\"\"\"\"

Cette deuxième partie de mon \"Asian Tour 2010\" va parler plus précisement de Tokyo, \"la ville qui ne dort pas davantage\". Après une virée dans le Kansai et sur la North Coast et les Alps (Kanazawa, Takayama, Matsumoto) je suis donc revenu à Tokyo pour y passer 4 jours en essayant de voir des quartiers représentatifs de la capitale de l\'Est. J\'espère que l\'article fait pas trop carnet de voyages, je déteste çà et c\'est pour çà que je vous passe les détails des temples et châteaux que j\'ai visité...

 

 

Day #0 : Highway to Hell

 

Avant tout il faut revenir aux sources, à savoir deux semaines avant mon arrivée à Tokyo, pour passer de l\'aéroport de Narita situé à l\'est de la capitale au Kansai situé à l\'Ouest il faut avant tout franchir Tokyo. Pour celà la solution proposée par le GPS est donc la traversée de Tokyo, on arrive donc par la banlieue Est par l\'autoroute qui passe devant Walt Disney Tokyo puis s\'enfonce jusqu\'au coeur de la capitale avant de ressortir par Roppongi.

 

\"\"

I\'m on my way to the promised land

 

Pour un avant gout c\'est quand même assez costaud, les deux heures de bouchons permettent de comprendre qu\'on est pas dans la même dimension que dans n\'importe quelle autre capitale Occidentale (je précise quand même que je n\'ai pas fait les US mais mon père qui a fait NY confirme mon impression :) ), la traversée de la baie sur le Rainbow Bridge vous propulse tout simplement dans une autre dimension. Vous ne pouvez meme pas compter les gratte-ciels qui s\'étalent sur les deux rives, s\'ensuit la traversée de Roppongi, de ses néons et de la vue sur la Tokyo Tower avant enfin de revenir à la réalité et de rouler un peu (quand même). A partir de là on ose a peine imaginer ce qui se passe au niveau du sol (oui les autoroutes sont sur des viaducs à 10mètres de haut, c\'est pas le périph parisien les cocos).

 

\"\"

Yoru ?

 

Day #1 : Ikebukuro & Ueno

 

10 jours après, retour à Narita pour rendre la voiture, nous prîmes ensuite le train de banlieue, au fur et à mesure qu\'on se rapproche de Tokyo, on commence à voir monter des salarymen extenués qui bavent et des créatures de rêve qui font bâver (mais pas pour les mêmes raisons). On est très loin du cliché du métro bondé, je n\'en aurais pas vu un en 5 jours d\'ailleurs, à part pour le feu d\'artifice mais bon çà s\'explique... Après un changement arrivée à Ikebukuro, un quartier que je connaissais vaguement après avoir vu Durarara, mais bon çà m\'a pas aidé parce que les bandes et l\'agitation est très fantasmée. Quand on sort on a l\'impression d\'être dans un Casino, ca clignotte de partout, et je ne parle pas que des Pachinkos, sortes de machines à sou dont les Japonais raffolent. Il y a pas mal de boutiques d\'électronique, j\'en ai profité pour acheter un appareil photo, je n\'ai pas économisé grand chose à part les 5% de duty free finalement, c\'est plutôt pour le petit électronique que c\'est donné (genre écouteurs/bidules qui servent à rien)....

 

\"\"

Little Miss Sunshine

 

Après avoir déposé de trop lourds bagages, nous nous rendîmes à Ueno, pour voir un quartier situé sous les rails de la ligne circulaire Yamanote. Cette ligne fait vraiment le café et dessert (\\o/) vraiment toutes les stations importantes de la capitale, un peu comme un RER qui relierait Gare du Nord, de l\'Est, Montparnasse, Chatelet, Nation, Bastille, Place d\'Italie, Saint-Lazare, les Champs et Gare de Lyon si elles étaient placées en cercle tu vois ? Sous ces rails aériens situés à 5 mètres de haut, à Ueno (mais pas que, en fait un peu partout et sur toutes les lignes) les Japonais se font pas chier, ils ont mis des trucs, et pas les Algériens qui vendent des Marlboro à Barbès sous la ligne 2, ils sont allés y mettre des boutiques, des restaurants, des ateliers, des garages... Après un bon repas animé par les vibrations des rames passant 3.5 mètres au dessus de notre tête (3.5 millions de personnes prennent cette ligne tous les jours, soit plus que l\'ensemble des lignes métro+RER parisiens) nous continuames donc notre visite du quartier ou toutes sortes d\'échoppes vendent du poisson frais aux vetements pas cher en passant par la vaisselle, sympa.

 

\"\"

Ameyapa 1 Problème la ?

 

Retour à Ikebukuro by night, la rue principale menant a l\'énorme centre commercial sunshine city (4 étrages, 300 magasins) est principalement peuplée de restaurants, bars (éventuellement à hotesses) et de pachinkos. C\'est plutôt animé mais moins que je pensais, le tout dans une ambiance bon enfant, on en redemande.

 

 

 

Day #2 : Shinjuku, Shibuya, Ginza & Hanabi

 

Pour le deuxième jour j\'ai voulu faire le malin et j\'ai donc pris mes Vans toutes neuves pour leur faire prendre la forme et l\'odeur de mes pieds dans un boucle qui me conduit d\'Ikebukuro à Shinjuku, puis à Shibuya, puis à Ginza où je retrouve ma famille pour aller voir le grand feu d\'artifice de la baie de Tokyo. Dès que l\'on quitte Ikebukuro cela se calme et on enchaine les buildings raisonnables (10 étages) d\'habitations ou bureaux de PME ainsi que des commerces de proximité. 3 kilomètres plus loin, après la traversée d\'un sanctuaire shintoiste, arrivée à Shinjuku, un quartier animé, à première vue (et à la seconde), on retrouve l\'esprit d\'Ikebukuro avec des boutiques et une population identique, même si le matin il ne se passe pas grand chose.

 

\"\"

Un peu débile de sortir a 11heures...

 

Un bol de ramens plus loin et direction Shibuya en passant par le quartier des gratte-ciels de Shinjuku abritant le gouvernement Métropolitain de Tokyo, c\'est haut, très haut, et très moderne. Mais 100 mètres plus loin on retombe sur des maisons à deux étages, dans l\'ensemble de la ville le schéma se répète en fait. Les avenues principales sont bordées de gratte-ciels puis d\'immeubles plus petits et derrière ceux-ci on trouve des ruelles bordées de petites maisons, le contraste est vraiment saisissant quand les trois s\'alignent. Après la traversée d\'un parc sans grand interet je tombe sur des gens se rassemblant afin d\'assister à un concert de J-Pop dans un stade, c\'est un peu cher pour écouter de la soupe et je passe mon chemin pour tomber sur la Gay Pride de Tokyo qui avait pas eu lieu depuis 3 ans. Pas grand monde à ce défilé qui marche sur la moitié de la route, compartimenté en groupes de 1000 queers/gays/whatever dans l\'ordre et se dirige vers Shibuya.

 

\"\"

La gay pride la plus discrète de la planète après celle de l\'Iran

 

A mon arrivée à Shibuya je tombe sur le fameux carrefour que l\'on voit tout le temps et qui est quand même sacrément impressionnant, un flux continu sort des profondeurs de la gare et se dirige vers le boutiques de luxe où sont vendus principalement des vêtements pour femmes. Je n\'ai pas l\'impression d\'avoir pu apprécier à sa juste valeur ce quartier, la plupart des lieux intéressants au Japon n\'ont pas pignon sur rue et il faudra que j\'y revienne avec un connaisseur.

 

No Comment

 

Après un cappucinno au Starbucks dur à avaler vu la chaleur (j\'avais commandé un Frappucinno pourtant putain !) je continue ma marche direction le théatre Kabuki de Ginza ou le lieu de rendez-vous était fixé. Sur 7 kilomètres s\'étendent des buildings impressionants au pied desquels on trouve parfois des sanctuaires, Shintoisme et Boudhisme alternent avec Prudential, Mizuho, Sony, Mitsubishi, l\'impression de puissance donnée par les buildings est aussi écrasante que la chaleur... Arrivée à Ginza devant les boutiques de luxe, les champs élysées puissance 10, pour le théatre Kabuki il faudra repasser, à 110 euros la place pour un spectacle qui dure toute la journée (de 10h du mat a 20h) pendant près d\'une semaine.

 

\"\"

Réunion tupperware de narguilés

 

Direction donc le grand feu d\'artifice tiré dans la baie, la rame est bondée, et les jeunes filles en Yukata me donnent des torticolis bien inutiles, les formes déjà modérées étant complètement absorbées par l\'uniforme... Le feu d\'artifice bah no comment, c\'est un domaine qu\'ils maitrisent, tout comme l\'organisation de grands festivals. Nous sommes parqués dans des enclos de 1000 personnes ouverts un par un à la sortie, la situation est sous contrôle et personne ne fait le malin à sauter les barrières, un agoraphobe s\'y sentirait bien.

 

3, 2, 1, 0 ... All engines running. Liftoff! We have a liftoff

 

Day #3 : AKB !

 

Le jour que j\'attendais le plus était donc le troisième où je comptais me rendre à Akihabara, pour celà je pris mes rollers après avoir vu que le trajet était majoritairement en descente, puis pour faire le malin aussi. Après un semi-gadin couplé d\'un double axel sur des espèces de bandes rugueuses jaunes partout sur les trottoirs (pour les aveugles ?) je me repporte sur la route, je passe en flèche devant  leTokyo Dome, un parc d\'attraction en pleine ville (imaginez le parc asterix dans le 18e arrondissement) et j\'arrive à Akihabara, aussi appelé Akiba ou carrément AKB (if it\'s an acronym then it must be true). Le quartier n\'est pas a la hauteur de ce que j\'attendais honnêtement, les quelques maids qui font de la pub sont plus moches que la moyenne Japonaise (j\'ai pas compris on oserait pas faire çà en France) si on leur enlève le point bonus du déguisement, les produits dérivés de mangas sont limités aux figurines (quasi-impossible de trouver des posters) très chères et y\'a 80% de Gundam (que j\'ai pas encore commencé en plus). Je trouve finalement mon bohneur dans une librairie ou je trouve les numéros de la semaine de naissance de mon petit frère et du président de Team-aAa (après avoir laché 10 euros de 3G en Roaming pour trouver sa date de naissance... SFR j\'aurais ta peau, Samy je te le facturerais) pour 2 euros chaque ainsi qu\'un poster de Bakemonogatari pas trop cher, mon frère jumeau ayant sans doute déjà acheté le numéro de ma semaine de naissance... le fdp.

 

\"\"

Les soldes de fanboy c\'est pas des soldes

 

Dans l\'aprèm je me dis quand même que je vais essayer un maid café, j\'en tente un qui me parait pas trop cher (quoi que 5 euros le café glacé...) je tombe sur une française qui me parle dans un anglais impeccable mais avec l\'accent de merde caractéristique que nous avons tous. Après le Moe-Moe-Kyu que j\'ai trouvé ridicule (une genre de bénédiction du verre censé apporter je sais plus quoi), vu ma tête elle avait pas trop envie de discuter, de toute façon elle était moche... puis finir french maid Tokyo pour une française moche c\'est un peu l\'échec.... MAIS NON JE RAGE PAS ! Après une sieste bien méritée je reviens le soir mais le quartier à encore moins d\'interet, un point qui se généralisera au fur et à mesure, la nuit semble chaude à Tokyo dans un nombre restreint de clubs, c\'est tout, ne vous attendez pas a voir de l\'animation en terrase (y\'en a pas), dans les bars (y\'en a très peu) ou les rues, grosse déception. Pour les maid cafés avec des filles un peu plus mignonnes que dans le truc low cost ou je suis allé il faut compter 8 euros supplémentaires de l\'heure en soirée et elles font de l\'animation pas juste du service, mais çà reste très cucul-la-praline...

 

\"\"

- \"No no no photo please\"

- \"BAH TU VOIS QUE TU PARLES ANGLAIS QUAND TU VEUX\"

 

Day #4 : SS & US Army

 

Pour le quatrième jour je dois déjà commencer par déménager mes valises d\'Ikebukuro à Shinagawa Seaside, j\'y perds la moitié de mon dos. Sorti de l\'hotel je tombe sur un centre commercial peuplé de types avec un pantalon noir et une chemise blanche, tous les japonais travaillant en bureau ont la même chose, pas d\'originalité, n\'essayez même pas de venir avec une chemise rose ou verte ou bleue ou whatever... Les filles sont en tailleur sur des talons qui donnent le vertige. Me disant qu\'ils ont une bonne probabilité de parler en Anglais j\'essaie d\'engager la discussion pour leur demander dans quoi ils bossent. Banco au bout de la quatrième tentative (quand même) je tombe sur un Sales de Namco Bandai, la plupart des immeubles de la petite zone appartiennent en effet a l\'éditeur, s\'ensuit donc du blabla et du troll classique autour des jeux vidéos, du pays, de la météo, des enfants, etc.

 

\"\"

BANDAI a un logo phallique, vous ne me ferez pas dire le contraire

 

Après une visite sans grand interet de Shinagawa je me rends le soir dans le quartier de Roppongi sans trop d\'objectif, mais connaissant déjà bien la réputation du quartier. Celle-ci n\'est pas usurpée, à peine sortirdu métro je suis alpagué par des Nigérians, Maroccains, Sénégalais forts sympathiques, parlant sans doute le meilleur Anglais possible au Japon, parfois même Français qui me proposent les bars Top Less du quartier. A force d\'Okane Ga Nai (j\'ai pas un rond) j\'arrive à négocier un prix me semblant acceptable mais qui a du grandement réduire la marge du rabatteur, la suite n\'a pas beaucoup d\'interet pour toi petit coquin !

 

\"\"

An english-speaking japanese man is a businessman, an english-speaking japanese woman is an escortgirl

 

Day #5 : Trading

 

Pour mon dernier jour à Tokyo et avec une sacré gueule de bois au réveil, je décide d\'aller à Nihombashi, quartier central pour me rendre au Tokyo Stock Exchange, la bourse de Tokyo visitable gratuitement. Le quartier en lui-même n\'a pas d\'interet particulier (c\'est gigantesque, ca pique les yeux mais au final on s\'y habitue), la visite de la bourse est instructive, il ne s\'y passe rien puisqu\'il n\'y a plus que quelques employés chargés de surveiller les incidents de scéance sur l\'ancien \"floor\" et de l\'administratif/informatique/clearing en open space dans les étages supérieurs innaccessibles. A la pause cigarette je tombe sur un anglais d\'une grande banque occidentale venu se renseigner pour faire lister des ETF sur la place, l\'occasion de parler finance et emploi dans le secteur et de me redonner un peu le moral sur ce point-là puisque la fermeture Japonaise m\'a un peu effaré, mais impose finalement aux grandes banques occidentales de faire venir des Européens pour faire le boulot.

 

\"\"

 

Fabulous Lliane, déjà Trader star au Japon

 

Je passe ensuite dans le gigantesque parque de Chiyoda a côté du Palais Impérial pour rejoindre Shibuya a la tombée de la nuit, manger et tester quelques bars, demain je repars sur Narita et Jeudi je débarquerais à Séoul, je ne sais pas du tout ce qui m\'attend, à part que ToaD/SoJu ne veut surtout pas me voir (tkt jté capté!). Malgré la montée des tensions avec la Corée du Nord l\'euro ne cote toujours que 1500 wons et çà me saoule un peu niveau pouvoir d\'achat de pas pouvoir flamber n\'importe comment.

 

\"\"

AH MON DIEU MAIS C\'EST HORRIBLE HELLO KITTY EST AU SERVICE DE LA GRANDE YOUPINERIE SIONISTO-CAPITALISTE