L\'aube me sortant de ma torpeur, je constate, non surpris, que la basse cour n\'a pas déménagé pendant la nuit. Je dépose le surplus de pierre et de terre que j\'ai sur moi dans le coffre, avant de me lancer à l\'aventure vers la nouvelle galerie.

J\'ai pu me confectionner des bottes de cuir, grâce au génocide bovin de la veille. Mon ensemble est enfin achevé, et je suis aussi odorant qu\'un vulgaire porc, mais soit, la caverne m\'attend.

Mes blessures me font encore souffrir, mais je pense être en mesure de combattre un tant soit peu. L\'épée toujours au poing, je pénètre dans la galerie nouvellement dévoilée.

J\'avance avec une précaution extrême, et pose une torche, révélant un magnifique cul-de-sac.

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Je me souviens avoir entendu un zombie, alors que je n\'ai tué qu\'un squelette, alors il doit y avoir une autre galerie derrière ces murs, je perce donc le bout du cul-de-sac. Après quelques mètres, un couloir sans issue s\'ouvre à moi. J\'ai l\'impression que même la roche en a après moi. Je vais creuser droit devant, avec l\'espoir de trouver une nouvelle galerie.

Rapidement, un squelette se manifeste dans les environs, sûrement attiré par le bruit de ma pioche. Je m\'approche du but, j\'en suis persuadé. J\'appréhende le coup de pioche final autant que j\'en suis impatient.

Je remonte rapidement pour voir, à travers le plafond vitré, l\'avancement du jour. J\'estime qu\'il est environ quinze heures, j\'ai donc encore un peu de temps devant moi, je retourne donc au boulot.

Le bruit du squelette venait de ma droite tout à l\'heure, alors j\'ai décidé de changer de direction, j\'aurais plus de chance de trouver cette galerie en me fiant à mon ouïe.


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Seul du gravier me sépare de ma cible si j\'en crois la proximité du bruit. Je préfère rentrer dans mon abri et revenir le lendemain, car il est fort probable que le crépuscule prépare son entrée en scène.

J\'ai mal estimé le temps restant avant que le soleil ne batte en retraite, alors je décide de creuser mon issue de secours, rejoignant mon sous-sol à l\'extérieur en passant sous mon île.

Je n\'ai pas rejoins la salle du coffre que ma pioche se brise violemment contre la roche. Je ressors de mon début de couloir pour en fabriquer une nouvelle dans l\'abri, après avoir lutté contre un courant me repoussant vers le fond.

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Lorsqu\'enfin j\'arrive au bout, le crépuscule est déjà bien avancé, je réalise donc le nouvel outil avant d\'aller me coucher.