[u]Partie 3 : Jour-J, les choses sérieuses commencent[/u] 8h15, quelques minutes nous sont nécessaires pour nous préparer avant que je ne remballe mes affaires et que nous ne prenions la route pour nous rendre jusqu’au tram-way devant nous mener jusqu’au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Tout ceci est nouveau pour moi, juste le temps d’acheter mon ticket et de m’asseoir sur un siège en bois que l’engin fait son arrivée… Au bout d’une dizaine de minutes et une quantité innombrable de personnes se rendant au Festival du Jeu Vidéo présentes dans le wagon et nous voilà arrivés. A la sortie, une seule constation possible : Des centaines de milliers de personnes se sont donné rendez-vous au Parc des Expositions. Il est à peine 9h15, le salon ouvre à 10h00 qu’une file d’attente longue d’au moins 100 mètres se dresse devant nous. Bien heureusement nous sommes censés rentrer par une petite entrée isolée de celle des préventes et des entrées visiteurs, l’espace VIP-Presse. J’arrive, fistOr, notre ancien vidéomaker, oto notre photographe, Ouafi, un « rédacteur si l’on peut appeler ca comme ça » et Morgan d’esportsfrance.com sont déjà présents sur place. 9h45, Corbier, Sonny, Mac_Coy et d’autres personnes venues d’autres sites d’information esportifs ou non arrivent tout à tour. 10h00, nous faisons l’entrée dans le bâtiment et attendons patiemment notre badge presse comportant notre nom et l’association pour laquelle nous sommes présents (un joli tour de cou bleu brillant Samsung nous est offert en prime, elle est pas belle la vie ?). Après quelques minutes d’hésitation et des hôtesses qui ne trouvaient pas mon nom sur les listes d’accréditations je penètre enfin dans la gigantesque enceinte de ce Festival du Jeu Vidéo. Premières impressions, c’est vraiment gigantesque, des centaines de stands sont disponibles, éditeurs de jeux, équipementiers pour gamers et bien d’autres types d’entreprises sont présentes pour faire la promotion de leurs derniers produits. Quant à nous, nous nous rendons dans l’espace nommé VIP-Presse où nous nous rendrons finalement compte que ce n’est pas ici que nous devons nous rendre (oui, pas de courant ou presque, pas d’accès internet on a vraiment du se tromper d’endroit). Finalement, une personne dont je ne connais pas l’identité mais que Corbier connaît nous indique que nous avons un accès privilégié pour la presse à côté de la zone joueurs. Bonne nouvelle, de nombreuses tables, du courant et des accès internet par Wi-Fi ou par câble sont possibles. Nous nous installons et attendons le début l’événement avec beaucoup d’impatience. Tout est prêt, les joueurs s’installent, nous voilà fin prêts pour débuter ces World Cyber Games dans la joie et la bonne humeur. [u]Partie 4 : Au cœur de l’événement, partis pour un week-end de folie[/u] Alors que Warcraft III et Counter Stike sont à l’honneur ce Samedi, des figures emblématiques de ces deux communautés sont déjà présentes. Finalement, les matchs débutent, le coverage aussi. Alors que les matchs s’enchaînent je décide d’aller avec Ouafi faire un petit tour aux différents stands proposés. Nous voulons tester Left 4 Dead 2 au stand Asus-Intel sur les pc portables mis spécialement à notre disposition, nous visiteurs mais bien évidemment les gens se ruent sur les ordinateurs et de longues files d’attentes se distinguent de loin. L’engouement le plus visible reste celui pour Modern Warfare 2 qui sortira en novembre prochain, la file d’attente pour le test de ce jeu empiète sur l’intégralité du stand Guitar Hero 5 et débouche sur l’allée de circulation juste à côté. Bref, nous continuons de visiter et quelques minutes plus tard, Ouafi arrive enfin à s’installer sur l’une des machines pour Left 4 Dead 2 et a d’ailleurs rédigé dans la soirée qui suivait un petit récapitulatif concernant sa jouabilité, ses nouveautés et il en a également profité pour débattre un peu sur le boycott annoncé et le fait qu’il valait tout de même le coup d’être testé. Quant à moi, je n’ai pas eu le courage d’attendre dans la longue, très longue file d’attente de Modern Warfare 2, je retourne en salle de presse et rédige un petit article concernant le Festival du Jeu Vidéo en lui-même. La journée passe et il est l’heure d’aller manger avec quelques un des rédacteurs. Nous allons au seul endroit de restauration prévu et le moins que l’on puisse dire c’est que le monopole que ces gens là avaient leur a vraiment été bénéfique. Ma note est extrêmement salée, pratiquemment 16€00 pour une misérable salade, un petit sandwich et une bouteille d’eau… De quoi donner du fil à retordre aux campagnards comme moi où dans mon pathelin, le prix aurait été divisé par deux au moins. Bref, le temps d’engloutir un repas devant la granden scène et ce lors de la conférence de l’entreprise d’édition de logiciels de loisirs multimédia Nadeo qui annonce en exclusivité mondiale la sortie de Trackmania 2. Voilà enfin quelque chose d’intéressant pour moi aujourd’hui, je m’empressais alors de vous le faire savoir en rédigant un article qui était disponible et qui l’est toujours sur le live de ces WCG France. La fin de journée approche et finalement j’apprends que m00nty ne dormira pas à l’hôtel en ma compagnie ce soir, je vais donc devoir trouver seul l’hôtel, dormir seul sans personne, sans divertissement si ce n’est une télé où les programmes étaient comme à leur habitude ennuyeux. Ainsi, je quitte le Festival du Jeu Vidéo pour tenter de trouver l’hôtel, je croise Samy, mon grand manitou qui attend la tram-way avec une personne qui semble être sa femme (à vrai dire je n’ai pas osé lui demander). Je parlement quelques minutes avec lui pour expliquer un peu le déroulement de ma journée personnelle ainsi que celle de l’ensemble de la rédaction et lui a trouvé bizarre qu’un petit repas entre rédacteur n’ait pas été organisé. Je termine par le saluer avec que celui-ci accompagné de cette dame ne grimpe dans le tram-way. Je me dirige alors vers l’hôtel juste en face du Parc des Expositions et on m’indique que ce n’est pas celui-ci que je dois remonter le long boulevard qui se dresse devant moi. Finalement, après avoir croisé deux hôtels qui n’étaient pas les bons et remonté le boulevard sur au moins un kilomètre et demi je finis par trouver mon hôtel dans un endroit assez « pommé  et isolé ». Je patiente derrière deux clients étrangers à la réception et prend enfin mon numéro de chambre. Je monte au quatrième étage et m’installe. Je vais aux toilettes, me lave et me mets à mon aise dans ce lit deux personnes très confortable où je commencerais ma nuit très tôt, vers 20h40 par ennui. [i]A suivre... [/i]