Le concept de rassembler des joueurs d'une même équipe, ou jouant au même jeu, dans un même endroit n'est pas récent. Difficile de dire quel pays a été le précurseur dans ce domaine tant les initiatives sont anciennes et ont été diverses et variées. Ce que l'on peut dire c'est qu'au début du sport électronique, et encore aujourd'hui, ce sont les cybercafés qui ont initié le mouvement. Tout d'abord en accueillant les « hardcore gamers » en leur sein, puis en les sponsorisant à leur manière c'est-à-dire en leur offrant leur temps de jeu puis, pour certains, les commodités qui vont avec : emplacement pour dormir, boissons, nourriture etc. La Corée du Sud aura tout de même permis à cette manière de s'entraîner de se populariser mais surtout d'atteindre un niveau bien plus professionnel que ce que l'on pouvait connaître en Occident.
La mise en place d'horaires d'entraînements, la professionnalisation des joueurs, l'arrivée de coachs supervisant le travail de l'équipe ou bien encore des espaces réservés aux seuls membres du clan sont clairement nés là-bas. L’Amérique ainsi que l'Europe ont réagi assez rapidement par la suite sans pour autant atteindre un tel niveau de qualité. Les raisons de cet écart toujours présent de nos jours sont assez simples. La vie est bien plus chère par chez nous, l'immobilier n'est pas non plus au même tarif et le sport électronique n'a pas encore atteint le niveau qu'il possède chez nos voisins asiatiques.
Toutefois la sortie de StarCraft II a sans contestation possible boosté cette pratique puisque l'on voit fleurir aux quatre coins du globe les maisons ou appartements regroupant quelques uns des meilleurs représentants mondiaux. Counter-Strike 1.6 ou Source ont également connu leur propre évolution, même si cette dernière tend à être bien moins exponentielle que celle des RTS. Que ce soit la structure australienne FXOpen, l'allemand Dario "TLO" Wünsch avec sa nouvelle maison en Suède ou bien les expatriés occidentaux en Corée, les exemples d'initiatives sont légions ces derniers mois. La France reste tout de même à la traîne à ce niveau là car nous ne connaissons toujours pas de véritable « gaming house » par chez nous et, même si un lieu de bootcamp public a enfin ouvert ses portes chez CyberNation depuis fin 2010, il faudra encore attendre quelques temps avant de voir apparaître le premier lieu 100% gaming ouvert par un clan ou bien par une entreprise tierce. Ces projets sont d'actualité chez certains acteurs du milieu eSportif francophone mais, actuellement, rien d'officiel n'a été annoncé et nous n'en sommes qu'au stade embryonnaire.
Ici nous tâcherons de comparer grossièrement ce qui peut se faire en Asie, en Amérique ou bien en Europe à l'aide de quelques exemples ciblés et qui représentent plutôt bien la différence de mentalité qui règne entre nos trois continents. Bien entendu tout ceci reste du domaine des généralités et on ne peut réduire d'une manière aussi basique les méthodes de toutes les organisations liées au sport électronique. Vous devriez tout de même en apprendre un peu plus sur les différentes manières afin de devenir le meilleur club, équipe ou bien joueur de la planète.
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Les gaming house coreene sont des "petit appart" ou s'entasse 4-6 joueur par chambre pour une raison assez simple. Les gaming house sont a séoul et ne peuvent pas etre ailleurs ( les joueurs jouant en live plusieurs fois par mois, il peuvent pas se taper des trajet enorme a chaque fois)
Et les villas a séoul doit pas y en avoir beaucoup, et dans les moyen d'une team de sc2 ...
Le jour ou fnatic paye un villa a ses joueur en plein newyork faudra me faire signe :)
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
La France n'est pas si à la ramasse que l'article veut bien le laisser croire. (En tout cas pas tout le monde en France)
Ceci dit, je trouve que l'article s'appuie un peu trop sur l'idéalisation, en gros les européens veulent un barbecue, les américains ont de l'argent à ne pas savoir quoi en faire, et les asiatiques sont comme des fourmis. Sans oublier les chinois qui vont tous nous bouffer.
On parle de politique ou d'eSport ?
Enfin bon, je taunt je taunt, mais dans le fond y'a du vrai. Je remets surtout en cause le point de vue assez pessimiste de notre pays, dans le sens où pour moi il ne faut pas prendre la France hors de l'Europe, les allemands sont les plus avancés certes, mais ça profite à tout le monde, la France c'est aussi l'Europe, le développement de l'un ne va pas sans l'autre.
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
(joke)
Modifié le 17/04/2019 à 13:43
Modifié le 17/04/2019 à 13:38
cest bien marrant de jouer toute la journée mais la faut vraiment pas avoir besoin d'espace personnel
Modifié le 17/04/2019 à 13:29
Je rejoins #7, c'est aussi parce que chez nous on a un certain savoir vivre (faut être honnête les joueurs des gaming houses coréennes sont limites des esclaves vu les conditions, 10h par jour à jouer à un jeu c'est plus abrutissant qu'autre chose et ils n'ont probablement pas de vie en dehors), et qu'en France actuellement c'est impossible de gagner sa vie à jouer, donc qu'il faut assurer ses études derrière. Et qu'on peut pas mass games 10h/j ou alors sur une courte période, pas à l'échelle d'une année ou d'une décennie. Quand tu écoutes des itw de SarenS ou Tuzer tu vois bien que ces types la ont compris que la vie c'est aussi sortir dehors, avoir des amis et une copine, voyager etc.
Quand les joueurs en France auront le salaire et la médiatisation des joueurs de foot là ils pourront penser à commencer une carrière pro à 18 ans et partir en retraite à 26 avec de quoi vivre jusqu'à la fin de leurs jours, en attendant faudra continuer à aller à la fac :p
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Modifié le 17/04/2019 à 13:27
"c'est aussi parce que chez nous on a un certain savoir vivre"
Voilà un bon français bien de chez nous.
Quand tu auras compris que juger un pays et une culture étrangère en prenant ton point de vue comme référence, ça fait de toi quelqu'un de bête à manger du foin.
Dire que chez nous on a du savoir vivre, c'est affligeant cette phrase. C'est quoi du savoir vivre ? Ca dépend de milliers de choses, tout le monde ne place pas ses priorités au même niveau que les tiennes, le bon français.