Call Of Duty Ghost

 

Pas loin de 1 an après la sortie de cet extraordinaire Black ops 2, Activision sort donc Call Of Duty Ghost le 29 novembre 2013 en France. Officiellement, le jeu coûte 70 euros, pour à peu près toutes les consoles, dont la Xbox One et la Playstation 4.


Call Of Duty Ghost se passe aux Etats-Unis, du moins un champs de ruine qui était les Etats-Unis. Une certaine force étrangère règle sur ce monde apocalypse, on penserait même à une légère ressemblance avec Homefront.





Histoire :

C\'est donc un futur peu réjouissant qui nous attend tous, si l\'on en croit les développeurs. Les réserves de pétrole des pays du Golfe sont à sec, entraînant dans leur chute les grandes puissances occidentales qui dépendaient de l\'or noir. Arabes privés de ressources naturelles, Russes et Chinois retenus sur Battlefield 4, c\'est donc logiquement les Sud-Américains qui endossent ici le rôle des salauds de l\'histoire puisque ces derniers ont décidé d\'envahir les Etats-Unis et de leur faire payer, entre autres, le coup de la baie des Cochons. Et ces cohortes aussi hispanophones que surarmées ne vont pas y aller de main morte. Après avoir détourné l\'Odin, un satellite américain affublé d\'un gigantesque rayon laser, l\'ennemi va ainsi détruire la quasi-totalité des grandes villes américaines, obligeant ce qui reste des troupes de l\'oncle Sam à se regroupe et à repousser l\'envahisseur latino.
C\'est précisément lors de cette attaque pour le moins radicale que l\'on fera la connaissance de Logan, notre héros, alors qu\'il était avec son frère David en train d\'encaisser les vieux souvenirs du paternel lors d\'une balade en forêt. Mais ce touchant moment de bonheur familial va tourner court : à la première salve, le sol se met à trembler provoquant la fuite de nos trois compères jusqu\'à ce que, Call of Duty oblige, cette introduction se termine sur la perte de connaissance du personnage que l\'on incarne. Ce n\'est que quelques années plus tard que l\'on retrouve notre trio : Logan et David ont du poil au menton et sont devenus soldats pour marcher dans les glorieuses traces de papa qui, comme on pouvait s\'en douter, est une pointure de l\'armée américaine. Sur les ordres de ce dernier, les deux frangins vont alors passer à l\'action et s\'aventurer dans le No man\'s land, un territoire au-delà des fortifications américaines, où sévissent des soldats d\'exception : les fameux Ghosts. 

Histoire de ne pas spoiler le fin mot de l\'affaire, nous n\'en dirons pas plus. Mais que ceux qui, bizarrement, n\'auraient pas été émoustillés par cette entame de pitch et qui de toute façon ne comptaient pas s\'infliger la campagne solo se rassurent : la suite de l\'aventure se révèle tout aussi décevante, portée par des situations déjà vues mille fois et une fin expédiée au terme d\'un cliffhanger aussi pentu que la dune du Pilat. Au vu de la cinématique finale, nous pouvons néanmoins vous donner le nom du prochain Call of Duty développé par Infinity Ward - attention grosse info - il s\'agira de 
Call of Duty Ghosts 2.






Commentaires :

Les joueurs de Call Of Duty sont plutôt déçus par ce jeu. En effet, on constate un solo relativement vite fini, avec une histoire assez simple sans beaucoup de rebomdissements, et tout se passe sans surprise. Les créateurs se sont beaucoup inspirés de MW 2 et Call of Duty Black Ops 2 afin de programmer le solo. On peut en revanche les féliciter sur le fait d\'avoir tenter une nouvelle varitété, le chien, Riley, qui fera son apparition. Hélas, pas tellement longtemps, ce qui est dommage car il y aurait un «  accompagnateur «  tout au long du jeu, ce qui n\'est pas le cas.






FANTÔMES CONTRE FANTÔMES :

Sans surprise, c\'est donc à l\'ultra-populaire mode multijoueur de la série qu\'il incombe de sauver les meubles, en proposant une recette éprouvée à laquelle les développeurs ont apporté des modifications qui ne risquent pas toutes de faire l\'unanimité. Au chapitre des bonnes nouvelles, on notera la possibilité de customiser son personnage des pieds à la tête en choisissant parmi une tripotée de visages, tenues, casques et autres camouflages afin de donner un look unique à son guerrier. Ca n\'a l\'air de rien comme ça, mais la nouvelle réjouira probablement ceux qui en avaient assez d\'incarner un barbouze suréquipé lors d\'une partie et un combattant Viet-Cong en short et tongs en osier la partie suivante, avec en prime la possibilité d\'incarner un personnage féminin. Après tout, Rainbow Six Vegas 2, pour ne citer que lui, ne date que de 2008.

Autre différence notable, l\'apparition d\'une nouvelle classe d\'arme intitulée \"marksman rifles\", qui correspond grosso modo aux fusils de précision semi-automatiques, à mi-chemin entre le fusil d\'assaut et la pétoire de sniper. Des outils parfaits pour ceux qui préfèrent la finesse au bon vieux 
full auto des familles sans pour autant passer son temps sous la canadienne, portant à quarante le nombre de pétoires, dont quelques inédites. Un bon point donc.

Côté modes de jeu, le mode \"Cranked\" fait notamment son apparition, un mode dans lequel le joueur aura trente secondes pour faire une victime après son premier kill sous peine d\'exploser. De quoi mettre un peu de pression aux néophytes et aux planqués, les joueurs aguerris ayant de toute façon l\'habitude d\'être très mobiles entre une rafale bien placée et un ct vengeur. Le mode \"Blitz\" s\'apparente quant à lui à un \"Capture The Flag\" sans drapeau où un membre de chaque équipe tentera de s\'engouffrer dans le portail adverse afin de marquer un point. Simple sur le papier, la chose s\'avère néanmoins beaucoup moins aisée avec des défenseurs bien organisés en face.

Enfin, le mode \"Search and Rescue\" se veut la symbiose parfaite entre le mode \"Search and Destroy\" et le mode \"Kill Confirmed\" introduit par Modern Warfare 3 et où il s\'agira bien évidemment de poser ou de désamorcer une bombe. La différence, c\'est que chaque joueur abattu laissera alors son 
dog tag au sol. Si un collègue le ramasse, il peut revenir en jeu ; si c\'est un ennemi qui le glane, il est éliminé jusqu\'à la prochaine manche. Un peu de fraîcheur donc, grâce à des modes de jeu sympathiques, à défaut d\'être tous totalement inédits, même si l\'essentiel de l\'activité en ligne risque de vite tourner autour des habituels \"Deathmatch\", \"Domination\" et consorts, que l\'on retrouve évidemment ici. 

De la même manière, on aura droit au mode \"Extermination\" jouable jusqu\'à quatre joueurs et où, après les zombies et les mercenaires, on affrontera des vagues d\'aliens en sus de divers objectifs à réaliser. Pour finir, 
Call of Duty Ghosts propose un mode \"Escouade\" qui propose au joueur de créer son escouade de bots qu\'il faudra personnaliser et faire progresser - afin d\'affronter un autre joueur et son escouade en ligne notamment - avec en sus la possibilité de s’entraîner contre des bots dans son coin, sans avoir à supporter les lazzis de son adversaire. Une nouvelle qui enchantera les plus anciens, nostalgiques de CS 1.5, Perfect Dark et autres TimeSplitters. 

Les maps, au nombre de quatorze, se sont avérées plutôt variées dans leurs environnements – bien que propices au camping – avec une destruction des décors plus prononcée et tout aussi scriptée que dans la campagne solo, mais également plus vastes qu\'à l\'accoutumée. A noter que contrairement aux versions Xbox 360 et PS3, elles sont jouables jusqu\'à 18 sur un même serveur, de quoi exploiter un peu mieux leur taille.


En résumé, encore un jeu vite terminé, mais on constate moins de soucis du côté Call Of Duty.


Pas tellement de compétition, ni même d\'équipes accrocher à ce jeu, les nouveaux jeux sont de sortis, font parler d\'eux, mais pas que en bien, même si on apprend quel Call Of Duty a vendu le plus de jeu en moins de 24 heures. .