Conclusion
Nous venons de voir trois modèles distincts de « gaming houses », trois visions différentes de voir le sport électronique mais surtout de le promouvoir. Si l'on observe un peu plus à la loupe, on constate que seulement trois Nations sortent du lot : la Corée du Sud, les États-Unis et l'Allemagne. Finalement le trio le plus influent actuellement au sein de l'eSport et ceux qui ont le mieux développé leur scène respective. Toutefois chacun a choisi une voie totalement différente. Les coréens sont parvenus à un niveau de développement sur le plan médiatique, du sponsoring ou tout simplement des performances assez monstrueux. Les américains ont quant à eux tenté pas mal d'initiatives depuis plusieurs années (CGS ou CPL par exemple) sans parvenir réellement à équilibrer leurs finances, par conséquent ils doivent sans arrêt relancer la machine en espérant atteindre cette fois-ci le point d'équilibre. Les derniers sont et restent l'Europe. Nous comptons de grandes organisations par chez nous mais elles sont bien moins audacieuses que celles outre-Atlantique. Nous conservons une certaine retenue et cela malgré le niveau de professionnalisation proposé par l'Allemagne ou quelques autres pays (Suède, Russie, Ukraine).
Les « gaming houses » respectent plutôt ce schéma grossier. Chaque modèle a mis en place des méthodes d'entraînement qui diffèrent et, même si la finalité reste la même, les moyens mis en œuvre afin de devenir les meilleurs mondiaux ne sont pas du tout équivalents. Une dernière inconnue subsiste toujours aujourd'hui, si le poumon financier de l'eSport mondial reste encore les USA, la montée croissante du marché asiatique et plus particulièrement chinois risque bien à terme de changer la donne. On peut constater depuis quelques années l'arrivée massive des chinois dans le monde du gaming, ils ont d'ores et déjà prouvé qu'ils étaient capables d'organiser des tournois d'envergure avec des cash prizes très importants -les World Cyber Games 2009 ou World e-Sports Masters par exemple. De plus, leurs structures développent un modèle d'entraînement spécifique bien plus rude que celui proposé par les coréens et qui semblait pourtant être quasiment intouchable. La Chine a par contre beaucoup plus de mal à médiatiser ses joueurs tant les clubs eSport ne communiquent que très rarement sur eux-mêmes -qui connaît intrinsèquement TyLoo et wNv ? Les sites des clans sont d'ailleurs inexistants pour la plupart et il est impossible d'avoir un repère comme vous pouvez le connaître sur Team-aAa.com. Lorsque le dragon chinois sortira ses griffes, il risque donc de modifier l'équilibre actuel des forces et de redistribuer les cartes. Les grands perdants dans ce scénario semblent être les européens qui sont déjà à la traîne et qui auront bien du mal à suivre le rythme imposé par leurs camarades à l'autre bout de la planète. La France ayant déjà un train de retard, elle pourrait bien devenir une micro nation esportive si elle ne parvient à suivre le rythme imposé par ses concurrents directs. L'enjeu de demain chez nous est bien là !
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Les gaming house coreene sont des "petit appart" ou s'entasse 4-6 joueur par chambre pour une raison assez simple. Les gaming house sont a séoul et ne peuvent pas etre ailleurs ( les joueurs jouant en live plusieurs fois par mois, il peuvent pas se taper des trajet enorme a chaque fois)
Et les villas a séoul doit pas y en avoir beaucoup, et dans les moyen d'une team de sc2 ...
Le jour ou fnatic paye un villa a ses joueur en plein newyork faudra me faire signe :)
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
La France n'est pas si à la ramasse que l'article veut bien le laisser croire. (En tout cas pas tout le monde en France)
Ceci dit, je trouve que l'article s'appuie un peu trop sur l'idéalisation, en gros les européens veulent un barbecue, les américains ont de l'argent à ne pas savoir quoi en faire, et les asiatiques sont comme des fourmis. Sans oublier les chinois qui vont tous nous bouffer.
On parle de politique ou d'eSport ?
Enfin bon, je taunt je taunt, mais dans le fond y'a du vrai. Je remets surtout en cause le point de vue assez pessimiste de notre pays, dans le sens où pour moi il ne faut pas prendre la France hors de l'Europe, les allemands sont les plus avancés certes, mais ça profite à tout le monde, la France c'est aussi l'Europe, le développement de l'un ne va pas sans l'autre.
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
(joke)
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:38
cest bien marrant de jouer toute la journée mais la faut vraiment pas avoir besoin d'espace personnel
Modifié le 17/04/2019 à 13:29
Je rejoins #7, c'est aussi parce que chez nous on a un certain savoir vivre (faut être honnête les joueurs des gaming houses coréennes sont limites des esclaves vu les conditions, 10h par jour à jouer à un jeu c'est plus abrutissant qu'autre chose et ils n'ont probablement pas de vie en dehors), et qu'en France actuellement c'est impossible de gagner sa vie à jouer, donc qu'il faut assurer ses études derrière. Et qu'on peut pas mass games 10h/j ou alors sur une courte période, pas à l'échelle d'une année ou d'une décennie. Quand tu écoutes des itw de SarenS ou Tuzer tu vois bien que ces types la ont compris que la vie c'est aussi sortir dehors, avoir des amis et une copine, voyager etc.
Quand les joueurs en France auront le salaire et la médiatisation des joueurs de foot là ils pourront penser à commencer une carrière pro à 18 ans et partir en retraite à 26 avec de quoi vivre jusqu'à la fin de leurs jours, en attendant faudra continuer à aller à la fac :p
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Modifié le 17/04/2019 à 13:27
"c'est aussi parce que chez nous on a un certain savoir vivre"
Voilà un bon français bien de chez nous.
Quand tu auras compris que juger un pays et une culture étrangère en prenant ton point de vue comme référence, ça fait de toi quelqu'un de bête à manger du foin.
Dire que chez nous on a du savoir vivre, c'est affligeant cette phrase. C'est quoi du savoir vivre ? Ca dépend de milliers de choses, tout le monde ne place pas ses priorités au même niveau que les tiennes, le bon français.