Le poker, quand j’y jouais, ca donnait çà :


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Un money management pas terrible, des tilts, et finalement je finis broke. J’étais un peu le Lehman Brothers du poker. Quand j’ai découvert la bourse il y a deux ans, j’étais néanmoins convaincu des points communs entre celle-ci et le poker : Money Management, tension, rapidité de réaction, nombre infini de stratégies possibles, …


 


La folie du Forex qui s’est développée depuis m’a donné raison, et des milliers de particuliers sont allés perdre 300€ en jouant sur des produits levier 100 comme dans un gigantesque casino en se risquant sur le marché des devises. En bourse aussi il y a des fishs, le problème étant que seuls les brokers et les banques peuvent grinder leurs portefeuilles…


 


De mon côté, je suis resté sur les marchés réglementés, mais j’ai aussi principalement enrichi mon broker. En deux ans je lui ai versé plus de 1500€ de commissions, passant donc à côté d’un gain de 25%. 2 ans et plus de 300 positions prises plus tard mon gain net n’est que de 25€ après impôts. Mais deux années d’apprentissage des marchés financiers m’ont apporté des bénéfices incalculables dans ma vie professionnelle, ce qui compense largement les 25 euros supplémentaires que j’aurais pu aller chercher en plaçant cet argent dans un livret A.


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Revenons-en au sujet principal. Comme j’ai décidé (ou plutôt j\'ai l\'obligation professionnelle et des contraintes réglementaires) de passer d’une gestion dynamique à une gestion moins dynamique pour mon portefeuille boursier, j’ai récupéré deux choses :


-         du temps


-         un dividende de 50 euros


 


Et puis, en voyant que notre chef de section Archenemy voulait investir en bourse, je me suis dit que j’allais lui rendre la monnaie de sa pièce en diversifiant mon petit « hedge fund » dans le poker. Les SNG, j’ai déjà donné, les MTT, çà me fait tilter, par contre le cash game j’en garde des bons souvenirs. Des souvenirs de l’époque ou il était encore possible de fumer des cigares à l’AMF et où le paiement de la relance minimum de 50 euros sur une NL 4€ allait définir si on allait manger au restaurant ou juste du riz et des ramens la semaine suivante. Le money management de la terreur en quelque sorte, assez efficace en live, beaucoup moins sur Internet.


 


Comme je suis quelqu’un de très corporate, j’ai donc fait un premier dépôt de 50€ sur Winamax, la room partenaire de Team-aAa. Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas du tout fan du client Air, pour moi le meilleur client reste celui de PokerStars par exemple : développé par des Russes, moche, mais très ergonomique. Air, çà lague un peu quand même, en particulier sur les listes de tournois ou de joueurs ; sur les tables par contre, tout se passe bien, il faut aussi que je configure le client un peu mieux.


 


Autre point noir, le chat qui oscille entre la cité du terter et l’électorat poujadiste qui appelle Bourdin sur RMC. Ce n’est pas une surprise on est sur une room .fr, et c’est facile à cacher. Difficile de se faire une idée en une centaine de mains.


 


Trouver une table est par contre très pratique et j’apprécie beaucoup la possibilité de la rejoindre en un clic sans être obligé d’ouvrir un lobby. Le style de jeu ne m’a pas paru trop déglingo même si il y a des tables ou ils étaient à 60% de flops vus et un pot moyen à 2 euros… Par contre au de la de la relance classique 3BB les mises sont vraiment aléatoires, il faut donc jouer en position, d’autant plus qu’on est beaucoup moins attaqué quand on est au bouton qu’en cercle.


 


Mon objectif premier est de faire tourner le cash, jouer 20 000 mains par mois en NL5 sur 8 tables, et surtout ne pas partir en tilt. Je ne me suis pas fixé d’objectif pour la montée de limite, si j’ai encore mes 50€ dans 20 000 mains je considèrerais cela comme une réussite.