World Cyber Games France : Le Blog d’AttiLa Ce week-end, du 17 au 20 septembre 2009 se tenait le Festival du Jeu Video à Paris Porte de Versailles, au Parc des Expositions. Ce même lieu accueillait alors les finales nationales des World Cyber Games à partir du vendredi 18. Trois jeux étaient représentés à ces finales avec les phases finales (4 participants) sur Warcraft III, les phases de poules Counter Strike (8 équipes participantes) lors de la journée du Samedi. Le dimanche fût tout fort garni avec le tournoi Trackmania dans son intégralité (8 participants) et le carré final sur Counter Strike (4 participants cette fois-ci). Ce blog aura pour but de vous résumer mon week-end de coverage à cet événement riche en émotions de mon départ de la ville d’Avignon jusqu’à mon retour en partant de Paris. Lecteurs, bienvenue dans l’incroyable voyage d’AttiLa pour les WCG.Fr [u]Partie 1 : Le départ[/u] [i]Je tiens tout d’abord à préciser que ce long périple fût mon premier grand déplacement en train et seul si loin de chez moi en France (et oui, il faut bien commencer un jour), tout réaliser en solitaire ne fût pas si facile que ça mais je pense globalement m’être bien débrouillé aux côtés de mes acolytes rédacteurs de *aAa*.[/i] Tout débute le vendredi 18 septembre 2009, 19h15, départ de chez moi en voiture pour me rendre gare d’Avignon TGV. 19h35, la route en voiture est désormais terminée, quelques minutes suffisent pour trouver une place de parking pour que mes parents puissent se garer et je penètre enfin dans l’enceinte extérieur de la gare, un décor magnifique, verdoyant et aquatique au milieu de longues allées permettant l’accès ou la sortie du batîment et ce avant de pénétrer dans le grand hall où des centaines de personnes attendent des proches ou sont elles même en attente de leur train. Comme ce fût mon premier voyage en train et qui plus est donc seul, je rentre dans la gare, un poil stressé, mais tout à coup, je grimpe quelques escaliers pour trouver enfin l’une des voies qui doit me mener jusqu’à Paris. Malheureusement ce n’est pas la bonne et le stress commence petit à petit à monter, monter. 19h45, je consulte un chef de gare qui m’indique le repère où la voiture dans laquelle je suis censé monter s’arrêtera. Dans le foulée, je composte mon billet de train mais malheureusement (encore), je me trompe de billet et composte celui du retour, pris de panique je prends le billet aller (celui que je devrais montrer si jamais je suis contrôlé à l’intérieur du train). Finalement tout se passe bien et je me rends alors à mon repère (repère R) pour finalement consulter un bonhomme avec son chien qui patientent pour prendre le même train que moi. Une légère pluie arrive et j’attends dehors, sous une sorte de préau avec ma mère qui est aussi stressée que moi pour mon premier déplacement. 20h04, le train fait enfin son arrivée en gare et je rentre dans ma voiture, au premier étage. Je m’installe et quelques secondes plus tard voilà le train qui démarre… Me voilà en route pour Paris… [u]Partie 2 : L’arrivée à Paris[/u] 22h46, le train arrive gare de Lyon, tout s’est très bien déroulé durant le voyage (j’ai même eu le temps de faire mes devoirs de maths pendant le voyage, ca c’est royal parce qu’en rentrant ce sera du travail en moins, et donc du sommeil en plus (sourire)). Sortie du train, Lliane qui est censé m’héberger pour la soirée du vendredi n’est pas à la gare, je tente de le joindre deux fois et au bout de la troisième, celui-ci me rappele pour me signaler de prendre le RER 14 en direction des Olympiades où il doit me rejoindre. Un peu déboussolé, j’attéris devant les barrière où je dois valider mon ticket pour accéder au RER, une dame me voit « galérer », je lui demande alors comment obtenir un ticket. Elle m’indique une borne d’achat par pièces ou carte bancaire, malheureusement je n’ai aucun des deux moyens de paiements et trouve alors une caisse de vente, un « ouf » de soulagement arrive. J’achète ainsi mon ticket et me dirige vers cette fameuse barrière. Arrivé devant les portes où je dois attendre le RER, je demande à un jeune homme lui aussi prenant ce RER si il va bien en direction des Olympiades, il me répond de façon positive et m’aide même à entrer dans le wagon. Certains d’entre vous se diront : « Mais il est débile au point de pas savoir rentrer dans un RER lui ou quoi ? » Non par pitié ne dites pas ça, en réalité j’étais muni d’un bagage énorme contenant mes affaires de voyage et une valise content mon nécessaire de coverage comprenant ordinateur portable et tout ce qui va avec. Ainsi, une porte de sécurité puis une autre, celle du wagon se referment sur moi, un stress énorme mais des personnes bienveillantes daignent forcer l’ouverture des portes pour me permettre de rentrer, je les remercie vivement et attend le départ du RER. Après quelques minutes dans ce wagon, j’arrive au terminus des Olympiades et prend trois ou quatre escalators me permettant de sortir et d’attérir à la sortie, je refais surface et appelle Lliane, celui-ci me rejoint 200 mètres plus loin. Une petite quizaine de minutes de marche en sa compagnie en direction de son domicile nous suffisent pour que celui-ci ne trouve une bar-tabac ouvert pour s’acheter un paquet de cigarettes. Paquet en main, monnaie rendue dans l’autre, nous reprennons notre marche et moi avec mes bagages supra-lourds, je n’ai qu’une hâte, arriver au domicile de Lliane. Environ cinq minutes plus tard, nous arrivons enfin, je me déchausse, vais faire un tour aux toilettes et allume mon pc portable. Juste le temps d’installer mIRC et de publier ma preview sur les finales nationales Trackmania Nations que mon ventre gargouille (et oui, rien dans le ventre depuis 11h45, il était forcément pas content). Le temps d’engloutir un petit sandwich fait maison, deux compotes et un peu d’eau qu’il est déjà minuit passé. Extinction des feux oblige, Lliane est fatigué, moi aussi, nous allons dormir, demain nous devons nous lever tôt… [i]A suivre...[/i]