Counter Strike ? On s\'en fou, c\'est mort. Starcraft 2 ? Putain y\'en a vraiment de trop. Les autres ? Ouais mais merde... c\'est naze... Mais Dieu créa Portal 2. Plutôt que d\'éjaculer après avoir tué deux marines, plutôt que de fantasmer après un décal HS, incarnez Chell. Dans un univers génial il vous faudra réfléchir. Plutôt sympa. Et Duke Nukeme Forever qui arrive... Même pas la peine. En ces jours de sevrage 1.6ien, on se surprend à faire autre chose. J\'ai bien aimé League of Legends mais bon... J\'aime beaucoup de chose sans réellement les aimer alors.

Sans queue ni tête ? Vous avez vu le titre ? Alors... Par moment dans la vie, on a juste besoin de s\'éxprimer sans chercher à construire quelque chose de magique. Voilà, c\'est ça. Bon, time to romantism... Enjoy...

\"Les notes s’enchainent naturellement. La portée est tracée, la musique me fait vibrer. Du Do au Ré, en passant par ce La, ce Fa… Un bonheur qui ne trouve d’égal qu’au fond de ce ballon. Ces quelques gouttes qui s’entremêlent, cette saveur qui s’invente. Elles ne trouvent meilleur hôte que mon palais. Lui seul peut comprendre, lui seul assimile ce doux mélange.

Avec ces quelques substituts de félicité je ne fais qu’esquiver cette pensée. Au bout de mes doigts, la froide chaleur du cristal. Celle là même qui sans pitié dompte mon esprit alors troublé. Oublier cette démangeaison. Oublier par là même toute raison. Se laisser aller à rêver. Oui, fantasmer cette journée où la plus noble s’est dévoilée.

Après plusieurs minutes de voyage je peux la sentir. C’est derrière ces murs qu’elle se réalise. Au delà de ces sombres rideaux je peux déjà l’imaginer. Ses boucles lissées, son corps céleste, et ses yeux. Oui, c’est cela. Ce vert. Cette ambivalence. Entre Venus et Thot. Ce combat entre renouveau et vengeance. Ces yeux, ce regard, c’est cela même qui me hante. Ma volonté criante de renaître opposée à cette idée de vendetta. Toute la question est là. L’auto-justice peut-elle amener à la résurrection de l’être.

La réponse n’est rien. Elle est incarnée. Tombée du Nirvana pour devenir humaine. Dévalant la vie, dévorant le malheur pour se métamorphoser en ange. Derrière ces murs il réside, derrière ces murs il danse. Se moquant bien de mon sort il profite de cette folie qui le pousse à aimer, à savourer, à être.

Je fais demi-tour. Jamais je n’aurais le courage. Ma vie est mon œuvre. Je l’ai créée. Cet ange, cette femme n’est là que pour me prouver mon échec. Que diable ! Cette idée même est pure folie. Jamais je n’aurais la chance. Jamais je n’aurais la malchance de m’égarer. De prendre cette route si sinueuse pour la rejoindre dans son monde.

Jamais… Mais j’en ai tellement envie. Je ne peux me résoudre à prendre ce risque. Il changerait ma vie. Je m’assois au volant. Je regrette d’être resté derrière ces murs. Je mets le contact et prends la route. Il n’y a que là que je respire. Loin de mes désirs.\"