L'avènement de la scène compétitive League of Legends est l'occasion pour quantité de personnes de prendre part à une aventure électronique. A défaut d'avoir le niveau ou la motivation de devenir joueurs professionnels, ces personnes partagent tout de même une certaine ferveur pour leur jeu favori. A leur manière ils tenteront de s'impliquer en devenant tantôt rédacteurs, shoutcasters, streamers ou encore managers. Mais s'il y a bien un rôle qui est relativement méconnu, c'est bel et bien celui de coach.
Les résultats d'une équipe sont très souvent attribués à certaines individualités qui, ayant réussi à faire la différence dans le jeu, se voient être recouvertes d'éloges. A l'image de ce qui se fait dans le sport, c'est souvent les joueurs qui sont mis en avant, jusqu'à ce que les choses tournent au vinaigre. En effet si les choses vont mal, il n'est pas rare de voir des critiques virulentes fuser à l'encontre de l'entraîneur. Mais le travail réalisé par ce dernier et ses assistants n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur par l'observateur lambda. Les nombreuses séances d'analyses, de vidéos et de réflexions qui se cachent derrière les tactiques et ajustements mis en place jouent pourtant un rôle prépondérant sur le déroulement et le dénouement d'un match.
Conscientes de l'importance et de la nécessité de bénéficier d'un avis extérieur, les équipes électroniques font de plus en plus appel à un coach (ou analyste - ndlr) afin d'aborder les rencontres dans les meilleures conditions possibles. La présence d'un coach est une variable qui a déjà été expérimentée dans le passé, que ça soit sur Starcraft premier du nom, Warcraft ou Counter-Strike. Aujourd'hui, les équipes compétitives League of Legends ont gagné en stabilité avec l'arrivée d'un circuit officiel, et dans leur désir de se professionnaliser, mais surtout de s'imposer, elles font appel à un analyste.
D'où vient ce modèle? Comment est-il appliqué? Qu'en est-il de son intégration en Europe et aux Etats-Unis? Ce sont des questions auxquelles drou et Erru ont tenté de répondre.
Les analystes, trouvant les failles dans les stratégies adverses, sont-ils devenus des Sherlock Holmes des temps modernes ?
Modifié le 17/04/2019 à 13:38
Je mis entre parenthèse "trop peut etre" car je les vois jamais sourire ou faire un petit truc marrant que l'on peut trouver en Europe du style snoopeh avec son regarde tueur devant une caméra par exemple. Il leur manque une touche d'humour en Asie.
Concernant l'article vraiment un beaux boulot. Sa fessais longtemps que je n'avais pas vue un aussi belle article sur aAa.
Modifié le 17/04/2019 à 13:38
Modifié le 17/04/2019 à 13:34
@ Stan2 Pour ce qui est de l'humour ou du relachement des joueurs Coréens, je pense que cela dépend grandement de la personnalité des joueurs. Certains aiment jouer avec la caméra, ou taunt l'équipe adverse entre deux matchs par caméra interposée. Et puis faudrait pas oublier la danse de la victoire du coach MVP : http://youtu.be/DxUwRa5F5cs?t=20s
Modifié le 17/04/2019 à 13:34
Je me demande si les chinois ont ces fameux analystes ?
Perso je pensais qu'en UE on en avait xD
Modifié le 17/04/2019 à 13:34
Pour ce qui est des chinois, ils ont eux aussi des analystes, Team WE et iG ont une équipe de 4 coachs/analystes chacun. Nous avons préféré limiter le sujet à la Corée et aux EU/NA sinon le dossier ne serait pas sorti avant 2 bonnes semaines.
Modifié le 17/04/2019 à 14:25
Gratz
Modifié le 17/04/2019 à 14:25