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Juuso "contE" Sajakoski
Max "ruuit" Aspe
Niko "naSu" Kovanen
Samu "plastE" Aalto
Tino "tihOp" Puumala

Derniers Résultats
1er. WCG.fi
4ème. ESWC Masters
2ème. DreamHack Summer

Cinq jeunes finlandais très skillés qui se cotoyent au top niveau depuis des années; c’est probablement la phrase qui résumerait au mieux la composition Roccat actuelle. Refaire l’historique de cette formation serait bien trop inintéressant et fastidieux, c’est pour cela que l’on se contentera de rappeler l’essentiel : le récent départ de l’emblématique capitaine, lurppis. Avec ce choix, l’équipe annonçait haut et fort son objectif, gagner en misant tout sur le skill. La première sortie en Suède est on ne peut plus satisfaisante avec une magnifique deuxième place en s’imposant face à des monstres de solidité et de teamplay comme fnatic, Alternate ou encore SK. Roccat ne s’incline finalement qu’au terme d’une finale ultra sérrée en pratiquant un niveau de jeu équivalent à celui des polonais de MYM.

C’ést donc avec ce passif que nos cinq compères se sont rendus aux ESWC Masters avec pour double objectif la victoire (comme tous), mais aussi la qualification pour l’ESWC. Ils ne font qu’une bouchée de la poule la plus relevée (fnatic, SoA, mibr), balayent emL en quart, mais cèdent face aux intouchables mTw dans des airs de finale avant l’heure. Au niveau national, toujours rien à signaler avec une domination assez propre lors des qualifications WCG.

Ces trois événements nous auront donc permis d’apprécier un style de jeu basé sur les prestations individuelles mises en commun. Comment ça c’est pas clair ? C’est simple, les cinq joueurs, ensemble, "au skill". Et cela fonctionne plutôt bien puisqu’ils sont probablement parmi les plus chauds de la scène. Néamoins, toujours aucun titre majeur, aucun gros tournoi au palmarès : Roccat court encore et toujours après une grande victoire.

Gros Plan : que leur manque t’il ?

En voilà une question qu’elle est bonne. Avant tout, rappelons tout de même que Roccat reste formée de joueurs aussi expérimentés que skillés et que lorsque l’on parle de jeu agressif, il ne s’agit bien evidemment pas de bots qui se déplacent. Ceci étant dit, comparée à des équipes comme mTw ou fnatic, Roccat n’a pas un teamplay aussi poussé et pas autant de stratégies à sa disposition. Et c’est sûrement sur ce point que l’on pourrait le plus argumenter. D’abord parce que leur jeu est parfois caricatural, trop calculable, trop anticipable. On pense notamment à leur side terroriste sur de_train durant lequel ils enchaînent rush sur rush. Malheureusement cela ne suffit pas face aux formations bien plus en place, lorque ces dernières sont assez bouillantes pour suivre le rhytme (cf. match contre mTw aux Masters). Il faut donc espérer que Roccat a travaillé durant l’été, peaufiné son jeu en l’étoffant de ressources stratégiques afin de pouvoir brouiller les cartes et alors peut-être que... Ouais, ou alors ils perdront encore en quart.





Jimmy "allen" Allen
Robert "RobbaN" Dahlström
Abdisamad "SpawN" Mohamed
Dennis "walle" Wallenberg
Kristoffer "Tentpole" Nordlund

Derniers Résultats
Top8. ESWC Masters
1er. ESWC.se
3ème. KODE5

Avec une composition qui fêtera bientôt son premier anniversaire, les SK semblent plus que jamais disposés à l’emporter. L’ascension jusqu’à leur niveau actuel fut longue et douloureuse avec notamment un changement de composition durant l’année entre gtr et SpawN. Mais le quintuplet SK semble suffisament solide pour espérer regagner une place qu’il a trop longtemps boudé, la première marche du podium dans une grosse compétition internationale. Le collectif emmené par walle a par exemple, à l’exception des ESWC Masters, su prendre l’ascendant sur leurs homologues suédois de fnatic dans les dernières compétitions. Dreamhack, ESWC.se et plus recemment qualifications Extreme Masters en bo3, l’équipe est tout à fait capable de tenir tête à leurs grands rivaux.

Concernant leur forme face aux autres équipes, il faudra là aussi s’attendre à du lourd. Leur seul faux pas lors des ESWC Masters fut leur défaite en bo1 face à fnatic après un perfect en phase de poule avec notamment une victoire écrasante sur emuLate. Leur parcours pendant les Kode5 fut impressionant avec une victoire écrasante sur EG et une petite finale remportée face à MYM, l’équipe aura jusqu’à présent surtout faibli face à ses compatriotes scandinaves avec une défaite à la DH contre Roccat et aux kode5 face à mTw. SK ne désire désormais plus qu’une chose, terminer sur la plus haute marche du podium sinon des changements seront attendus dès la rentrée.

Gros Plan : SpawN sera-t-il à la hauteur ?

La question qui revient sans cesse et sur laquelle nous allons une fois de plus revenir, le grenadier suédois sera-t-il au rendez vous? SpawN tirait pendant la première moitié de saison son équipe vers le bas par son irrégularité lors des matchs de grande envergure. Mais depuis son retour pour combler la place du pauvre gtr, Abdi semble avoir retrouvé sa petite forme puisqu’il apporte enfin le soutien nécessaire in-game. Il sera intéressant encore une fois de voir si il peut tenir comme il a pu le faire dans le passé dans des matchs à tension et de pourquoi pas tirer son équipe vers le haut. Une chose est sûre en tous les cas, si il échoue ce sera surement zet qui comblera la place qu’il laissera.




Navid "Kapio" Javadi
Manuel "Tixo" Makohl
Antonio "cyx" Daniloski
Fatih "gob b" Dayik
Franz "gore" Burghardt

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2ème. GameGune
3ème. ESWC Masters
1er. EPS XII

Un an. Déjà. Et oui, c’était en Juillet 2007 que la powerhouse allemande annonçait le recrutement de deux jeunes joueurs, cyx et gobb. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, les deux se sont parfaitement imposés sur la scène, tout comme mouz, qui ré-affiche enfin un haut niveau de jeu en international. Pourtant, les débuts furent assez poussifs et pas aussi joyeux que certains le prévoyaient. D’abord frileuses, les souris ne sortaient que rarement, et ce, sans réellement convaincre : deux fois troisièmes pour le compte des NGL et KODE5.nl et top2 lors des EPS.de (sans réussir à détroner son grand rival Alternate) : pas de quoi fouetter un chat. Le navire semblait même proche de couler après une quatrième -et dernière- place lors de la saison 4 des NGL.

Mais les finales des EM pointent alors le bout de leur nez et mouz s’impose, à la surprise de tous. On se dit que c’est enfin parti pour les allemands, et bien sûr, ceux ci ne confirment pas lors du KODE5 en échouant dès les poules. Néanmoins la suite est plus rose : la victoire tant attendue en EPS, un beau top3 à Paris, pour finir sur une finale perdue durant la GameGune. Alors, la machine est lancée ? Difficile de croire autrement aux vues de leurs résultats et formations battues depuis début 2008 : fnatic, MYM, roccat, mibr, SK, eSTRO, entre autre. Assurément mouz fait donc partie des meilleurs, assurément mouz peut s’imposer sur n’importe quelle équipe, mais cela ne suffit plus aujourd’hui. A l’heure où le niveau se resserre constamment, faire jeu égal sur une map, un bo3, ne permet pas de s’imposer lors de la compétition la plus attendue de l’année. Comme tous les avions de chasse, mousesports pourra accomplir un très bon résultat, faire chuter chaque équipe. Néanmoins, s’imposer à San José ne semble pas être dans les cordes d’une équipe pas assez solide et pouvant s’incliner face à un (trop) grand nombre de formations.

Gros Plan : mouz, un collectif homogène

Une des choses qui retient l’attention lorsque l’on s’attarde un tant soit peu sur mouz, est sans aucun doute son homogénéité. D’abord côté individualités, lequel des cinq peut se vanter d’être réellement le plus important? Certains n’hésiteront pas une seconde à nommer la nouvelle star de service, cyx, pour ses actions individuelles parfois assez insolentes. D’autres, plus mesurés, loueront le ratio de frag, la régularité et l’intelligence de celui qui évolue un peu dans l’ombre du premier, gobb. Mais comment oublier Kapio, le charismatique leader au top depuis plus de deux ans maintenant? Sans parler des éternels partisans du seul autrichien : expérience, skill, défense de fer, ouvertures indispensables, que demander de plus. Au final, seul Tixo se retrouvera peut-être un peu délaissé, même si son style de jeu décontracté et decompléxé peut parfois faire mal, un peu comme naSu. Ajoutez à tout ça une ambiance et un mental des plus poussés et vous obtenez un cinq soudé, un avion de chasse. Mais pas intouchable.



Seonho "termi" Pyeon
Keunchul "solo" Kang
Jinhee "hee" Park
Sungjae "Bail" Lee
Su Young "ari" Jun


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Top8. ESWC Masters
2ème. Extreme Masters II

Il y a un an, les e-STRO arrivaient à Paris pour l’ESWC 2007 pour disputer leur première Coupe du Monde. Ce sera un échec, éliminé par Turmoil et NiP lors de la première phase de poule. Puis viendront les WCG avec un top8 et un scandale à la clé (inoubliable "get a cancer and die pls" de KF3). Après une 5ème place aux Extreme Masters L.A., e-STRO change Miffy pour ari et ne fait pas un bruit pendant 6 mois. En les voyant débarquer aux finales Extreme Masters, personne ne donne cher de leur peau. Erreur, ils feront 2ème en ne craquant que contre mouz en grande finale. Ils étaient également aux ESWC Masters : match nul contre mTw en poule, puis défaite en quart, à nouveau contre les alllemands de mouz.

On a également pu les voir à l’oeuvre lors des e-STARS Seoul avec une victoire 16-7 contre MYM et une courte défaite 17-19 contre fnatic (match qu’ils auraient d’ailleurs dû gagner). La formation coréenne est bien devenue incontournable, depuis leur échec l’an dernier à Paris, les résultats sont constants : top8, 6ème, 2ème et top8. Et l’arrivée d’ari a apporté encore plus de skill a une équipe pourtant déjà sévèrement armée de côté là. e-STRO l’a déjà prouvé, ils peuvent battre n’importe qui, mais peuvent-ils gagner une compétition majeure, et en plus en bo3 ?

Gros Plan : e-STRO ne sait jouer que deux maps

Les forces et faiblesse des coréens selon les maps sont plutôt claires. Sur les dernières compétitions, on peut dire sans trop prendre de risque qu’inferno est leur meilleure map, jugez plutôt : 15-15 contre mTw, 16-07 contre MYM, 17-19 contre fnatic. Ils tiennent ou battent les trois meilleures équipes du globe sur l’enfer de CS. Rien que ça. Traditionnellement, les asiatiques sont très bons sur dust2 et les e-STRO ne dérogent pas à la régle. Mais ils restent battables, mouz l’a fait aux EM II. Ensuite, ils ne jouent presque jamais nuke et train, et quand ça arrive tout de même, ils perdent. Pour résumer : infâmes sur inferno, forts sur dust2 et sacréments bancales sur nuke et train. Ce qui pose un gros problème quand il faut jouer un bo3, comme à l’ESWC. Les coréens en ont surement conscience et ils ont dû travailler nuke ou train pour pallier cette faille. Et si ils n’arrivent pas à avoir un bon niveau sur l’une de ces deux maps, faire mieux qu’un top8 sera fortement compromis.




Bruno "bit" Lima
Thiago "btt" Monteiro
Olavo "cky" Napoleão
Norberto "Lance" Lage
Wellington "ton" Caruso

Derniers résultats
1er. GameGune
Top20. ESWC Masters
1er. ESWC Brésil

Après tous les changements effectués au cours des derniers mois par l’organisation de Rio de Janeiro (retour-départ de cogu&co), la dernière composition des MiBR n’était pas très excitante. Plus de stars, plus de cogu, plus de fnx, plus de niveau ? C’est ce que l’on pensait et leur performance aux ESWC Masters n’a fait que confirmer cette idée. Jetés dans la poule de la mort, ils ne réussiront à battre que dimension4 et faire match nul avec SoA avant de plier contre fnatic et Roccat pour repartir la tête basse de Paris. Fini MiBR ?

Malgré ce mauvais tournoi, cky et les autres ont débarqué à Bilbao en favoris d’une GameGune en manque flagrant de grands noms. Ca n’a pas raté, les brésiliens ont effacé tranquillement Dignitas, dRu, n!faculty, x3o et A-Gaming pour arriver en grande finale. Là ils retrouvent enfin mouz, l’autre mastodonte du tournoi. Défaite sèche sur inferno (05-16) mais les brésiliens se reprennent sur train pour remporter le tournoi. Finalement, on ne peut pas déduire grand-chose de cette victoire. MiBR est plus fort que du top20 mondial (x3o, A-Gaming) et peut prendre une map au top10 (mouz), mais peuvent-ils atteindre ne serait-ce qu’un top8 à l’ESWC ?

Gros Plan : MiBR manque de talent ?

D’accord, c’est plutôt définitif comme titre pour une équipe qui a ton et bit dans ses cinq joueurs. Mais il faut plus voir ça par rapport aux anciennes compositions de l’organisation, c’est à dire celles qui ont été championne du monde en 2006 et quatrième en 2007. Il y a très peu de chances que MiBR remporte cet ESWC et ce pour une simple et bonne raison, cogu n’est pas là. Plus que son AWP foudroyant, c’est son lead qui va manquer. Une grande équipe, c’est avant tout un grand leader. Avec un tirage relativement favorable en deuxième phase de poule (comprendre pas plus d’une très grosse équipe avec eux), ce groupe de joueurs peut largement s’infiltrer dans l’arbre. Mais pour remporter un bo3 face à des monstres de solidité et d’intelligence comme fnatic, mTw ou même MYM, le manque de quelqu’un capable de lire le jeu adverse comme le faisait cogu risque de signer l’arrêt de mort des brésiliens.




Lien : ESWC 2008