Une fois réveillé, je dépose le charbon que je possède dans mon coffre avant d\'oublier, ainsi que du bois, puis je monte. Je vais fabriquer un seau, qui me permettra de gérer l\'eau sur mon domaine. Le temps que ça fonde, je vais augmenter la taille de mon abri. Dès lors que j\'ai terminé, je creuse mes futures fenêtres vitrées, et dispose des torches. Le résultat est rapidement satisfaisant.

\"\"

Après ça, je construit et finis la disposition de la clotûre autour de mon abri, en plus d\'en installer autour des escaliers pour ne pas y tomber accidentellement.

Les cannes à sucre ayant poussées, je sectionne le bout pour continuer à planter de nouvelles tiges. Je fais bien attention à ne pas en planter devant les fenêtres, pour ne pas obstruer la vue.

Mon fer a sûrement finit de fondre, je vais donc le voir, et m\'aperçoit avec stupeur de la stupidité dont j\'ai fais preuve : en le déplaçant, tout le fer, qui était liquide puisqu\'en fusion, est entré en contact avec les parois du four non-prévues à cet effet, et a donc formé une légère couche. Tant pis, je vais devoir me passer du minéral, c\'est irrécupérable.

J\'ai encore du temps devant moi, alors je nage jusqu\'à la plage vue la veille.

\"\"

J\'aperçois non loin de là ce qui semble être de l\'argile. J\'irais en ramasser si j\'ai le temps, en attendant il me faut du sable. Ca ne me prends pas longtemps, alors je file prendre l\'argile. A peine ai-je finis que le crépuscule fait son entrée, je dois rentrer au plus vite !

En m\'approchant de ma maison, je distingue une forme qui gambade entre mon fossé et la mer. Je plisse les yeux pour réussir à identifier la créature, mais ce n\'est qu\'en m\'approchant que j\'y arrive. Un cochon était en train d\'envahir mon île ! Mais il ne lui fallut pas longtemps avant de tomber dans le fossé, ne lui laissant aucune chance de survie. Dîner, me voilà !

Je soupçonne Noé d\'avoir confondu mon île avec son arche. Des moutons ont aussi élus domiciles devant ma clôture, et certains attendent même à ma porte ! Je me rue dans ma maison avant qu\'ils ne se rendent compte que je n\'ai rien à leur donner.

\"\"

J\'aborde enfin mon île, et là, horreur ! En partant, j\'avais oublié de fermer la porte derrière moi. Un mouton a envahit le rez-de-chaussé ! Très vite, je sors mon épée et tranche le malheureux avant qu\'il n\'ait pu retrousser les babines pour me mordre. J\'entends les moutons dehors bêler au moment où l\'épée s\'abat sur la pauvre bête.

Si un mouton a pu s\'infiltrer chez moi, il faut que j\'aille vérifier ma chambre. Toujours l\'arme au poing, je descend prudemment les escaliers. Rien dans ma chambre. Je pousse un soupir de soulagement. Il faudra désormais supporter le cri de nos amis laineux pendant la nuit, ce qui est toujours mieux que le cliquètement des os.