La KeSPA a trouvé qu’il y avait quelques incompréhensions au regard de la situation actuelle concernant les négociations et les points de conflit lors de la conférence de presse de Paul Sam’s, de fait, voici sa déclaration officielle visant à clarifier certaines de ces inexactitudes.

 

La KeSPA et l’équipe de négociation ont reconnu les droits de propriété intellectuelle depuis le début des négociations et Blizzard en tant qu’auteur original. Cet accord de la reconnaissance des droits de propriété intellectuelle était quelque chose sur lequel nous étions d’accord avant même les négociations, et c’est d’ailleurs pourquoi celles-ci ont été possibles jusqu’à présent [NdL : Cela veut dire que si la KeSPA ne considérait pas Blizzard comme propriétaire des droits, cela n’aurait aucun sens de négocier avec eux], et la KeSPA et l’équipe de négociation s’est sincèrement dévouée aux négociations. Mais, parce que la reconnaissance des droits de propriété intellectuelle ne devrait pas être une chaine qui contrait les organisations impliquées par des frais de licence, demande une propriété complète des créations dérivées, et demande même des droits à auditer la KeSPA, la KeSPA a de manière répétée été en discussion afin d’essayer de trouver un point d’entente où les deux parties pourraient se mettre d’accord sur la reconnaissance des droits de propriété intellectuelle

 

Le commentaire ayant causé de nombreuses incompréhensions impliquant que StarCraft et d’autres jeux impliqués dans le sport électronique seraient dans le domaine public est un commentaire issu d’une incompréhension au sein du processus de communication. La KeSPA voulait simplement dire que le sport électronique est dans le domaine des sports que beaucoup de gens aiment regarder, et que les sports doivent garantir des droits de projection publique à leurs spectateurs. La KeSPA clarifie maintenant que cette remarque ne voulait pas dire que les jeux de sport électronique sont dans le domaine public.

 

Alors que Blizzard a mentionné que la KeSPA avait gagné 1,12 millions d’euros lors des trois ans où elle commercialisait des licences, et que le montant que Gretech demande n’est qu’un cinquième de ce que prenait la KeSPA, en réalité, le montant demandé par Gretech est de 450 000 euros par an au minimum si vous combinez la ProLeague et les ligues individuelles. Cela se monte à plus de 1,35 millions d’euros sur trois ans via une simple addition. De plus, comme Gretech ne veut pas de contrats de plus d’un an, nous ne savons pas combien de plus ils demanderont pour étendre le contrat après la première année.

 

La KeSPA est une organisation à but non-lucratif qui fait croître et supporte l’industrie du sport électronique, afin de créer un environnement stable pour le sport électronique et de promouvoir le sport électronique en Corée, la KeSPA n’a pas le droit d’avoir un commerce générant des bénéfices.

 

Actuellement, les sources principales de revenus de la KeSPA sont les cotisations de ses membres, les sponsors de la ProLeague, et la licence de la ProLeague, et ces revenus sont entièrement réinvestis pour exploiter la ProLeague et faire croître les fondations du sport électronique.

 

Le commerce des licences de la ProLeague a été lancé avec le but de créer une ossature industrielle pour que le plus de monde possible puisse regarder le sport électronique et la ProLeague à travers le plus de canaux possibles créés par les changements dans l’industrie médiatique.

 

A partir de cela, la KeSPA a entièrement réinvesti les revenus issus des licences pour que la ProLeague puisse continuer à avoir lieu, ce qui permet de maintenir et d’étendre un marché où de nombreuses équipes et joueurs peuvent être actifs. La KeSPA bouche aussi le trou créé par les déficits d’exploitation de ces ligues, et ils sont couverts en partie par les cotisations de ses membres.

 

Même aujourd’hui, le marché du sport électronique Coréen, à la différence d’autres sports professionnels, a du mal à être exploitée de manière stable et à générer des profits. Les frais de licence demandés par Blizzard et Gretech sous prétexte que « seules les entreprises d’un certain niveau devraient participer à l’industrie du sport électronique » sont à un niveau qui pourrait ébranler les fondations du marché du sport électronique actuel en Corée.

 

Blizzard a fait un commentaire selon lequel la KeSPA et les équipes professionnelles restreignent la liberté des joueurs, et que Blizzard pourrait rénover ce système en éduquant le sport électronique et les joueurs de manière appropriée.

 

Mais la KeSPA et les équipes professionnelles ne restreignent pas les libertés des joueurs eux-mêmes. Tout joueur ne rentre dans une équipe professionnelle qu’après de nombreuses négociations et avec un contrat unique à chaque joueur, et le joueur lui-même à une complète liberté de choisir où il veut aller. L’équipe professionnelle fournit au joueur un salaire modéré qui suit son contrat et un environnement stable dans lequel il peut s’entraîner.

 

De plus, la KeSPA, à travers des négociations avec les universités, essaie de son mieux de d’améliorer l’environnement éducatif des joueurs, et à même créé l’équipe Ace pour que les bons joueurs puissent conserver leurs compétences [NdL : Quand ils sont à l’armée]. L’équipe professionnelle offre aussi des possibilités aux joueurs de prendre leur retraite en tant que coach de l’équipe, et fournit des opportunités pour qu’ils puissent être embauchés dans certaines entreprises.

 

Bilzzard doit repenser aux efforts qu’ont entrepris ces 10 dernières années de nombreux joueurs et participants pour créer un système d’équipe professionnelles stable via des entreprises partenaires.

 

Il y a une grosse incompréhension au niveau des accusations de Blizzard de retrait des droits de NaDa en tant que joueur et la suppression de son historique et de son palmarès. NaDa, après la fin de son contrat avec son équipe, a exprimé le désir de partir à la retraite. Ce qu’il s’est passé est que durant le processus de retraite, il y a eu un incident et ses accomplissements ont été supprimés durant quelques heures avant d’être remis en ligne. [NdL : Il est impossible ici de prouver la bonne foi de la KeSPA]


Blizzard a dit que parce que les joueurs et les publics ont le droit de demander à profiter de diffusions de contenus de sport électronique de haute qualité, les entreprises créant et diffusant du contenu devraient payer une licence pour que seules celles d’un certain standard puissent entrer dans l’industrie du sport électronique.

 

Mais au cours des 10 dernières années, les chaînes de télévision et les équipes professionnelles, la KeSPA et d’autres organisations ont travaillé ensemble pour créer la fondation et le modèle d’une industrie du sport électronique, et c’est devenu le standard mondial du sport électronique. De nombreuses organisations à travers le monde ont montré de l’intérêt dans la croissance de la scène du sport électronique Coréenne, et l’ont introduite au monde, et de nombreux pays utilisent le système du sport électronique Coréen comme modèle pour développer un marché du sport électronique dans leur pays.

 

Afin de développer le marché du sport électronique Coréen, au cours des 10 dernières années les équipes professionnelles ont dépensé des millions d’euros chaque année. Le gouvernement, les organisations publiques, et la KeSPA ont aussi continué à investir de l’argent et des efforts pour étendre la base du sport électronique en Corée et améliorer le statut du sport électronique à l’international. 

 

De fait, l’argument de Blizzard selon lesquelles il y a « une licence pour avoir une diffusion de sport électronique de haute qualité » est une déclaration qui ostracise les entreprises de diffusion, les équipes professionnelles, la KeSPA, le gouvernement et toutes les autres organisations impliquées, tout en ignorant les efforts et les accomplissements de ces organisations ces 10 dernières années, et nous sommes extrêmement déçus par cette déclaration.

 

La KeSPA a mis en place une équipe de négociation et a rencontré environ 10 fois Blizzard et Gretech pour avancer dans les négociations. A travers les négociations et en rétrécissant les différences d’opinions, nous étions parvenus à un accord complet à l’exception de deux ou trois articles, et en réalité les négociations étaient sur le point d’aboutir. Néanmoins, le 25 Novembre dernier, Blizzard et Gretech ont soudainement annoncé que si la KeSPA n’agréait pas à leur demande originale d’une propriété complète de la propriété des travaux dérivés [NdL : Alors qu’un consensus avait apparemment été trouvé à moitié-moitié], alors les négociations concernant les frais de licence seraient impossibles.

 

L’équipe de négociation, même après cette déclaration où toutes les négociations faites auparavant ont été complètement ignorées, a fait des demandes concernant cette remarque et attend encore actuellement une réponse. Même si la KeSPA et l’équipe de négociation ont approché la négociation avec sincérité, Blizzard et Gretech ont fait une déclaration soudaine révélant qu’ils préparaient un procès, entrainant la rupture des négociations. Nous sommes curieux d’entendre les intentions réelles de Blizzard et nous doutons du désir de Blizzard de mener à bien ces négociations.

 

Néanmoins, malgré tout cela, la KeSPA, l’équipe de négociation, et la chaine de télévision ayant un procès qui l’attend accepteront toujours de reprendre avec sincérité les négociations pour la croissance du sport électronique et pour le droit aux fans de sport électronique de regarder des matchs.