéo. C’est donc dans le cadre d’un travail de recherche en faculté de psychologie que je me suis intéressé à une maladie qui touche de plus en plus de personnes dans notre style de vie actuel. Que ce soit dans les jeux vidéo, le sexe, l’alcool ou des drogues dures, l’addiction est un réel problème pour ses victimes mais aussi pour la société environnante aux "malades". Le mot malade est ici à prendre avec des pincettes puisque dans la plupart des cas, des signes pathologiques ne sont pas discernés. Il s’agit plus du domaine de la psychologie que de la médecine, bien que les deux disciplines se couplent dans bien des cas, pour les traitements entre autres.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, une question que les scientifiques se posent en ce moment est relativement intéressante pour les gens "normaux" : sommes-nous tous des drogués ? Il semble évident que nous aurions tous tendance à répondre "non". Pourtant, si on se penche un peu sur la question, le terme d’addiction touche un pan entier de notre existence quotidienne : la télévision, fumer, le chocolat, les jeux vidéo, etc. A l’instar de la dépression, ces formes d’addictions sont devenues les nouvelles maladies de notre époque. En effet, il n’est plus rare de voir un dépressif, notamment dans la région parisienne ou dans certains états des Etats-Unis où le taux de suicide atteint parfois les 13,2% chez les jeunes entre 18 et 24 ans.
Un problème se pose donc : n’y a-t-il pas un risque que notre société transforme des personnes qui ont tout simplement de mauvaises habitudes en toxicomanes ? Le culte du corps sain, de la jeunesse pure risque d’être entaché de nombreuses addictions qui ne sont pas encore reconnus comme dangereuses par la médecine d’aujourd’hui. L’exemple de l’addiction aux jeux vidéo en est un très bon.
"Fausse addiction"
L’addiction aux jeux vidéo n’est pas reconnue comme une vraie addiction. Pourtant, la société et les médias se rappelleront tous de nombreux meurtres ou suicides commis par de très jeunes joueurs de jeux vidéo. Pour n’en citer qu’un exemple, un jeune de 14 ans s’était emparé d’un fusil de chasse et avait tué son père d’un coup de chevrotine. Le mobile aurait été que le père menaçait de brûler la console de jeux de son fils car il trouvait que ce dernier passait trop de temps à jouer.
Qu’est-ce que l’addiction ?
Le terme addiction porte ses origines de l’Angleterre qui est utilisé depuis quelque temps comme l’équivalent du mot français dépendance. Tandis que la plupart des personnes utilisent le terme anglais, il est parfois traduit par toxicomanie.
Addiction est d’étymologie latine, elle exprimait une appartenance à l’esclavage. Au Moyen âge, être addicté était une ordonnance d’un tribunal qui forçait l’accusé, l’addicté donc, de rembourser l’argent qu’il devait par son travail puisqu’il ne pouvait rembourser sa dette d’une autre façon. Ce n’est que plus tard, vers le XIVe siècle, que le terme d’addiction se rapprochera de la connotation actuelle en désignant des passions nourries et moralement répréhensibles par les digues morales du temps.
Sommes-nous tous fous ?
Comme on a pu le voir précédemment, l’addiction est à l’image de l’hystérie et des névroses au 19ième siècle. Les différentes formes d’addiction sont devenues les maladies emblématiques de notre époque. En effet, avec l’arrivée de l’Internet et des drogues douces, notre génération future rentre dans un tout nouveau milieu. Comment faire la part des choses entre mauvaises habitudes et addiction ? Comment savoir si nous sommes tous des névrosés ? Il est difficile de faire la différence entre ce qui est pathologique et normal.
Comment faire la part des choses ?
Différents exemples nous sont disponibles afin de faire la part des choses entre ce qui traite de l’addictologie et de l’utilisation étymologique faite de l’addictologie par les jeunes qui tendent à devenir ce qui est aujourd’hui le terme courant.
Le premier élément qui permet de définir une conduite addictive consiste en le fait de poursuivre cette conduite plus longtemps que l’on avait pensé le faire initialement, comme d’avoir du mal à y mettre fin, après avoir décidé d’arrêter . L’exemple type est celui des jeux vidéo. Bon nombre d’informaticiens vous feront part du côté addictif d’un jeu qui ne porte pas forcément d’attraits addictifs à la base. La simplicité de certains jeux font qu’on ne pense plus à rien, un oubli total du "monde extérieur", même la notion de temps est passée outre. C’est peut-être ce dernier point qui provoque l’effet d’addiction. En effet, le fait de passer beaucoup de temps sur quelque chose ou avec quelqu’un sans s’en rendre compte est un point important afin de diagnostiquer certaines formes d’addiction. Lorsqu’il s’agit de jeux vidéo, rien de grave ni de pathologique n’est diagnostiqué.
L’idée de dépendance n’est pas forcément mauvaise au final car nous sommes tous dépendants de quelque chose d’indispensable à notre survie comme l’air, la nourriture, l’eau, etc. Une dépendance commence à devenir envahissante lorsqu’elle vient interférer avec le reste de l’existence et se constitue donc en véritable obstacle au déroulement de la vie quotidienne.
Internet et les Jeux Vidéo
Avec l’avènement de nouvelles technologies, les jeux vidéo et Internet principalement, il n’est pas rare de trouver de plus en plus de jeunes plongés dans un univers propre au leur sans qu’ils se rendent forcément compte de l’attrait addictif de leur « passion ». Passion est en effet le terme utilisé par la quasi-totalité des personnes se retrouvant enlisées dans cet univers parfois bien trop fermé.
Les critères d’addiction dans le domaine des jeux vidéo, selon d’Aviel Goodman (psychiatre américain), se limitent principalement à une impossibilité de résister à l’impulsion de jouer, soulagement ou plaisir durant la période de jeu, perte de contrôle durant la période de jeu, etc. D’après le Dr. Maressa Hecht Orzack, directeur du service d’addiction à l’ordinateur à l’université d’Harvard, l’aspect social est important afin de définir une addiction aux jeux vidéo. En effet, il dit que « Beaucoup de patients vivent seuls, en jouant ils se sentent appartenir à une communauté et parfois le jeu leur apporte les seuls amis qu’ils aient ». Cela nous laisse penser que certaines addictions peuvent avoir des aspects bénéfiques sur les sujets.
L’œuvre de Michael Stora nous donne un bon exemple des possibilités de certain(e)s drogues / comportements. Ainsi, à l’instar de la cocaïne pour les drogués de morphines, les jeux vidéo sont utilisés dans certaines situations dans le but de voir un aboutissement thérapeutique d’un patient, d’un enfant en général. Pour Michael, le virtuel n’a pas forcément que cette négation du réel fournie par les média, mais plutôt une reconstruction du monde réel. Ce terrain, créé de toute pièce, permet à des personnes possédant des troubles comportementaux de comprendre certains points importants d’une vie en société.
Un anti-stress efficace
La célèbre entreprise Nintendo a lancé il y a quelques temps de cela un jeu se nommant Brain Age. Ce dernier permettait de stimuler les capacités intellectuelles d’adultes. C’est dans cette optique que la société Smart Brain Games a développé une thérapie qui utilise les jeux vidéo pour les enfants atteints de troubles nerveux.
Le principe ne s’arrête pas là, Reuters (une agence de presse internationale) a retranscrit une histoire selon laquelle un jeune garçon de neuf ans qui avait été tenu pour mort après un accident de voiture s’était finalement réveillé après un coma d’un mois. Après une rééducation intensive, l’enfant a suivit un traitement par les jeux vidéo. Suite à cette thérapie, il déclare faire tout exactement comme ses camarades de classe « je n’arrivais pas à mémoriser où je mettais les choses et aujourd’hui, je peux. Je me souviens de ce que j’apprends à l’école et des noms des gens ». La thérapie réside dans le principe de la neuro-rétroaction. Le but est simple : le patient est récompensé quand il produit un certain type d’ondes cérébrales. Ce type d’usage existe bien évidement depuis des années mais, ce qui est nouveau, c’est l’usage des jeux vidéo, initiative très intéressante pour les enfants.
Et maintenant ?
Contrairement à ce que l’on pourrait donc croire, les addictions ne sont pas toujours dangereuses. En effet, nous sommes plus ou moins tous addicts mais il existe des degrés d’addiction. Les médias relatent depuis des années les effets négatifs des jeux vidéo et, pourtant, les études psychologiques montrent que ce support peut être source de beaucoup de traitements, en premier lieu, mais aussi comme moyens de s’affirmer lorsqu’il n’en est parfois pas possible. Par ce biais, les jeux vidéo véhiculent une autre idée de celle que propagent les médias. Une image plus positive… à condition de savoir doser ! Comme toutes choses, trop consommer est nocif pour la santé, qu’elle soit mentale ou physiologique.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
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Quand l’on changera les méthodes d’enseignement, de pédagogie.
Quand on changera nos méthodes de vie, notre rythme quotidien, notre "metro-boulot-dodo".
Là, oui, on pourra parler d’addiction.
Pour le moment, ce sont des gens qui se rendent compte que la Terre est un gros déchet, et que nous ne sommes dans l’univers qu’une colonie de fourmis, vivant dans son terrier, ainsi, ils préfèrent s’évader dans des lieux plus idyllique.
Comment Edited by Zanmi on 30.01.08 21:43:33
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
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Ou une corde peut-être.
Comment Edited by miaoO on 30.01.08 21:28:39
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
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Don’t Worry, be Happy!
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Ensuite il est vrai que l’excès semble être la limite entre la passion/plaisir et la véritable addiction. C’est vrai pour les jeux video, pour l’alcool etc.
Contrairement à d’autres addictions le joueur de jeu video reste lui-même (dans le sens où il est sobre, sous aucun effet de substances etc), c’est donc quelque chose de "maîtrisé". Et ceux qui deviennent des joueurs excessifs, des nolifes sont peut-être les laissés pour compte de la société. Des gens ne rentrant pas dans le moule. Il en faut peu pour être rejeté, la période du collège le montre très bien : moche, petit, gros, timide, etc.
Notre société propose un modèle qui laisse de moins en moins place à la différence et certaines personnes ne trouvant pas leur place trouvent leur refuge ailleurs. Ca peut être WoW comme la lecture (une jeune fille d’origine asiatique qui joue a WoW l’explique très bien dans Suce my geek). La réaction normale de ceux qui sont rentrés dans le moule est evidemment le rejet, la caricature, etc... L’Histoire le montre à de nombreuses reprises (de manière assez violente en général).
Même si #3 peut sembler pessimiste et désabusé je rejoins assez sa position d’un monde devenant uniformisé, intolérant, inadapté aux particularités des individus. Ca doit être ça cette merveilleuse "mondialisation" dont on nous vante les bénéfices depuis si longtemps...
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
C’est pas parce que t’as pas d’ambition qu’on est tous dans ton cas !!
Go suicide, c’est la dernière solution pour échapper à cette "poubelle".
#9 surtout sex & drugs !!!!!
Comment Edited by useetp on 30.01.08 21:59:33
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Le monde devient quelque chose qui ne plait à personne mais que tout le monde subit.
A côté de la mondialisation, l’uniformisation ou l’intolérance à l’inconnu, il y a pire.
La perte de la foi, les gens ne croient plus en rien (je ne pense pas spécialement à Dieu).
Les gens vivent de plus en plus longtemps, pour toujours se demander trop tard "Mais qu’ai-je fais de ma vie ?"
Les rêves, qui servaient à faire vivre nos ancêtres, s’effacent désormais dés notre plus jeune âge. On préfère faire comme tout le monde, c’est tellement moins fatiguant, de suivre...
Je suis loin d’être pessimiste, au contraire.
Je regarde désormais ma période où j’étais un pur geek comme une étape qu’il m’a fallut traverser pour me trouver, savoir qui j’étais.
Mais aujourd’hui, très peu peuvent dire qu’ils savent qui ils sont...
Je crois que l’humanité est condamné à s’auto-détruire, encore et encore, en se reconstruisant à chaque fois...
Le débat part vite en philosophie, et ca peut paraitre grotesque à certains, mais il est trop facile d’accuser des personnes qui plongent dans la drogue ou l’alcool.
Il faut en accuser la cause, et la cause mes chers, c’est nous. :)
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
On va s’occuper de l’humanité, on te laisse t’occuper de léonidas.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Tous les addicts ne sont peut-être pas à bannir, mais il faut savoir reconnaître ceux qui nuisent à sa propre vie socio-professionnel... Il s’agit d’un ensemble de choix !
Le terme de "malade est-il véritablement utilisé ? Et dans quels cas ? Comment se soigner ? Faut-il se soigner ?
Ha ha... bon sinon tout ça m’a l’air bien écrit dis-moi ! ^^
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Dommage aussi que tu ne cites pas les données empiriques que tu as dû récolter pendant ton enquête (il y a forcément une partie sondage/stats dans un travail comme celui-là) et les débats qu’il peut y avoir en addictologie, en dehors de tous les livres fumeux et tape-à-l’oeil qui sortent sur le sujet.
J’adhère à ta conclusion, mais il me semble qu’il faudrait tenir un autre discours, parce qu’il y a effectivement beaucoup de solitude et de fuite du monde là-dedans, même si personne ne veut se l’avouer.
En ce sens l’intervention de Zanmi est importante et complémentaire. A ce titre, nos nouvelles "addictions" sont moins à l’image des "névroses" du XIXème (largement fantasmées) qu’à celle de la grande affaire des débuts du XXème siècle : l’alcoolisme, dépendance autrement plus massive et témoin certain de la misère (sociale autrefois, individuelle aujourd’hui).
"et la cause mes chers, c’est nous."
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Le reste, vous le construisez / pensez, c’est le but du débat ... si il y a débat.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"Notre société propose un modèle qui laisse de moins en moins place à la différence et certaines personnes ne trouvant pas leur place trouvent leur refuge ailleurs."
J’suis pas totalement d’accord. Ce que tu dis est plutot vrai, mais ce refuge (le mot est parfait) ne vaut pas que pour ces personnes-là. Quand tu subis un coup dur dans la vie, tu as parfois besoin de trouver refuge quelque part. Que ce soit dans la poudre, l’alcool, et pour certains les jeux vidéos, le tout sans que tu te sentes forcément différent ou exclu par les autres. Tu ressens un besoin de te déconnecter du monde réel pour oublier tes soucis, et tu peux tomber très vite dans une forme d’addiction.
J’ai connu le cas d’un type qui a perdu ses proches et qui, pour oublier et surmonter cette épreuve, marchait toutes les nuits. Au bout d’un moment, il ne pouvait plus se lever pour aller travailler, a donc perdu son taff, puis son appart, et s’est retrouvé SDF. C’était quelqu’un "comme tout le monde" et il a fini par atterrir en centre d’hébergement. Tout ça juste pour dire que PERSONNE n’est à l’abri de ce genre de drame, et que quand cela survient chacun trouve sa manière propre de surmonter l’épreuve. Et surtout avant de juger les gens, il faut apprendre à les connaitre. Ils ne sont pas SDF ou drogués pour rien, et il y a souvent un très lourd passé derrière tout ça.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
chez les joueurs?
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Le mec qui taff bcp: addict de son taff
Le mec qui est tjr av ses potes: addict de ses potes
Le mec qui fait tjr du sport: addict du sport
On a les cas les plus "apparents" dans les jeux videos, ou dans les drogues/alcool (surtout ^^ ) mais l’addiction a quelque chose nous donne un but, et un homme sans but, c’est une larve ^^
Voila mon point de vu ;)
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Si vous voulez etre vraiment clever et ouvrir bien gros vos yeux et vos pupilles fletries sur le monde et les gens qui vous entoure, rien de tel qu’une bonne ligne bien epaisse.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
#13 "pessimiste" n’était peut-être pas le bon adjectif. Plutôt fataliste (ou réaliste selon le point de vue). C’est sûr que la perte des valeurs existent mais j’ai cru comprendre que de tout temps l’homme a pensé que les jeunes perdaient les valeurs des anciens etc. C’est l’évolution des sociétés.
Le problème aujourd’hui c’est qu’on a affaire à une totale inversion : on profane des valeurs anciennement sacrés (honneur, tolérance, solidarité) etc pour sacraliser des valeurs profanes (l’argent, la science, etc). C’est globalement dû je pense à la dérive de notre société qui produit pour produire et où les gens consomment pour consommer. Grâce à ça tout tient debout... Tout du moins économiquement... car dans la tête des gens c’est pas la même chose : drogues, suicides des jeunes, surconsommation de psychotropes, alcoolisme, etc.
Je pense que par rapport à l’époque de nos parents (pour ne pas remonter trop loin) on vit dans un monde incertain en pleine restructuration. Des menaces surgissent de partout (vraies ou montées de toutes pièces, mais c’est un autre débat) : terrorisme, réchauffement climatique, pollution, ... relayées et martelées par les media omniprésent (surtout avec Internet, les mobiles).
Si l’on rajoute à cette inquiétude croissante le message général (mondial) que réussir sa vie c’est être riche, beau, et posséder plein de belles choses, evidemment plus d’une personne à l’impression d’être en échec, d’être "nul". Le jeu video peut permettre à des zéros, des ratés (selon des critères très limités mais jugés comme universels) de réussir dans des univers où les valeurs ne sont pas les mêmes, et ou tout le monde a sa chance (on commence pas WoW avec des avantages/handicap liés à son background social familial médical).
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
J’aimerai bien voir tes sources pour ca...
T’imagine dans ta classe ta plus d’un élève sur dix qui va se suicidé...
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
L’addiction en soit n’est que le fruit d’un esprit plus "faible" qui NE PEUT ce passer d’une certaine chose, tous les addictions (à l’exception de drogue dur et encore exception en cas médical)
une tas de café un bon film à la télé etc etc n’est pas du tout en soit une addiction, cela tourne à l’addiction quand cela fait mal à celui qui le fait (exemple Cedric frag qui ne ce douche plus)
Pour répondre à déprimer #3 : L’histoire est un cours d’évènement modifier par de grand homme, bon ou mauvais ce sont des leaders (ML.king, Gandhi, Mandela ainsi que les pires Hitler, Pinoche) soutenue par une population ou tu est un leader ou tu est un suiveur de leader mais chacun apporte sa petite pierre au monde futur
Même si cela à un petit aire de starwars avec le coté obscur et les forces du bien si les hommes ouvrent les yeux et choisissent bien leurs leaders le monde pourrait retrouver de son éclat
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
+1 #3
je n’ai pas lu tout les commentaires donc ca a peut être était déjà dit mais j’aimerais juste revenir sur :
"ce support (le jeux video) peut être source de beaucoup de traitements, en premier lieu, mais aussi comme moyens de s’affirmer lorsqu’il n’en est parfois pas possible." C’est vrai oui, mais il ne faut pas oublier que le jeux video est quand même une fuite de la réalité et n’apporte pas de solutions concrètes.
N’oubliez pas que la pire des drogues est l’abus.
Quand à la "génération depression" qu’on subit ces derniers temps, paraitrait il que la cause en est la technocratie (je peux pas develloper plus malheuresement).
Mais la revolution est en marche camarade alors rejoint les rangs :P
Comment Edited by Tzoine on 30.01.08 23:38:08
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Ce n’est pas parce qu’un type fait du sport régulierement que c’est forcément un addict...
Je pense que dans le terme addict, se degage l’idée de besoin, de plus pouvoir s’en passer, finalement plus qu’une idée de durée.
Sinon "l’addiction a quelque chose nous donne un but, et un homme sans but, c’est une larve ^", pour avoir vu un pote en manque sévere, je peux te dire que ’addiction te donne pas de but, lors de sa forme sévere... Le type se tapait des rails, ca lui faisait meme plus de plaisir a la fin, et quelques heures apres il était toujours recroquevillé et tremblottant, pensant juste a sa prochaine dose.
L’addiction forte, c’est quelque chose a pas prendre a la legere, ca te sape toute volonté...
@ hePha, je suis on ne peut plus d’accord avec toi, je pense pas que le refuge ait des "places réservées"...
@Zanmi :
"Le monde devient quelque chose qui ne plait à personne mais que tout le monde subit."
Ouais, mais c’est aussi passer sous silence pleins de bienfaits de notre temps, de savoir qu’au niveau technologique(et je pense surtout au niveau médecine), bien que l’individu se sente de plus en plus petit dans la société, mais c’est surtout du, je pense, au fait que nous avons un niveau de vie élevé, et une ouverture au monde finalement tres grande.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
addict et alors ?
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Edit: J’ai oublié de dire merci, article très bon et interressant, on prefere quand aAa nous sort sa plutot que des mytho sur emL, merci Eleuse.
Comment Edited by enerK on 30.01.08 23:58:22
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
haha bien vu
#27
Malheureusement tout le monde n’a pas la chance d’avoir un entourage aidant, et parfois certains en ayant un préfèrent le repli sur soi :/
Sinon +1 pour l’intégralité de ton post
#31
"le monde pourrait retrouver de son éclat"
Je vois pas vraiment à quel moment le monde a brillé d’un certain éclat, mis à part peut-être sous l’Empire romain. Et encore, la "pax romana" n’a pu exister qu’au prix de conquêtes incessantes... Selon moi l’époque actuelle est l’apogée de la "civilisation", et ce même s’il reste beaucoup de chemin avant d’arriver à un monde où il ferait bon vivre (et notamment d’autres directions à prendre que celles que l’on prend actuellement, que ce soit au niveau économique, écologique, et même politique).
Ceci dit merci à Eleuse d’ouvrir le débat, ça me fait bizarre de pas dire (trop) de merde.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Comment Edited by He4rTL3sS on 31.01.08 00:06:21
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
J’ai personellement pas aimé ce mini dossier faisant en grande partie une apologie du jeux vidéo. L’idée est très bonne, le dossier tout de même bien conduit mais je le trouve incomplet et peu objectif.
Cela dit, concernant le jeux vidéo, j’ai trouvé un terme qui va également bien qui est l’alienage... non c’est pas une transformation en alien... encore que le gamer cliché se transforme un peu au gros alien qui accouche dans alien 4. Il était bien maquillé le warden XD
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Mis à part ça bon article qui reste relativement objectif, dommage qu’il n’y ai pas encore vraiment de reportages télévisé de ce genre...
Comment Edited by cidius on 31.01.08 00:31:00
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
C’eut été de la masturbation que de citer ces auteurs, même si à mon humble avis Nietzsche aurait parfaitement sa place dans la discussion.
Ne sois donc pas si méprisant, on essaie juste de refaire le monde à notre petit niveau de lycéen ;)
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Comment Edited by merton on 31.01.08 01:27:48
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"Takeo, je trouve ton analyse un peu rapide... "
"Les critères d’addiction dans le domaine des jeux vidéo, selon d’Aviel Goodman (psychiatre américain), se limitent principalement à une impossibilité de résister à l’impulsion de jouer, soulagement ou plaisir durant la période de jeu,"
J’ai pris plaisir a jouer je suis addict x_x
Vas falloir que je trouve un moyen de me faire chier quand je joue.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
#12
Aucun rapport avec l’ambition, relis son message et cours acheter un cerveau.
#41
Si appeler les gens à réfléchir relève pour toi de la masturbation je te plaind... Tu n’as jamais vu de philosophie de bistrots? C’est un peu la même chose ici mais c’est tellement plus reposant que les lama habituels...
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Et puis tout le monde ici ne fait que tourner autour du sujet of course. Allez qui se porte volontaire pour se jeter de son toit en criant " les jeux sont un monde où je peux m’évader "? Finalement je crois que je préfère ne pas rentrer dans le vif du sujet.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
- Eric Loonis, « Théorie générale de l’addiction », PubliBook, (2002).
- Sigmund Freud, « Un peu de cocaïne pour me délier la langue », Max Milo, (2005).
- Eric Loonis, « Notre cerveau est un drogué », PubliBook, (1997).
- J. Cottraux. Masson « Les thérapies comportementales et cognitives ».
- « Manuel de thérapie comportementale et cognitive » B. Samuel-Lajeunesse, CH. Mirabel-Sarron, L. Vera, F. Mehran. 2ième édition. Dunod.
- Reuters France
http://today.reuters.fr/news/default.aspx. (1999)
- « Guérir par le virtuel : Une nouvelle approche thérapeutique » Presses de la Renaissance, 2005. Michael Stora.
- « Les addictions sans drogue(s) ». Thema. Marc Valleur, Dan Velea.
- « Les nouvelles formes d’addiction : L’amour, le sexe, les jeux vidéo ». Collection Champs Flammarion. Marc Valleur, Jean-Claude Matysiak, (2003).
- « Les addictions, dépendances, toxicomanies : repenser la souffrance psychique. » Collection U. Edition Armand Colin. Marc Valleur, Jean-Claude Matysiak.
- « Nouvelles addictions ». Pratiques psychologiques, (1997), http://perso.wanadoo.fr/sfpsy/pp_19974.htm
- Ades J., M. Lejoyeux, « Encore plus ! Jeu, sexe, travail, argent ». Paris, Edition Odile Jacob, 2001.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Je pense que ce point devrait arréter de figurer dans les articles de team-aAa pour commencer vu que les jeux videos, les films ou les théatre initialement font parties d’un ensemble : la catharsis
"En effet, il dit que « Beaucoup de patients vivent seuls, en jouant ils se sentent appartenir à une communauté et parfois le jeu leur apporte les seuls amis qu’ils aient ». Cela nous laisse penser que certaines addictions peuvent avoir des aspects bénéfiques sur les sujets."
Mais si les "patients" vivent seuls et réstent seul à longueur de journée chez eux c’est pour jouer. Si le temps qu’ils passaient à jouer ils l’utilisaient pour faire du sport (et donc rencontrer des gens) sortir dans des expos, musées (et donc rencontrer des gens) les exemples sont multiples mais la plus grande illusion serait de sortir pour aller dans un cybercafé quoi que pour un premier pas...Rien que le collége, le lycée ou l’université est un moyen incroyablement facile de rencontrer des gens et de vous ouvrire au monde.
Le mot addict a vraiment était employé nimporte comment... l’addiction renvoye à la drogue -> négatif -> cocaïne, l’alcool ...
le sport ou le taff n’est pas considéré comme négatif dans la société, une personne qui fait beaucoup de sport ou qui taff beaucoup sera mieu vu qu’un joueur de jeux vidéos ou un fumeur de shit. En se sens ou le jeux vidéos (à haute fréquance) coupe les rapports sociaux... a vous de faire votre choix
ps : On est sur le forum de Schopenhauer la?
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"beaucoup de masturbation ici, c’est étonnant que personne n’ait cité Nietzsche ou Schopenhauer, ca aurait été encore plus ridicule. Au lieu de pondre des phrases chocs qui font joli, stoppez de faire des pavés pseudo-philosophiques et cernez le sujet."
et 3jours plus tot sur un blog esfrance
"#30 - shinoda
27-01-2008 15:27:28
lisez Schopenhauer. "
sur le coup c’est toi qu’est ridicule poto a faire genre t’es au dessus alors que t’a 2 pauvres références qui se battent en duel
mes amitiés
Comment Edited by lololgogolol on 31.01.08 10:44:54
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Je pense que dans le jeu video comme dans tout autre domaine il y a des excès et malheureusement on ne peut rien y faire car cela fait partie de la nature humaine.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
#41 Je ne savais que dès que tu balances des idées il faut que tu ais un doctorat de philo. Déjà la philo c’est pas que l’école, tu peux la faire chez toi. Je ne pense pas être un grand penseur, je n’ai pas lu bcp de grand philosophes, mais bon je me pose des questions (je sais c’est pas trop la mode) et j’essaye de trouver des réponses. Après c’est personnel, t’es d’accord ou pas. Pas la peine de mépriser.
J’aime bien le lien entre "quelqu’un qui trouve que le monde est pourri" et quelqu’un qui n’a pas d’ambition. C’est un gros raccourci mais ça plait à pas mal de monde apparemment.
#43 à part critiquer tu dis quoi ? la définition de "talk shit" c’est "des propos avec lesquelles #43 n’est pas d’accord" ?
#47 agree
Je conçois que les longs post peuvent être chiant à lire et que tout le monde ne veuille pas élever le débat. Dans ce cas ça n’apporte rien de critiquer. On fait ce qu’on peut à notre échelle.
Comment Edited by Berserker on 31.01.08 12:01:25
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Bon alors tout d’abord, je tiens à opérer une distinction qui me paraît importante: Je n’aime pas le terme "Addiction" en ce qui concerne le jeu vidéo. Pour moi, l’addiction renvoie à des processus bien différents et des régions cérébrales sollicitées différentes. Si je devais donner ma vision des choses concernant l’addiction, je dirais que le terme ne devrais s’appliquer que lorsqu’on parle de drogue proprement dite, à effet psychotrope, hallucinogène ou alors stupéfiant, à ce que vous voulez ! Mais lorsque l’être ingère du chocolat, boie du thé, prend une pillule d’extasie ou autre, en gros, qu’une substance entre dans son corps, il modifie pharmacologiquement les régions sollicitées, et par là-même bouscule l’homéostasie habituelle. Mais cet effet se produit pour moi passivement et indirectement ! En effet, lorsque pour moi l’on entre dans le domaine du jeu vidéo, il n’y a rien d’ingéré, c’est une véritable interaction entre le virtuel et le psychisme du sujet, véritable échange actif et directement lié à sa conscience (qui reste innébranlée !). Alors certes, la toxicomanie présente quelques similitudes comportementales de dépendance avec la personne qui ne modère pas ses heures de jeu. Mais pour qu’il y ait toxicomanie, encore faut-il qu’il y ait toxique !
C’est par cette distinction qui selon moi est fondamentale, que je me permets de préférer le terme d’Attachement lorsqu’on parle du jeu vidéo, plutôt qu’addiction.
La personne découvre le jeu. Qui sait, peut-être à une période critique de sa vie (ce qui veut dire que pendant cette période, elle est facilement influençable par certains types de phénomènes). Elle y trouve un intérêt mais ne sait pas vraiment définir lequel.
Je tiens à préciser aux lecteurs de cet article, que donner foi à des chercheurs, sous prétexte qu’ils ont un statut important, serait une erreur. C’est bien connu, les chercheurs eux-mêmes ne sont pas d’accord entre eux, alors à nous de piocher selon notre vision de la chose. Par exemple, moi, je suis complètement contre la thérapie cognitivo-comportementale. Le chercheur comportementaliste ne s’occupe que de l’effet d’un stimulus sur le comportement du sujet. Ce qui l’intéresse, c’est la réponse donnée. Entre les 2 ? Il y a ce que les comportementalistes appellent "la boîte noire". Ce sont les émotions, et toutes autres choses qui auraient pu interagir. Cette boîte noire ils s’en moquent totalement, et ne conçoivent la problématique du sujet que de cette manière: Stimulus ==> Réponse. Ce qui selon moi n’est pas du tout à la hauteur de la complexité qu’opère l’être humain. Beaucoup de psychologues ont des tendances comportementalistes, beaucoup de psychiatres aussi, il faut donc s’en méfier selon moi.
*** « Beaucoup de patients vivent seuls, en jouant ils se sentent appartenir à une communauté et parfois le jeu leur apporte les seuls amis qu’ils aient ». Cela nous laisse penser que certaines addictions peuvent avoir des aspects bénéfiques sur les sujets. ***
Lorsque ces personnes s’expriment sur un éventuel effet bénéfique du jeu-vidéo, ils parlent de patients. Sommes-nous patients ? Pour être patient, il faut avoir une demande (comprenez: demande d’aide). C’est un peu hors contexte selon moi de considérer qu’un patient ayant eu une demande et est traité par certains aspects du jeu-vidéo serait en éventuel rapport avec la personne qui a du mal à se détacher du jeu.
Bien sûr, l’on pourrait considérer ce "symptôme" comme "sociétal" dans le sens où la société aspire au virtuel, il y a beaucoup plus de joueurs qu’auparavant. L’internet, le jeu vidéo est un effet de modernisme. Et le considérer également comme "individuel" dans le sens où l’environnement opère une certaine pression sur le psychisme du sujet, et par là l’influence à se blottir dans les bras du virtuel.
* "Se blottir dans les bras du virtuel" vous feriez erreur de penser que j’ai utilisé cette petite métaphore uniquement dans un but esthétique. Je pense que le plaisir ressenti dans l’attachement au virtuel, est assimilable à l’attachement à la mère lors que nous étions tous jeunes. Pour moi le sujet, qu’il soit dans les bras de sa mère ou alors devant un écran d’ordinateur, est dans le fantasme. Il éprouve du plaisir pour lui-même et uniquement pour lui. Nous parlons d’interaction entre l’écran et l’utilisateur, mais ce n’est qu’un fantasme auprès de lui-même, ici possible par l’intermédiaire d’un écran. Le Moi narcissique du sujet ayant vécu une mauvaise expérience, chercherait la complétude d’entan par le virtuel. Dans le virtuel, le sujet est actif. Le virtuel est un véritable environnement. Le sujet peut interagir avec d’autres sujets et par là-même, modifier cet espace virtuel ! Mais ici nous ne parlons pas d’un simple but communicatif.. Mais d’un réel manque à combler, que le sujet, par le fantasme, essaie de combler par une réappropriation d’un monde, le monde virtuel. Le monde réel extérieur opère une pression sur lui; et lui, disons fragile psychiquement, ne trouve pas la force nécessaire à contre-attaquer. Le virtuel lui offre cette possibilité, de recréer son petit monde intrasubjectif, de pouvoir même opérer des changements en lui (c’est en ce sens que certains chercheurs trouvent que l’effet du virtuel est bénéfique, car il est une voie privilégiée pour certaines personnes, en vue de changements intrapsychiques, pour ensuite mieux appréhender la réalité) et surtout je vous invite à ne pas oublier cela:
Le sujet, par le virtuel, tend à retrouver une complétude narcissique, face à une incomplétude du Moi.
C’est en ce sens qu’il est plus aisé pour une personne de s’attacher à des MMORPG, qui offrent le plus d’éléments accessibles facilement de manière à tenter de reconstruire sa petite vie intrapsychique. On commence au niveau 1 ! Puis on grandit... Nous entrons en interaction avec des gens.. Nous sommes, par cette nouvelle petite vie, sollicités narcissiquement par quelques louanges adressées, voire dragues opérées.. Nous nous étonnons de notre propre comportement dans le jeu.. Pour au final en ressortir joyeux.
La psychanalyse a pour habitude de trouver une utilité au symptôme. Notre conscience s’en retrouve ébranlée, mais une part de notre Inconscient s’en satisfait. Le symptôme n’est jamais là pour rien. C’est une formation de compromis, en vue d’une résolution de conflit intrapsychique. Peut-être alors que l’attachement au virtuel (et je dis au virtuel, car le tchat entre pour moi en même ligne de compte) est une formation de compromis, entre à la fois l’incomplétude du Moi apportée par la réalité, puis un désir de complétude narcissique (tendance que l’on a en fait durant toute notre vie).
S’opèrerait une sorte d’ "homéostasie psychique", qui voudrait que lorsqu’un changement est subi par le psychisme, une expérience vécue comme ébranlement, une stabilité, un équilibre tendrait à réapparaître par quelque moyen que ce soit. Le sujet utiliserait alors le jeu vidéo pour satisfaire, je le rappelle, une certaine incomplétude.. Et à la fois pour retrouver une complétude narcissique d’entan.. et perdue à tout jamais.. A vrai dire, cette complétude s’opérait avec la mère par le fantasme de la relation fusionnelle.
* Pour ajouter quelques mots en ce qui concerne le parricide sus-nommé car le papa du jeune homme voulait éteindre la console, je dirai que ce genre de conclusion comportementalistes Stimulus ==> Réponse me font un peu sourire.
Casser la console ==> Parricide ==> Il faut alors trouver la solution dans la console !!! Waw quelle réflexion hors norme !
Bref, vous vous doutez que ce n’est certainement pas mon point de vue.
Le papa, en ayant tenté de casser la console, fut perçu comme "intrusif" par le jeune homme, vu comme attaque personnelle à son intégrité. Si l’enfant observait une passion irrationnelle pour les verres d’eau ou les plumes, et que son père aurait opéré les mêmes actes, la réaction aurait été de même.. Une contre-attaque à cette intrusion.
Pour résumer ma pensée, je pense que ce jeune homme, ou bien le nombre de personnes s’étant suicidées etc. avec comme lien principal le jeu vidéo, je pense que c’est un réel passage à l’acte PAR le jeu vidéo. Et non A CAUSE. Le jeu vidéo n’est évidemment pas la source même de ce passage à l’acte, le sujet était pris dans un complexe organisationnel et structurel au niveau du psychisme. Là est la source. Tenter d’identifier sa structure psychique pour inférer une explication plausible à ce passage à l’acte, telle devrait être une démarche digne de soi.
Passage à l’acte, encore une fois à différencier de l’acte tout court. Le passage a l’acte est en effet une sorte de décharge motrice, seule manière qu’aurait le sujet à exprimer des tendances intérieures qu’il s’est refusé de subjectiver, et symboliser.
En conclusion, attention à ne pas confondre "Patient à qui l’on considère que le jeu vidéo a pour lui un apport bénéfique dans sa démarche de découverte de la réalité" et "Sujet de tous les jours qui, par sa simple volonté, ne peut plus se détacher du Monde virtuel et s’enferme dedans". Le deuxième cas aboutit bien souvent à un désinvestissement du monde extérieur, et pour moi la méthode de traitement devrait être tout autre..
EDIT: Ah oui et par pitié, ne mettez pas dans le même panier "jeu vidéo + virtuel" et "Sport cérébral par le virtuel" ! L’apport narcissique est complètement différent !
Comment Edited by weskeR- on 31.01.08 17:14:12
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
je te plussois !!!!!!
Comment Edited by Cr[4]cK- on 31.01.08 12:09:41
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Pour l’info, j’ai jamais lu un seul bouquin de schopenhauer, ca m’empeche pas d’avoir un apercu de son oeuvre et voir qu’il inspire malheureusement, "qu’il devienne une ornière géante où viennent puiser tous les amers" comme disait quelqu’un a propos de Caraco.
Et dernières choses, si j’avais réellement voulu me sentir au dessus, j’aurais mis une petite citation choc pour étaler ma grande culture philosophique...malheureusment très incomplète. Et surtout qui n’a pas lieu d’être ici.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"si j’avais réellement voulu me sentir au dessus, j’aurais mis une petite citation choc pour étaler ma grande culture philosophique"
t’es rigolo toi c’est ske tu fait une ligne plus haut avec un magnifique "qu’il devienne une ornière géante où viennent puiser tous les amers" (sublime citation que je n’ai également pas compris)
si moi je suis trés con en tout cas toi tu me semble bourré de contradictions
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
très bon article, très interessant
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"Une addiction est dangereuse lorsque celle-ci interfère avec une chose essentielle voire indispensable à notre vie."
(ex : si une addiction interfère avec notre santé qu’elle soit mentale ou physique, ou encore avec notre équilibre social, familial ou affectif... elle peut devenir dangereuse.)
De plus je pense que tout le monde a ou a eu une ou des addictions mais le tout est d’en être conscient et de pouvoir limiter au maximum le degré d’addiction afin d’en tirer le maximum de profit tout en y évitant le plus possible les effets négatifs.
Sinon oui le jeu vidéo est une "drogue", mais pas plus que le chocolat, la mal bouffe, l’alcool, la télévision, le shopping, le sexe, les stupéfiants, le sport, la musique, les mots-croisés et même le travail et j’en passe ... tout peut être considéré comme une drogue, car même si certaines choses comme faire du sport peuvent paraître bénéfique en soit, l’excès, la dépendance et donc la forte addiction dans une chose qui paraît même saine et sans danger peut s’avérer destructrice.
Après on ne peut pas comparer le fait de faire du sport avec celui de prendre de la cocaïne, l’un est considéré comme bénéfique, l’autre destructeur, mais les deux peuvent être dangereux pour l’individu (certes je préférais de loin être accro au sport, ou n’importe quoi d’autre qu’à une drogue dure.)
Si quelqu’un me réponds qu’une addiction dans une chose saine (ou une chose bien vu dans la société) n’est pas dangereuse (comme le travail ou le sport), devrait revoir son raisonnement.
Si toutefois il n’y arrive pas je peux toujours donner des exemples.
Comment Edited by pS-Glad on 31.01.08 13:58:48
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Le commentaire voulait donc dire que cet auteur (et d’autres) est une sorte de nid, d’aimant à melancoliques cherchant le réconfort et l’illusion de la lucidité dans des propos séduisants (ex. le nihilisme de Nietzsche, la mode depuis fight club). Je le cite lui et schopenhauer car ils sont le parfait exemple de cette attirance qu’ont les anti-conformistes wannabe. Et non pas parce que ce sont mes deux seules références...ne les ayant lu qu’en partie.
Comme pour cette discussion, "lisez schopenhauer" était absolument hors sujet par rapport au contexte et c’était voulu et non pas l’étalage de quoi que ce soit. La je m’explique en effet, car c’est exclusivement sur ca que repose ton attaque, alors je dois bien rectifier certaines choses. Même si ca a de grande chance d’être un échec, Vuvque tu trouveras toujours quelque chose pour me descendre moi et mes deux références.
Comment Edited by Shinoda on 31.01.08 14:39:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
/kiss
Comment Edited by djaNaR on 31.01.08 15:19:40
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Il y a de supers commentaires trés intéressants qui alternent avec des commentaires souvent drôles, tant que deux-trois mecs cherchent pas à foutre la merde pour rien.
C’est sympa de voir que les gens que tu croisent sur les jeux ne sont pas forcément plus bête que ceux croisés irl et qu’ils arrivent à prendre du recul sur leur rapport aux jeux vidéos
C’est une question trés intéressante l’addiction qui renvoie à pleins d’autres questions comme la "normalité" qu’est-ce que qqun de normal, etc... merci pour le dossier
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Un crime passionnel en quelque sorte.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
donc déja tu voit chui pas un gogol fermé qui veut rien entendre mais si pour montrer que tu méprise des pseudo-anticonformistes t’explique pas un peu bah tu lam rien du tout pk ils ne pigent pas (ou alors ils sont bcp + fort que moi)donc la tentative de stoper les bouffoneries des -16 cseurs est vaine.
Comment Edited by lololgogolol on 31.01.08 17:26:33
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
#71 je peux comprendre que sur la forme ca peut paraitre condescendant, mais c’était pas mon but. Sur ce je vais arreter d’echauffer les esprits, sachant que je suis au fond selon proviste. Je vais pas essayer de redéfinir la profondeur, ca serait osé :)
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
"Etre normal, c’est aimer et travailler." S. FREUD.
Il faut appréhender sa signification au sens général.
"Aimer" = Etre capable de s’investir libidinalement dans quelque objet que ce soit. (Le terme "objet" étant aussi à prendre au sens général. Un être humain, pour la libido, est un objet. Disons une "destination".) La libido, je le rappelle, est l’énergie psychique sexuelle en son origine infantile. L’être humain, après l’avoir investie sur son corps propre (narcissisme primaire), pourra ainsi l’investir dans des objets extérieurs.
La libido est l’énergie principale de la pulsion sexuelle, et cette pulsion pourra connaître plusieurs destins dont je ne ferais pas l’énumération ici. Un des destins qui selon moi est le plus important, c’est le phénomène de "sublimation". La sublimation d’une pulsion sexuelle, renvoie au fait que son but (la satisfaction donc) est inhibé ainsi que le moyen de l’atteindre. Elle sera donc détournée vers des fins créatrices et socialement acceptables.
J’en viens donc au deuxième terme: Travailler.
Il désigne le fait qu’un individu puisse s’investir dans une création; qu’elle soit artistique ou non. Cela signifie une capacité (à amplitude variable) à savoir sublimer correctement ou non une pulsion dite sexuelle. Je rappelle que pour la psychanalyse, est dit "sexuel" ce qui est d’un sens général source de plaisir. Ce concept fait référence aux zones érogènes, parties du corps permettant d’obtenir satisfaction (la bouche, le regard, la peau, l’anus, et plus tard le génital). Ce qui n’a rien à voir avec le sens donné au quotidien, lequel la psychanalyse reprendra sous le nom de "sexuel génital".
Pour donner un exemple concret de la sublimation, je donnerais quelques détails sur la phase dite "de latence" vécue par l’enfant d’environ 4 à 8 ans. L’enfant, obligé de se dégager de l’idée de L’oedipe (avoir un désir incestueux), va plus ou moins bien refouler cette pulsion destinée à l’un de ses parents, et va la sublimer de manière à ce qu’elle soit utilisée à des fins créatrices. Ce qui explique l’entrée à l’école et l’intérêt pour l’enseignement à cet âge-là (Par ailleurs, ces pulsions seront réactivées durant la puberté).
Pour les petits pervers qui auraient coutûme de projeter sur autrui leurs propres tendances (c’est toujours plus acceptable de se dire que cela vient d’autrui, n’est-ce pas ?) je tiens à préciser que, par ce post, je ne cherche pas à montrer mon savoir.
Seulement, pour expliquer et pour garantir un minimum de compréhension à ce que Freud a voulu dire dans ce qu’est pour lui "être normal", cela nécessite un petit baggage théorique, et une légère entrée dans les détails de quelques concepts.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
La signification symbolique des objets, permet à ceux-ci de se balader sur toute une longueur, dite "série symbolique" d’autres objets. Ainsi, le "phallus" dit "Symbole de toute puissance", sera pris dans cette série symbolique, ce qui permettra à certaines personnes vouant une passion innexpliquée à la critique négative sur ce site, d’y trouver leur phallus. Ils se sentent puissant ainsi ! On voit bien qu’il y a eu déplacement d’objet.
C’est en ce sens que je comprends ta réaction, il serait possible d’envisager que la console (objet on ne peut plus conditionnel) ait été investie d’un amour perdu qu’aurait normalement due être investie la mère.
Etant donné le peu d’informations que nous avons sur le sujet de ce garçon, nous ne pouvons même pas formuler quelques hypothèses, tellement que les possibilités structurelles qui le gouvernent potentiellement sont grandes !
Etait-il psychotique ? Etait-il psychopathe ? Il est dur de se pencher là-dessus avec si peu d’éléments, mais, en supposant que ton commentaire ne fait pas l’objet d’une petite raillerie enfantine et rigolote tel un chameau mangerait du jus d’orange lors que son urêtre est enflé, je perçois bien le sens que tu donnes à cet acte.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
les coté positif du jeu video sont souvent oublié il serai peu etre temp d’en parler un peu (comme un article par exemple ), car on entent toujour adiction adiction et jamais de coté positive . Et ressament des chercheur on demontré plusieur bien fait du jeu video sur les gamers .
sa pourrai en étonner plus d’un .
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Comment Edited by [CX]NuKe on 31.01.08 17:52:27
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Des effets bénéfiques ensuite, je doute qu’il y en ait beaucoup, à part sur des patients PRIS EN CHARGE, et surtout conscients de cette prise en charge, avec un petit apport théorique de la part du praticien-analyste. En vue qu’ils intègrent quelques notions de la réalité, certes cela peut être bénéfique, comme je l’ai dis dans un de mes commentaires précédents. Mais de là à dire que c’est "bénéfique" pour "monsieur tout le monde addict" qui concerne je pense un nombre non négligeable ici, je ne suis pas d’accord.
En conclusion, je dirais que voici mon avis:
L’"addiction" au jeu vidéo est largement plus d’un penchant MAUVAIS et DESTRUCTEUR que bénéfique. Cela dis, certaines personnes peuvent y trouver des bénéfices, selon la manière dont ils organisent leur désir.
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
D’autant plus, qu’il est coutume d’éviter d’analyser ou d’hypothétiser sur des personnes en tant que "jeune psychologue", si tu vois ce que je ve dire. C’est en effet contre la déontologie du psychologue.
PS : à ne pas prendre mal, je suis juste surpris de voir des commentaires comme les tiens.
Comment Edited by Eleuse on 31.01.08 18:28:31
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Tout d’abord, sache que je ne le prends pas mal du tout ! Ne t’en fais pas ! :) Et surtout, je suis libre à toute critique que tu pourrais faire. Je te remercie d’avoir porté attention à mes réflexions !
Voici ma réponse:
Je suppose avoir mentionné le recul nécessaire à l’appréhension de mes arguments, qui par voie de conséquence souligne le fait qu’elles soient critiquables.
De plus, je suis très loin d’analyser ou hypothétiser sur des personnes comme tu le dis, je ne parle qu’à titre général pour donner mon avis, et pourquoi pas hypothétiser sur ce genre de parricide qui fait l’objet de grandes questions publiques. Ce qui à mon avis ne va pas contre le code de déontologie, qui il est vrai voudrait que ce genre de pratique soit intrusive, à titre individuel. Je suis tout à fait d’accord avec les propos de ce code, mais je suis d’avis que je ne le transgresse pas en agissant ainsi.
En d’autres termes, je pense avoir souligné que mon avis était critiquable en tous points, et que je ne parlais pas d’un cas individuel connu de personne. Le cas auquel je fais allusion est connu de tous les médias, et les multiples diagnostics rendus publics.
En tant qu’étudiant et ne maîtrisant pas tous les domaines, j’ai toujours fais attention de faire comprendre que mes réflexions ne sont pas à prendre comme des données objectives, et que je ne donne que ma pensée personnelle avec les connaissances que j’ai acquises, aussi carencées soient-elles en certains points. ^^
Pour ce qui est du fait que je m’appuie sur un seul et unique courant, je pense avoir fait allusion à l’interprétation Freudienne de la sexualité, sans laquelle la psychanalyse ne serait pas (je parle bien de la psychanalyse et non de la psychologie qui est maître de son apport théorique !). Le courant Lacanien se verrait diverger en certains points du Freudien, mais il ne faut pas oublier que Lacan se disait lui-même "Freudien" ! Et pour ce qui est de la sexualité, n’est à ma connaissance pas psychanalyste celui qui ne croit pas en la sexualité !
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
:)
Modifié le 17/04/2019 à 13:09
Il est vrai que certaines théories, dans le temps, ont modifié voire divergé totalement de celles de Freud, mais en ce qui concerne les concepts auxquels j’ai fais appel, tout psychanalyste est d’accord là-dessus (existence du sexuel infantil) !
Merci pour ton attention en tout cas.